
3 ^ 4 A C I A G I
TABLE DES DENSITES DE L’ACIDE VITRIOLIQUE.
A c i d e A c i d e
E a u .
vitriolique. réel.
Grains. Grains. Grains.
iooô —
3*7,95 1100 487>95
1200 5*7,95 1300 687,95
1400 ___ 7*7,95 iyoo
1600 5----------- 887,95
9* 7,95 1700 SES r---- 1087,95
00 so
----- ----- 1187,95
1900 1287,95
2000 13 *7»9 5
2100 ___ _ 1487,95
2200 — »5* 7,95
23OO — 1687,95
2400 *--- - 1787,9f
25CO ---- - ----- 1887,95
2600 1987,95
2700 2087,95
280O _ 2187,95 i
2900 ----------- 2287,95
3000 * — 2387,95
3100 612,05 2487,95
3200 ----- ----- 2 5*7>9J
3300 — 2687,95-
3400 2787,95
3300 2887,95
3600 2987,95
37OO ___ ___ 30* 7,95
3800 ---- - ----- 3 »*7,95
3900 B S ----- ' 32*7>95
4000 —
33*7,95
4100 “ ----- 3487,95
42OO 35*7,95
43 oo
4400 «-----------
3687,95
37*7,95
4500 — 3 **7,9 5
4600 ---------- - 39*7,95
4700 — 4087,95
4800 — 41* 7,95
4900
----------- ; 4287.95
5000
4387.95
5100 ___i___ 44*7,95
5200 — 45*7,95
1 53° ° — 4687,95
Accroissement
de denfité
Pesanteur
fpécifique
mathématique.
Pesanteur
fpécifique
fuivant
l’expérience.
0,007 »,*77 1,8846
0,104 ï ,74° 1,884
0,105 1,637 T>7 42
0,144 1,561 »,795
0,144 1,500 1,644
°>» 37 i , 4 ** 1,589
0^37 1,412 1,5.39
0,130 1,379 »>5°9
0,124 1,350 i ,474 0,116 1*326 1,442
0,116 *>3°4 1,420
0,112 1,286 i , 39*
0,112 1,269 1,381
0,108 1,254 I , 3 62
0,104 1,241 1,345
0,104 1,229 1,333
0,101 1,219 1*320
0,096 1,209 »,3&7 i 0,091 1,200 -1,291
0,090 1,192 1,282
. 0,090 1,184 4>*74 0,090 »,»77 1,267
0,090 1,170 1,260
0,089 1,164 »,253
0,084 »*24.3 0,083 i,iy o 1,233
0,073 1,149 1,222
0,073 1,217
0,071 1,140 ■ 1,2 11
0,071 1,136
00 0
.0,071 *>132 1,204
0,070 1,128 1,1.98
0,070 l , I 2f »,»95
0,070 1,121 1,191 -
0,070 1,118 1,188
0,070 » ,H 5 »,»85
0,070 1,113 1,183
0,070 1,110 1,180
0,070 1,107 »>»77 0,070 1,105 1,175
0,070 1,103 1 ,1 7 2
0,069 1,100 1 ,16 9
0,069 1,098 I , l 67
0,069 1,096 1,165
de l’acide &
de l’eau.
de l ’eau &
de l’aeide.
0,007 0 ,1 37
0,104 ©,I44
0,105 0 ,1 44
0 ,1 44 0,105
0 ,1 44 0,10 4
0 ,1 37 0,007
a c 1. a c I. 35*
A c i d e
vitriolique.
A c i d e
réel. v
E a u .
A ccroissement
de denfité.
Pesanteur
fpécifique
mathématique.
Pesanteur
fpécifique
fuivant
l’expérience.
Attraction
de l’acide &
de l’eau.
A ttraction
de l’eau &
de l’acide.
Grains. Grains. Grains.
5400 ----- -----
47*7,95 0,069 1,094 1,163
55co —0— ----- 4887,95 0,068 1,092 1,160 J 600 ■----------- 49*7,95 0,067 1,091 1,158
57OO ----- ----- 50*7,95 0,067 1,089 »,156
580O ------- |— 51*7,95 0,067 1,087 1,154
5900 — 5287,95 0,065 1,086 1,151
60OO ----- ----- 53*7,95 0,064 1,084 1,148
61OO 612,05 5487,95 0,064 1,082 1,146
6200 -------- ---7 55*7,95 0,063 1,081 1,144
6300 — 5687,95 0,062 1,080 1 ,14 2
64OO --— ----- 57*7,9-5 0,062 1,078 1,140 r
65OO ----- .----- 58*7,95 0,061 1,077 1,138
660O — 59*7,95 0,060 1,076 1,136
67OO — ----- 6087,Q5 0,060 1,074 1,134
680Ô ----- ----- 6187,95 0,060 1,072 1,1$ 2
69OO -- -- 6287,95* 0,060 • 1,070 1,130
7000
1
63*7,95 0,059 1,069 1,128
On peut trouver les pefanteurs fpécifiques intermédiaires
, en prenant une moyenne arithmétique
entre les pefanteurs fpécifiques , fuivant l’expérience
ou de la 6e. colonne, entre lefquelles
la pefanreur fpécifique qu’on cherche doit fe
trouver; & . marquant de combien elle diffère en
plus ,011 en moins de cette moyenne arithmétique.
Alors on prend de même une moyenne
arithmétique entre les pefanteurs fpécifiques
mathématiques ou de la f e. colonne, entre lefquelles
celle demandée doit fe placer , & la différence
proportionnelle en plus ou en moins.
jiici i«tqudiime aacicie reei que contient un acide
vitriolique plus ou moins ét endui l ne faut pas
perdre de vue qu’elle n’efl véritablement comparable
qu’à la même température, parce qu’in-
dependament du changement de volume que l’eau
éprouve fuivant les différens degrés de chaleur,
il y a ici une dilatation d’autant plus fenfiblé, que
la liqueur efl plus acide. M. Kirwan a effayé de
déterminer, par l’expérience , la marche de cette
dilatation ■ pour les trois acides minéraux ; cela
lui a a fiez bien réuffi pour les acides nitreux &
muriatique, donf les dilatations fe font trouvées
a-peii1 près proportionnelles aux degrés de chaleur
(yoyc* Acide Nitreux). Mais dans fes expériences
avec l’acide vitriolique, ces dilatations
ont ete excefîivement irrégulières; ce qu’il attri-
- Due a une fubffance blanche étrangère qui y étoit
plus ou moins difloute ou fufpendue, fuivant
qu il etoit plus ou moins affoibli, & qu’il ne
jugea pas à propos de féparer pour prendre
1 acide dans 1 état ou on l’emploie ordinaiiement.
D ’après cela on peut efpérer qu’avec un acide
plus pur, on aura effeaivement des dilatations
moins irregulieres , & qui pourront fervir de bafe
a une table dreflee pour rendre comparables les
pefanteurs fpécifiques de cet acide prifes dans les
differentes températures : en attendant, on peut
fe fervir dans quelques oceafions de ces remarques
de M.. Kirwan.
La dilatation de l’acide vitriolique eff plus
grande que celle de l’eau. ' v
Cette dilatation eff d’autant plus grande, nue
l’acide eff plus fort. “
En général, 15 degrés du thermomètre de Fa-
renheit ( 6,6 de Réaumur) occafionnent une différence
d’environ 7 ^ dans la pefanteur fpécifi-
que de l’acide vitriolique lorfqu’elle excède i,8 co ,
t «oô quand fa denfité fe trouve entre 1,400 & 1,500.
Avant que de finir fur cet article , j’ajouterai
quelques reflexions qui me paroiflent mériter
l’attention des phyficiens qui, ne fe bornant pas
à confulter ces tables de la denfité des acides
voudront approfondir l’examen de leur fyftême!
On feroit tenté de croire que des trois acides
minéraux, ce feroit l’acide vitriolique qui l’em»