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de celle cotée a , & fix de celle b , pouf les quinze
pièces de liquation qui entrent dans une fournée. ■
Celles b fe placent de manière que la partie cotée i
porte contre les briques de la voûte du fourneau ;
6c celle cotée 2 repofe fur la pièce de liquation qui eft
dans l’un des côtés. La piece de terre cuite cotée
a , fe place de manière que fes extrémités cotées 1
portent fur deux pains, & la partie 2 , qui ne doit
avoir que trois pouces de longueur, defcend entre
ces pains, & les empêche de s’approcher.
P L A N C H E V I L
Fourneau d'affinage ou de coupelle,
F 1 G U R e i re.
Plan du Fourneau au resç-de-chaujjee. t y maçonnerie ou maflif de la bafe du fourneau ; ■ z, les grands canaux d’évaporation ; 3 , murs du |
cendrier ; 4 , le cendrier.
F i g u r e 2.'
Plan fupérieur du Fourneau.
1 , mur du pourtour du fourneau ; 2 , la chauffe
avec fa grille ; 3 , le__paffage de la flamme; 4, porte
de la chauffe ; 5 , petits canaux pour l’évaporation
de l’humidité, que l’on a exprimés par des lignes
ponéhiées ; 6 , voie ou paffage de la. litharge ; 7 ,
autre ouverture qu’on nomme bouche à fe u , pour
introduire du plomb dans le fourneau à mefure que
la litharge tombe fur l’aire de la fonderie; 8 , trou
pour placer le canon ou bufe de la trompe qui porte
le vent dans le fourneau. Si ce font des foufflets ,
il faut deu£ de ces trous pour y placer deux bufes.
F i g u r e 3.
Coupe du Fourneau & de la Chauffe.
1 , murs du fourneau & de la chauffe ; 2 , grands
canaux d’évaporation ; 3 , leurs pierres de couvercle ;
4 , petits canaux d’évaporation ; 5 , leur pierre de
couvercle ; lit de fcôries ; 7 , pavé en briques pofées
de champ ; 8 , bafîin de la coupelle ; 9 , trou de la
tuyère; 10, l’intérieur du fourneau ; j 1 , celui de la
chauffe ; 1 2 , le paffage de la flamme; 13 , le cendrier
; 1 4 , le chapeau de fe r , avec fon lut & fon
gruau pour l’enlever; 1 5 , le trou ou bouche à feu.
P L A N C H E V I I I .
Plans , coupes & élévation d'un Fourneau a
raffiner le cuivre , exécuté aux mines du
Lyonnois.
F i g u r e i re.
Plan inférieur du Fourneau.
A fondations de maçonnerie,
g canaux pour empêcher l’humidité des fondations
A F F
de monter dans le corps du fourneau ; ort les a
ponctués, parce qu’ils font au deffous du niveau du
•plan; ils communiquent en dehors par l’ouverture
ou efpèce de foupirail X.
C le cendrier.
D le foupirail par où entre l’air dans la chauffe ; il
eft dirigé fuivant les lignes ponctuées ; c’efl par là
qu’on retire les cendres.
E l’efcalier pour defeendre au cendrier.
F le mur de la fonderie.
G les petites ventoufes.
H forme du baffin rempli de feories autour des veiïj
toufes, & pardeffus.
F i g u r e 2. -
Plan fupérieur.
A ouverture de la cheminée qui monte perpendiculairement.
B la grille de la chauffe où l’on met le bois ; cette
chauffe fe rétrécit avec un petit mur de briques,
quand , au lieu de fagots, on emploie du bois de
corde.
C la tuyère pour la direction du vent.
D deux foufflets de bois, doubles, dont on n’a def-
. finé qu’une partie.
E paffage de la flamme.
F ouverture par où fort la flamme pour enfiler la
cheminée.
G paffage des feories ; c’efl: l’ouverture par laquelle
on décraffe le cuivre.
H petits murs en briques, entre lefquelson a laide
les : paffages pour les p e r c é e s& au devant def-
quels l’on met une brique.
I baffin où fe raffine le cuivre.
K les deux baffins de percée ou de réception.
L canal de niveau qui communique aux deux baffins,'
& qui fert à recevoir le cuivre d’excédent qui
couleroit plus abondamment d’une percée que de
l’autre, & qui , fans cette précaution, fe répan-
droit dans la fonderie.
M un troifième baffin aiî niveau du terrein, toujours
rempli de charbonnaille, dont on ne fe fert
que lorfque la brafque du fourneau vient à fe
lever, & afin que le cuivre qui n’auroit pu couler
dans les baffins de réception, puiffe fe rendre dans
celui-ci.
F i g u r e 3.
Coupe fur la ligne A B du plan , dans’ laquelle on fait
paroître la voûte du foupirail pour le paffage de L air
dans la chauffe.
A les fondations.
B canaux pour la fortie de l’humidité.,
C le cendrier.
D foupirail voûté par où l’air entre dans la chauffe ;
on la ferme avec une porte de fer lprfque le vent
eft trop fort.
E l’efcalier pour aller au cendrier.
F le mur de la fonderie.
A F F
G les petites ventoufeé inférieures.’
H lit de feories.
I briques arrangées verticalement fur les feories.
K petite' couche d’argille.
L lit de brafque qui .fe fait en trois couches.
M la chauffe ou réverbère.
N . paffage de la flamme.
0 l’intérieur du fourneau.
P la voûte.
Q la plaque de la tuyère.
R fortie de la flamme. A cet endroit il y a une petite
voûte indépendamment de la grande, étant
fujette à réparation.
S premier conduit de la cheminée.
T Deuxième conduit qui monte obliquement & aboutit
dans la grande cheminée perpendiculaire.
V la grande cheminée ; les lignes ponéluées mar-
. quent fon ouverture pour la conduite * de la
'flamme.
X porte qui fe ferme avec une feule brique, faite
avec de l’argille, de la paille hachée & de la bourre
de veau ; elle ne s’ouvre point pendant l’opération.
Les autres ouvertures font bouchées de
même.
Y petit mur de briques où fe fait la percée du
cuivre, & devant lequel on met une brique pour
retenir ce métal.
Z baffin- de réception.
F i g u r e 4.
Coupe fur la ligne C D du Plan.
A maçonnerie des fondations.
B les canaux pour l’humidité ; ils communiquent en
dehors par l’ouverture ou efpèce de foupirail X.
C les petites ventoufes inférieures.
D lit de feories.
E briques placées verticalement.
F petite couche d’argille.
G lit de brafque.
H petites ventoufes fupérieures pour la fortie de l’humidité.
1 fortie de la flamme.
K intérieur du fourneau.
L voûte.
M conduit oblique qui aboutit à la grande cheminée.
N la grande cheminée.
O porte derrière la cheminée, par laquelle la flamme
eft pouffée avec plus de vivacité.
P le baffin de réception.
F i g u r e 5.
Elévation du Fourneau au deffus du niveau du terrein.
A l’ouverture de la chauffe par où l’on met le bois,
A F F m
Sc qui fe ferme avec une porte de fer.
B ouverture par où l’on décraffe le cuivre, qui ne
s’ouvre que pour retirer les feories, & que l’on
referme auffi-tôt après.
C ouverture pour faciliter la manoeuvre dans le
fourneau, & par laquelle on y entre le cuivre
noir, mais que l’on n’ouvre point pendant toute
4’opération.
D ouverture entre deux petits murs de briques,'
par où Ton fait la percée.
E les deux baffins pour les percées.
F petite cheminée qui reçoit la flamme & la fumée
qui fortent du fourneau lorfqu’on retire les
feories ; fon conduit eft pon&ué.
G mur de la fonderie, contre lequel-appuie ladite
cheminée.
H conduit oblique qui aboutit dans la grande che-’
minée.
I grande cheminée perpendiculaire.
K ouverture des petites ventoufes. On verra par le
deffin , que pour donner plus de folidité au fourneau
, on l’a lié avec quelques liens de fer ; ceux des
baffins de réception font fur-tout indifpenfables.
F i g u r e 6.
A B C efpèce de fourche de fer y avec laquelle Ort
retire le ringard de la percée , en l’appuyant
contre fon bouton , & frappant avec une mafle.
A F F R O S . Ce terme a été employé par les Chy-
miftes, pour fignifier écume ; il vient du grec a(ppoç^
On en a tiré l’adje&if a f fr o to n , écumeux.
A F F IN IT É . On nomme ainfî en Chymie la
force avec laquelle des corps de nature différente
tendent à s’unir. Ce terme qui, dans le fens propre
& originel , n’indique qu’une liaifbn voifme de la
parenté, q u i, dans le difeours figuré , ne s’applique
guère qu’à des rapports moraux ou métaphyfiques,
eft aujourd’hui l’expreffion d’une aélion purement
phyfique. L’ufage en a paffé dans toutes les Langues
vivantes. Le Verwandfchaft des Allemands, le Fraènd-
skap des Suédois , répondent exaélement à ce mot
affinité ; on le retrouve avec fa terminaifon idiomatique
dans l’Italien, l’Anglois, &c: Cet ufage n’eft
pas néanmoins fort ancien ; Barchufen e ft, fi je ne
me trompe, le premier qui l’ait introduit ( 1 ) , mais
Boërhaave a le plus contribué à le faire adopter ,
par lè foin qu’il a pris d’expofèr les raifbns qui le
détenninoient à emprunter ce langage (2). L’ilîuftre
Bergman a préféré l’expreffion d’attra&ion éleftive 9
comme indiquant, fans figure, le principe de la com-
binaifon des corps, comme étant par cela même une
(1 ) A r c lam enim a tq u e re c ip ro cam in te r f e h d b en t a ffin itd tem : c’efl: ainfi qu’il rend raifon de la difficulté d’obtenir les
principes chymiques dans toute leur pureté. P y r o s . L 1 , ch . q . II dit ailleurs , en parlant de l’effervefcence des acides
avec les alkalis : S i c & m o tu s v io len tu s f i t à con ju n c tio n e a c id i a tq u e a lk a l i ab a m i c i s quàm a r c tijjim è f i b i c o g n a t is , q u i
tertium eam ob ca u fam ■ tàm v e lo c ilj im è e x t r a d a n t. . . . u t eo c it iit s a d in v ie em co n g r ed i , com b in a n d i f e i l i c e t c a u s a , p o j fe n t.
ch. IV. axiom. I.
(2) Les termes dans lefquels s’exprime ce Grand-Homme , font remarquables : Particule folventçs & fi/luta fe drKfr