
A F F ' = v
manens, h'eft pàs elle-même un indicé toujours mr
de la ne'utràlifation, ni'par èonTé^dent de*là muta-*-
tion exaftè & réciproqûe d?un acide &• d’un'àlkali.
J’ai- déjà remarque que l^rfenrate de potaffe eryftal-
Üfoir avec èxéès d’acide, & ne cryftallifoit pas au
contraire? au point dëfaturàtion ; on fâit que le rporax
■ cryftallife de thème àvéc excès de fonde. Le mephitè
de potaffe s’annonce pour un fel neutre'parfait, fi
©ii' en tug^ ptfrJ Ta( ^rÿfiàlîifâtion , qiii /e hiaintient a
Tair {aiîstaltérkfidn:i-on)lè jugerapareilleinéfit nefatte',
fi on-l’éproiivé par des réa&ifè qiit ne ifianireitent
que l’acide;ilis’en fautbien cependant qü’.il foibdans
cette condition, puifque fa diffolütiôn rougit le cur-
cuma & verdit lé jus de mauveprefque comme un
alkali-libre. Gé èfùi ‘indique affez 'éla^èmtent-qü ün
corps peut ètre^dàns liil' tel -ètat:' de combinaifon»,
qu’il perde une de fes propriétés
qti’iï'-enfrefienné'\ifié autre tàfacæmnque.
-Je! hé fâche pas tpië■ perfonrië Çfe»! fi>it occupé ^ilq’u’à
«e-jour ; de favoir dans qUeUeclaffe doit et te place
ce fel-, qui n’attire plus d’humidité de Pàir 'conimé
les alkalis , & qui - agit for les- couleurs •commeMes ;
'alkalis. D ’après les principes-que je viens-d’expofér^
îe crois-qiï’ori-n’héntera'paS ?dé le corifiû-erôr, ainfi
que les méphkes de* foude & dfammoniac P -comme
dé vrais feïs furcompèfés par un excès' de bafe, ;Jè
Soupçonne encore que-Jlé§ méplates ferreux, font du
même genres, du moins le mépHité calcaire-; Car-,
lorfqu’il a été rendu folublë dans Textes de fon acide,j
eu , ce qui eft là même chofe ÿ lorfqu’après avoir
précipité-l-’eau de: chaux par Pacide méphit-ique^ ion
ajoute- affez d’acide pour faite difpafoïtre toiit'lepre-
eipité-i là liqueur fecomportef comméra diffolüfion
dè^ méphite de potaffe dans l’eau très-chargé^ de
âcide; mèphitîqtié c’éft-àxdife , iqufollê^-rougit
-légèrement Tinfufion- de tournefoh, •&. cependant
W e l le donné àvéc lés-papiers colorés par la^ mauve
& : le fernambouc , la teinte qui 'décèle l alkalinite ,
& q u i acquiert une jiitenfitè-très-marquée , lsrfqu’on
telle, fècher à l’air les-papiers qui 'y- bnt- été)ploiigép.
Au-furplus,- il fuffit qu’il y ait :affinMe coin—
-Bihaifon j.il 6ut qu’il-y;ait:unipointvde fatiiraricin;,
ft.l'on demande pourquoi ii -ne. fe;manifefle'en
aucun temps par une neutraliïatioiiparfiitp, il'eft.évi-
dcnt que cela vierif encore de l’affinité dm fel-neutre
avec la k d e , affinité qui peut être, telle que cette
fiircompofitioh Une fois formée, l’acide reftântirne
foit plus capable de l i vaincreipour fe faturer. à;An
tour,; ou-, fi l’on-vent, que-cette affinité fe trouve;
: alfersenchaînéfe-par-la fommeades forces que lui.ép-j
pdfent-', . dbtn côté , de fol’ neutre qui-sleft emparé de
- lklkali ; de l’autre-, l’eau qui retient l’acide luwnême,
quoiqü’àvëc une puiffànce fort inférieure j lorcqu eue,
- agit fans concours. ; . ; |
Jé-ne me diflîmule-pas combien ce fyfteme pa-
roitrà nouveau ; mais ce n’eft que parcé qu on n a>
-i-®as; foivi avec àffezréPattention ce qtii. fé ; paffe .dans,
une. infinité dè- circonfiances; Onl n e1 fera: forçaient
pas^kis «’étonné dé cette îôxplicatibn'.*que<qe le fiisî
moi-même,.lorfque îtobferyai la première fois que
A F F ■ ; ... ■
lé t-unffité'amffioniacal yerdiffolt. att mène infiafit le
papier tfolorë par le jus de mauvç, & rougiffoit , le
papier teint par. le tournefol ( Voy. ACIDE tung-
st iq u f ). Bergman a.voit déjà remarqué qqe l’oxalte
calcaire | ou le fel formé de l’union de l’acide du
fucre avec la chaux, verdiffoit le firop de violette,
dans lequel on lé ffiifoit digérer {Diffcrt.. V1U ,§ . 6),
& fen: fent combien cette obfervatifln rapproche ce
fel ; du méphite calcaire, .pour rendre cette, compa-
raifen encore plus, déciiiye;, j’ai prépare exprès de
l’oxalte calcaire'en: vèrfant de l’eau de çnaiix dans
l’acide oxàlin ; la liqueur étant encore mamfeftement
acide, je ffltrai pour déparer le.fel qui s’étott précipité
, j’arrofai une feule, fois ce -fel deau dift.Uee
pour:emporter l’acide libre ; &,il’ayant nus,a Agerer
dans le ffirop .dei violette c j’ai trpyv.é, au bpiu de
quelques heures ,;quiil uvoit complètement pad^ au
verdr:ce qui; ne làtfïoit ;auctiu doute que. ce lel se-
toit ‘ formé avec excès ! de; bafe ' d^ns u,n exces d acide.
A ces. faits déjà affez concluans ,,j!en.aj<juterai un
dernier, qui u’admef, ce me, femble,, aucune obiec,
tion. Onfavoit que le vitriol de fonde, par exemple,
efttégalemefat difpôfé à cryffaUii'er.avec exces defgude
& avec excès diacide j j’avoi&moi-même.trppve dans
lé commerce ce,iqu’.on y appelle felde. Çl<ufba.,.m-
rôtjrougiffaut.,;'tantôt yerdiffant fo papîer,çplprç,par
les-pétales! des tuaüv.es., & prefque, jamais parfaitement
neutre ; on pourrPk .imaginer facilement quc
cela venoit diun défaut.d’exaftitudedanala préparation,
ainft que M. Batimé l ’av-ôit foutenu, contre ;Roudle,
à. l’occafton. du Métjtoire.d.e ce. dernier ..fur la agi-
talîifation des felsiavec
càd. ,royilc. ’dés“• Stitnee/’i-, “ tlfl-islM *P‘- fM à ' i f H
iqnandi deux homme s ,tels.que.-Rpuelle; & M, Bauinq,
nVancrpu ^s’accorder fut un-fait cTcxpéfience, aufii
dimple jhon peut fcüpçpnnêr. qu’i) s’agjt,moins de
-vérifier lequel des deux: a. mal; opéré „. iqSJP.,dq.de-
■ couvrirt quelque donnée quideur manquoit pour concilier
leurs. obferyatiQns. .en- les dirigeant yers !e
-même but. Cétte penfée, qui m’a -rarement trompe,
m'engagea donc, à «etravaiMerÇ cette:matière-dans.des
- vues ffifférentesiv'&i la. foimion du,prpb etup set»
préfentée à moi de la manière la moins équivoque
dans' une'dés; expériences!-mêmes, dont M,,Baume
,s»étoit ferra contre-Roue l){Çhymv['xpènwnule’,
tom.. 2 , p. 198 ) j mais dont il.nlavott. pasfatfittputes
les circohftanc.es. b
J’aL »réparé du. vitriol de; foüde lüivant ;la méthode!
dèLémery '& des. ancien*Chyniiftes y cet,
à-dirç ; .en cherchant le^ofo^exaâ de. laturatipn de
-l’acide'par la qvapprée-aq-point
i convenable a donné, par- le- refroÿd.fleipeitt, de beaux
cryilauf ,” qùi , rediffous dans -l’eau diflillee uottt e
effet caufé aucune altération aux couleurs végéta es.
D i t s la tdtûblutiph de ces mèmesi.crÿftaux , jqt verte
quelques gputtesi d’acidp .Vitnpüque pur ,& ) " »
I misâ évaporer : comme auparavant.; jat eu, pat
: refroidiffement;, :d’aufftcfeêanx crÿftaux j M M r
j. mière; fois ; . je les ai ,tW«fe;dç la^ ltqueur,( qui etm-
encore, très-manifeilemeat acide),, j» «s- <“ 4*^'
A F F , ,
1m ent dont m rri,ftaux fe font tro1u5-
d ’grecouvérfs d’une e^orèfcence planche qui
^ c o f o r é pit le c u L m J ; mais le papier teint par
1 fernambouc -y a
S’£ft enCOtë
rifés de la & je ne doute
PnnCip,e,j‘ ™‘‘ leraénuent très-nombreux , lorfqu’àvem 8de ll’aP ’pnnofffilihbiiÙlitreé cdtee ccee ypnh énomèpne , to.nêt reen m cêhmerec hqeurea
™fuorcmoam po/m. on efat ila; vvrra,:iee ncfef udee ces affinités 1pre-
rendues réciproques qui mont engage
difeuffion.
Eu traitant dé' R figuration
deRiffinguer H n y R i S T S
f u ^ c q tiu! autre S & Æ .
dé cette touche
du point de
eüe fuppôfe cependant que lou p e u t d u « L ^ e Æ
’qffe juffeffe, que laepotaffeypar
faturée par l’acidé; lunatique que par
W ^ q u i «feft'^pas tout-à^amiexaa, R^mot fa
turation ne devant exprimer ,iN Uq - t P d 4 „ grafo
qui concourent afluellement, & ï ’J Z ïsSBlË^ àa a
?eau fiés acides'avec les àcidês , des métaux avec-
1« métaux, &c. leur union
£ % trÜ-txaa &■ tris-intime, .. . g 5“ f 7 !
entre t^mplè mélange Se U vraie
langagéie. s’accorde pas avec les' Pnn«P“ , f ff1
lui-même développés ailleurs fur les ^
n-’eft pas une propriété détruite
' marque le ferme où commence l attraSmu
U n’y a dans le Ample mete.gt’.^ g ^ if f i »
jonffqraqqe, ni force fupéneure P A
A F F . \6’i
ia plus foibie cômbinaifbn , comme dans la plus
f° La fécondé ofdnion qui me refie à examiner efl
du célèbre K i r fa n , dans le Mémoire que jai.pre-
©édemment cité. , €
Lofqu’un acide ( dit-il) efl combiné avec une quantité
d’une bafe quelconque , moindre que celle qu il-
demande pour fa parfaite faturation , le degré d affinité
nue cet acide a avec la quantité de bafe qui lut
manque, efl dans le rapport de cette meme quam.
tité avec-la quantité totale de bafe qu d peut prendre.
Si l’on admet, par exemple, que 100 grams d acide
vitriolique puiffent diffoudre 110 grains de chaux,
& qu’ils n’en tiennent que 5 5 grains, le degre d affinité
de l’acide avec les 55 autres grams, fera te
moitié du degré d’affinité totale, parce que J5 eft-
la Ihoitié dé n o , que le s .fo o grams f l acide de-
maridènt pour leur faturation ; mats le degre d aft--
nité’que l’àeide a avec là partie de fa bafe qui lut
eft combinée, efl égal au degre d affinité totale.
Je ne m’occuperai que dans la dêrniere Seftion de
ce paragraphe de la queflion- de favoir fi , .pomme,
le penfe M. Kirwàn , la quantité de-’bafe néceffaire-
à la-fadiràtion- fl-’drié quantité donnée d’un acide»,
eft en- raïfon direéle de- fon’ affinité avec cette bafe
mais quelque' foit là manière d’eftimer la puiffànce
des affinités-’ Je fyflême que je - viens d expofet me
paroîr égalemerii côritraire ; & -a 1 obfèrvatton , &_
à la théorie. „ , ,.r . - ,
Il efl contredit par l’dbfervation. S il etoit vrai:
qu’un acide retînt la moitié de’ la bafe' qu’il peut
prendre,avec la même forcé qu’il exerceroit f a r t e
quantité totale, il s’enfuivroit,neceffairement que
l ’excès d’aeide ne- clevroit jàmàis fe fëparer d Un- fe» quelconque, foluble, ou ton fiènble ‘ car il ny-a
pas moyen de concevoir qu’il’ partage : la force-du^
nion; tfuand- il ceffe; d’être Uni | or , cétte feparàtton;
efl manifefte dans une infinité de cirConflànfces.-Que
l’on verfe, par exemple , quelques-gouttes d eau- de;
chaux dans l’aéidê ox-alin en‘ ltqueUr , -on ^ verra-bien“-■
tôt feraffembler au fond- du vafe une matière Manche;
folidé , qui éft un oxalte calcaire-; eependant- la-liqueur
qui furnag« , qui- fe laiffe fepàrer par fimpte
filtration , eft’encore très-fortemenpacide te totalité
de l’acide ne tenoit donc pas à te portion, de;
bafe qui- lui- a été préfentée.- Inutilement obje&re tt-
on qüe cet acide tient encore une partie du fel qui.
s’efl formé , c’èfl èvidemment-une furcompofmon dfe;
ce fel avec’ l’excès de- foir acide , & on. en. a te
preuve en ce que l’alkali, même cauftique, précipité,
non-là chaux , mais le fel dtffous ; ce qm na^-
TiVeroit pas fi l ’acide étoit retenu par 1-affimte fupe>r
ri«ure dè la chaux; v , .
Ge fyftêiné né s’àccorde pas mieux- avec les prin^-
cipes- phyfiques- des affinités car. 1 , 1 0 ® « peur
douter que leur puiffànce proeede dé 1 attraétion -,- « -
• au’elle foit confèquemment toujours preiportionnelfe
- aà llaa fîooir-nurmnec UdeWsf. c-ontafts 5,- “il- e--f-t-.- -i-m!.p. o. ffibl.e ; d im‘a git’-
net qu’une-quaisité de ; matière-.morne; plus- petite-,
mufle, fournir te autant de: points- de contaél eelfe