
au moment où ils ceffoient d’être gaz. Quoique j’aie renvoyé à une daauntrs el ’ééptaotq dùee ac opnanroleîrt rdee lS’ecnhfèeemleb 8lec ddee B elregumrsa ntr ,a vaafuinx d8ec flaeiurer ijnef lduoeins cfea idrea nrs eml’hairfqtouierre qduee lac ’ecfht imenie 1m7o7d9er/nqeu e, Spcohuère ldeé ttreorumvian,e&r filta c oqnunaonîttirteé udn’ naioru vpeuaru pcornocteéndué jdfoaunfsr el ’laiqtmuiodfep jh èlerqe u, epl amr isl ee 'nm cooynetanC td dua nsf ouine vadfee mdei nveerr rlea repnuvreertféé 7, aevne c alb’afoirr bdeo ntp eoun- vàe-puet ud élt’earir
eVgiatarhd 3S ainl se fte nfteruelre mdaennst dueti lger adned sf adiréeta iolsb fàe rvceert ifcuir qlu aei rl edse rlé’fautlmtaotfsp hoèbrtee n&u sla e npfruoitpeo rptairo nS cdheè efeles pavfiencc icpeeusx , fde e fLonavt oy tifrioeur v3é st irpéasr faciotmemmeen t odn’ alc’ac ovrud fd^eesi teex pcoénriceonrcdeasn dcee -cdoemvobiut ftaiovno irf auitne s,g raavnedc feofifne,t ldeasn ps lulàs irnécvroélduutlieosn 5 cilh inm’yiq uave o,i t &ni eclloem am furnaipcpaé-' mtioênm eesn tcroe nclelus fidoenusx' pcahri mraifptpeso rqt uài lo’anitr t,r onui vvéé lreis
qtaub’illes oannat leomgipe l.odyaénss pleosu rm ya ptiaèrrvees ni&r 5l edse upxr orcoéudtéess &trè s-cd’iefffté recnetretsa^i nleesm eonnti uconn ddueist s acacuo rdmsê mlees bpulut-s, axadfmteisr adbelse sf c&ie nlceess pplhuys firqaurèess. qu’aient offerts les
Fontana lut au commencement de 1779 > à h
' fo ci été royale de Londres , un mémoire fuy l’air
inflammable 3 dans lequel il rendit compte des
expériences qu’il avoit faites fur la refpirabilité
de cet -air annoncé par Schèele 3 & dont le
chimifte Suédois droit l’induéfion que le poumon
abforboitdu phlogiftique plutôt que d’en exhaler,
au moins dans certaines circonflances. M. Fontana
refpira bien onze fois de fuite de l’air inflammable
mais 'c’étoit après une expiration
très-or inaire 3 & iorfqu’il reftoit encore envi-
ron 7| pouces cubiques d’air commun dans fon
poumon s toutes les fois qu’il a effayë de ref-
pirer au contraire de l’air inflammable , après ;
avoir vidé complettement fon poumon 3 il a '
éprouvé un malaife confidérable , une défaillance
plus ou moins forte , & une oppreffion
plus , ou moins durable ., fuivant la grandeur des
infpïrations qu’il avoit faites 3 & la quantité d’air
inflammable qu’il avoit introduit dans fon pou- ,
mon j il s’eft bien convaincu que ce fluide élaf-'
tique ne pouvoit pas fervir à la refpiraion , qu’il
y étoit très - nuifible 3 qu’il afphixioit les ani f
maux, 8c qu’ainfi il n’étoit pas vrai que le pou- *
mon abforbàt du phlogiftique dans la refpira-I
tion. M. Fontana joignit au détail de fes expé-> j
riènces fur ce-point, la defcription d’un phéno- I
mène qu’il avoit obfervé dans la combuftion J
de l’air inflammable , & auquel les phyfiçjens j
Vavoient point fait attention avant lui ; c’étoit
celui des fcintillations', ou explofions vives 8c
continuelles, que préfentoit l’air inflammable
tiré des difîolutions métalliques j &'qu’on n’ob-
férvoitpoint dans l’ air des marais. Quant à l’èfpèce
de dilatation pulmonaire , & de bien - être qu’il
avoit éprouvé dans la première refpiration de
l’air inflammable, il l’attribuoit, àvec' raifon ,
à la. légéreté de cette efpèce d’air qui occupait
le haut du poumon, 8c qui ne lui faifoit
éprouver aucune prefiîon.
S I X I È M E P E R I O D E .
Oppofitions 3 DifcuJJtons 3 Objections , relatives a
la , doctrine Pneumatique ; diverses f e ù i io n s des
Phlogijiiciens 3 nouvelles théories proposées.
Au milieunaême des travaux immenfes , 8c des
découvertes fans nombre, qui ont fignalé fi glo-
rièufement pour noue fiècle & notre pays , les
annales de là chimie pendant la révolution mémorable,
dont nous efquiffons l’hiftoire, Une des
plus grandes difficultés que la do&dne pneumatique
a rencontrées, & qu’elle' n’a vaincues
qu’avec les plus pénibles efforts, 8c la confiance
la f)lus inébranlable ; c’e ft, comme nous l’avons
déjà indiqué ailleurs, la réfiftance que lui oppo-
férent les préjugés , l’habitude , quelquefois
malheureufement l’amour propre, & fouvent
auffi le doute philofopfiique fi louable & fi utile
d’ailleurs pour épurer 8c fanCtionnër des découvertes.
La néceffité dont il nous a paru être pour
Thiftoire de la fcience de conferver au moins les
principaux traits de ce combat fcientifique &
littéraire , nous a engagés à y confacrér une
période, & c’eft en coupant prefque en deux
époques la fuite mémorable des travaux de Lavoifier
, qu’on trouvera dans les temps corref-
pondans à la fécondé de ces époques , & parmi
les travaux de fes contemporains, la plus grande
partie des attaques qu’il a eu à foutenir, & des
tentatives qu’on a faites pour renverfer la théorie
à mefure qu’il en élevoit les premières bafes.
On fe rappellera d’abord que c’eft entre 1778
& 1780, que fort de fes premiers réfultats 3-&
des grandes inductions qu’il en avoit tirées, il
commença à attaquer décidemment la théorie
du phlogiftique , & à lui fubftituer les premières
données de fa do&rine pneumatique. Déjà la
théorie de Sthal ne pouvoit plus réfifter à la
violence des coups qu’on lui avoit portés, &
l’on Tentait par-tout où les nouvelles découvertes
avoient péhétré qu’il étoit impoffible
de la maintenir déformais, au moins dans toute
fon intégrité & fa pureté. Macquer , malgré
l’habileté, qu’il avoit mife à fes explications,
moyennes en quelque forte, malgré fon talent
à accorder deux opinions qui fe repouflfoient,
ne pouvoit pas perfuader* & fon fyftème nauroit
eu quelque valeur , qu’autant que les dé-,
couvertes fur les gaz, eufifent. été finies, terminées
j & juftement l ’époque 011 il écrivoit ne-
toit que le commencement, & -ne faifoit qu’ouvrir
la carrière. Quatre partis bien prononcés
parurent fe partager alors le domaine de la chimie5.
les uns ne voulant pas renoncer au phlogiftique;
de Stahl, fans doute par la force de l’habitude j
& du préjugé j, fecontentoient d’expliquer chaque
fait nouveau , en le pliant à l'ancienne doCtrine.
D’autres perfuadés que la théorie de Stahl ne
pouvoit pas fuffire à l’explication des phéno-1
mènes nouvellement découverts , imaginèrent de
nouvelles théories dans lefquelles ils firent jtxuer s
un rôle différent à la lumière & à la chaleur qu’ils
regardèrent comme des corps divers. Quelques-
uns, moins hardis & peut-être moins avancés que
les précédens, fe contentèrent de fubftituer au
phlogiftique. dont l’exiftence vague 8c précaire ,
n’étoit qu’une vraie fuppo.fition, une. des fub-
ftances nouvellement découvertes , ou au moins
une de celles dont les propriétés avoient . été
mieux réconnues par lés modernes. C ’eft ainfi
qu’on confondit la lumière , la matière de la
chaleur avec le principe inflammable de Stahl,
& qu’on crut pouvoir expliquer avec l’un ou
l’autre de ces corps, ce que Stahl avoit expliqué
aveefon phlogiftique. Un quatrième parti , fans
chercher .ni à faire cadrer les nouvelles découvertes
avec les bafes anciennes de la fcience,
ni à leur donner des explications plus ou moins
différentes de celles qu’on avoit adoptées , ne fit
que s’op'pofer tout fimplement aux découvertes,
nier leur vérité ou même leur exiftence, les pré-
fenter dans des cenfurès plus ou - moins exagérées
ou violentes, comme des nouveautés
insoutenables, ou comme le produit d’expériences
mal faites , ou comme, des conclufions-
non‘ contenues dans les faits dont elles étoient
tirées par leurs auteurs. Parmi ces derniers,
quelques-uns étoient de bonne foi , & foit par
rinéxaéfitude des procédés chimiques qu’ils
avoient une longue habitude de fuivre , foit
par la force des préjugés qui les tenoient affii-
jettis 8c véritablement xfclaves des anciennes
théories, i]s.- ne pouvoient pas reconnoître les
découvertes qu’ils faifoient chaque jour , ni en
quelque Forte participer au mouvement que la
chimieéprouvoit.Uy en avoitbien quelques autres
quin;oient les découvertes avec audace, fans avoir
aucun fait- contradictoire,. à leur oppofer, fans
apporter aucune expérience décifive contre les
réfultats avancés par les modernes , 8c qui fem-
bloient même être d’autant plus en contradiction^,
que les découvertes, étoient plus multipliées:}
il faut convenir que ces derniers n’ont
ep que peu d’influence -fur les bons lefprits ;
s’ils ont féduit ou entraîné quelques hommes
foibles , c’a été pour eux ou un .triomphe trop
facile, ou une viétoke auflfi peu glorieufe.que
mal affurée. La vérité, feule a fini par l’emporter
8c les négations les plus audacieufes &
fes plus multipliées , n’qnc tourné qu’à leur
honte.
C’eft à ces quatre branches’de dijfidcns qu’on
peut rapporter tous le s . obftaclés que la nou-
. y elle dbétrine à eus à vaincre ;■ nous ne les
avons divifés 8c préfentés ainfi, que pour Dire
connoître d’une manière méthodique 8c dans
un ordre régulier la nature même, & la différence
des oppofitions qu’il a fallu détruire, 8c
non- pas.pour fuivre en détail & dans chacune
de ces diyifipns, toutes les objections qui ont
été faites fucceffivement. L’hiftoire générale ne
çonfacre pas dans le récit des - viéfoires toutes
les efcarmoucbes , toutes les- affaires ;de pcfte &
de localité, tous les combats individuels qui ont
précédé ou accompagné les batailles décifives ;
elle ne fait point le récit de tous les hommes ,
ou de chaque combattantc’eft aux grandes actions
& aux hommes feuls qui les ont conçues
pu dirigées qu’elle s’attache. Ainfi dans 1 expofe
qui doit marquer cette dixième période , nous
négligerons la foule ;des objedions communes
& triviales , les attaques dirigées ou conduites
par les feuls préjugés , ou l’amour propre ifelé ,
fes oppofitions foibles autant -que multipliées
du plus* grand nombre 5 nous ne parlerons que
des difficultés réelles , des fyftéme^ d’attaques
8c de défendes dues à des favans, diftingués par
leurs découvertes-:ou leurs, génies j ce font de
grands traits que noiis deflînons , c’eft un tableau
général que nous voulons offrir 8c non pas
une lifte particulière de tous les oppofans 5 car
il eft âife de concevoir qu’en repouffant les plus
forts.aggreffeurs , en détruifant les objections
capitales par leur force 8c le mérite des hommes
qui lès ont faites , toutes les difficultés particulière^,
toutes'les oppofitions communes 8c répétées
par des échos plagiaires, ont du difparoit.e :
on ne trouvera donc ici que quelques noms
refpeCtables & célèbres des hommes qui ont le
plus contribué depuis vingt ans aux progrès de
la phyfique j d’autres également recommandables
8c illuftres , ne fe rencontreront point dans
notre.efquifîe , foit, parce qu’ils n’ont pas combattu
en chefs la doCtrine modems», fo it, parce
qu’ils n’ont fait que répéter les objeaions des
autres, foit même , parce que plufieurs d entre
eux n’ ont oppofé que la fage refiftance du
doute philofophique y ou la retenue prudente
de véritables amis des fciences & dé la
raifon.; .
Nous • infifter.ons fur-tout fur quelques-uns de
çes hommes célèbres , faits par leur génie créateur,
8c par leurs recherches fuivies , pour
donner le ton à leurs fiècles, & qui ont balancé
.pendant plufieurs années pas lafcendant de lewi$