
N. B, On s'efl apperçu trop tari que la longueur, de l'article A c i d e pouvoit faire
defirer un titre courant plus approprié : la table Juivante y fuppléera.
A . C I D E , Page 27
Acide ( pharm. ) , 32
Acide acéteux , ibid.
Acide acéteux ( pharm. ) , 38
Acide animal, 39 Acide arfénical, ibid.
Acide benzonique, 4 2
Acide benzonique {pharm.), 43 Acide boracin , 47
Acide citronien, 33 Acide citronien ( pharm, ) , 33 Acide fluorique, ibid.
Acide formicin, 60
Acide galactique, <53
Acide galaétique {pharm.), 66
Acide gallique, ibid.
Acide karabique, ~ 68
Acide karabique ( pharm. ) , 72
Acide lignique, . 73 Acide marin, voyeç acide muriatique.
Acide méphitique, '7 4 Acide méphitique ( pharm. ) , 112
Acide métallique, ■
Acide minéral, 116
Acide molybdique, 117
Acide muriatique, 121
Acide 'muriatique déphlogiftiq:ue, 133
Acide muriatique {pharm, ) , 140
Acide nitreux, 141
Acide nitreux fumant, ■ J 83 Acide nitreux glacial xl ibid,
Acide nitreux phlogiftiqué , Page
Acide nitreux rutilant,
Acide nitreux ( pharm.) ,
Acide ourétique,
Acide oxalin,
Acide oxalin ( pharm. ) ,
Acide phofphorique ,
Acide phofphorique phlogiftiqué,
Acide pruffique,
Acide régalin,
Acide faccharin ,
Acide, faclaétique,
Acide fébacé,
Acide fidéritique,
Acide firupeux,
Acide tartareux,
Acide tartareux {pharm. ) ,
Acide tungftique ,
Acide végétal,
malufien,
Acide vitriolique,
Acide vitriolique fumant,
Acide vitriolique mixte,
Acide vitriolique phlogiftiqué ,
Acide vitriolique ( pharm. ) ,]
Acide volatil,
C o n c l u s i o n , & c.
(lithiafique,
Acides Ibombiçin ,
(gaftrique ,
189
192
ibid.
ibid.
I $6
2 0 1
202
2 2 4
2 2 9
2 4 t
265
28-J
329°33 306
308
328
33 o 339 5 4 8
333*37 339931 401
403
404
407
410
f i t
A A A B S A. A ou Â, abréviations d’ara employées en ■■
'chymie & en pharmacie , qui lignifient parties
égales , de deux ou de plufieurs fubflances que l’on
fait entrer dans une compofition ou dans un- mélange.
Voye1 A n A.
A A A , abréviation employée par les Ghymifles
pour exprimer un amalgame ou l’opération d’a-
irialgamer. Voye^ Amalgamation , Amalgame.
AAB AM.f. m. Quelques Alchymifles fe font fervis
de ce mot pour lignifier le plomb. Voyes^ Plomb ,
Saturne, Ac cil, Alabaric.
AJBAISIR. f. m. Quelques Alchymilies fe font fer-
vis de ce mot pour lignifier Jpodium. Voye£ Spo-
d ïvm .
ABARNAHAS, f. m. terme,' qu’on trouve dans
quelques Alchymiftes, & fur-tout dans le Theatrum
Chymicum de Servien Zadith. Il ne paroît pas qu’on
foit encore bien alluré de l’idée qu’il y àttachoit.
Chkmbers dit qu’il entendoit par abarnahas: , la
même chofe que par plena luna, & par plena lima,
la même choie que par magne fia, oc. par magne fia ,
la pierre philofophale. Voilà bien des mots pour
rien. ,
ABIT. f. m. Quelques-uns fe fervent de ce mot
pour exprimer là cérufe. Voyeç Aboit,Blanc de
plomb.
ABLUTION, f. f. l’aélion de laver quelque choie;
comme ce mot n’exprime rien de plus que lotion ,
dont Pillage a prévalu , il doit être facrinè à la nè-
ceffité de débarraffer la langue de la Chymie d’une
infAinité de termes inutiles. Voye£ Lotion. blution Alchymie. ) Les philofophes entendent
par-là les eaux , les rayons & la lueur de
leur feu, appellant ablution une abflerfïon , un lavement
de la noirceur , tache , fouillure , puanteur
, &c. de la matière, par la continuation du
fécond degré du feu d’Egypte. Anonymi epifi. ad
nortman. Jilium dilettum. L’ablution, en terme de
philofophié fpagirique, ne fignifie donc pas l’action
de laver quelque chofe avec de l’eau ou une
aiitre liqueur,mais, celle de purifier la matière qui
eli en putréfaélion, au moyen d’un feu continué
fans interruption, jufqu’à ce que la matière noire
devienne blanche. Diblionnaire mitho-hermétique de
D. Pernety. Cet auteur ajoute que les anciens ont
caché cette ablution fous l’énigme de la Salamandre,
qu’ils difent fe nourrir dans le feu ; & du lin in-
combuftiblè qui s’y purifie & s’y blanchit fans s’y
confumer.
ABOIT. f. m. Quelques-uns fe fervent de ce mot
pDoEu Pr LfiOgnMiBfi.er la cérufe. Poye^ Abit, Céruse, Blanc
ABSINTHE, f.f. L’amertume de cette plante l’a fait
diflinguçr par les Chymiltes qui ont cherché à
découvrir les principes prochains qui comftituoient
Chymie. Ton. I.
une propriété aufïi marquée, ou du moins à oh*
tenir féparément ces principes. Ils en ont retiré à la
diftillâtion un flegme qui avoit l’odeur & le goût
de la plante, mêlé avec l’huile elfentielle, un acide
foible, du fel volatil urineux & différens produits
d’une huile plus ou moins groflière. La même opération
ayant été faite féparément fur les feuilles
& fur les fommités chargées de fleurs & de graines,
on a cru pouvoir conclure de la comparaifon des
réfultats, que les feuilles avoient plus de parties
fubtiles & volatiles que les fleurs oc les graines ;
qu’elles avoient beaucoup moins de fël acide 8c
d’huile que les fommités. Voye^ à l’article analyse
végétale ce que l’on doit penfer de ces analyfes
par le feu.
On a cru long-temps que les fels fixes des végétaux
dévoient retenir une partie de leurs propriétés
; en conféquence on a donné le nom de fel
iïabfinthe à l’alkali qu’on obtenoit de fes cendres,
Voye^ Alkali 8c Sels fixes.
Le fel d'abfinthe en cryftaux tranfparens figurés
en croix, dont il efl parlé dans les éphémérides des
curieux de la nature , année 1672. , n’étoit probablement
qu’un alkali purifié par des diffolutions &
filtrations réitérées , 8c q u i, pendant la durée de ces
différentes opérations, avoit été affez expofé à
l’air pour reprendre l’acide méphitique, dont l’exifi-
tence n’étoit pas même alors Soupçonnée.
Uabfimhe efl une des plantes qui fournit le plus
dHeO pLr.incipes aux diffolvans fpiritueux. Voye^ Alco-
ABSINTHE ( Pharmacie. ) L’ufage le plus ordinaire
de ce végétal efl dans des compofitions magiftrales
extemporanées, mais on doit en avoir d’officinales ;
elles feront indiquées aux articles Alcohols ,
Conserves , Essences , Extraits , Huiles distillées
, Huiles par infusion , Syrops 8ç
Vins.
ABSORBANT. L’ufage que l’on a fait en médecine
de la craie , des yeux d’écrevifles, de la ma*
gnéfie, de la corne de cerf calcinée 8c autres terres
lolubles, pour abfiorber les acides des premières voies ,
leur a fait donner le nom d'abforbans ; les Çhymifles
l’ont emprunté fans faire attention qu’il ne devoir
indiquer des efpèces aufïi différentes que relativement
à une feule propriété qui leur étoit commune „
8c delà la confufion que cette expreffion a portée
dans une fcience qui a principalement pour objet
-de diflinguer les fubflances qui diffèrent par une
feule de leurs propriétés , qui ne recqnnoît pour
identiques que celles qui ont toutes leurs propriétés
conflamment femblables, 8c ou il efl fi important
de les défigner avec précifion. Plufieurs Chy-
mifles du premier ordre fe font déjà plaints qu’il»
n’entendoient point le récit des opérations dans