
19® C H A C H A
Bafaltes.
Grénat * .
Jafpe.
La marne pierreufé.
Petto-fi lex.
Schite alumineux, ar-
doife.
Schoorl, éméraade.
Spath étincelant.
Talc , trap, tripoli.
Tourmaline;.
Le filex greffier * .
La fteatite.
Le trap.
La topafe *.
Le diamant.
L’asbefte.
La calcédoine'.
La chryfolite.
Le grénat.
L ’hydrophane.
La pierre pefante *.
L'onix , 1J opale. v
Le quartz.
Le faphir.
L'éméraude.
Le fpath étincelant.
Le tripoli.
La zéolite.
Celles qui font marquées d’une étoile ne font
point d'effervefcence.
S E P T I E ME T ! T R !.
Non di-vifîbles ni fujutlds par P alcali de la fnide.
Le diamant« L'hyacinthe.
Les fubftances marquées d’nne étoile , demandent
une plus grande quantité de flux, & une chaleur
plus longuement continuée.
Le rubis. Le faphir. D i x i & m e T i t r e .
La topafe.
H u i t i à m s T i t r e .
Fufibles, & plus ou moins ejfervefcentes par le
Le fluor minéral ou
fluate de chaux.
Le mica * , la mine
d'alun.
De la tolfa.
Schite ardoife *.
Schoorl.
La marne.
Schite alumineux»
Spath pefant.
Le talc , la tourmaline.
Celles qui font marquées d’une étoile ne font
que peu d’effervefcéfice.
Fufbles avec plus ou mojjis d’effervefcence, par le
fel micràcofmique.
Le balai te. La pierfé turcique.
Le fluor rtihiérat, ou La'pierre pelante , ou
fluate de chaux. tunftate do chaux.
Le tunftate de chaux bouillonne au commencement,
enluke il fe . fond à peine 5; il donne
au flux une couleur bleue fans mélange de rouge.
Lz flamme extérieure & le nitre effacent cette
couleur ; mais la flamme intérieure la fait ré-
paroître. Une plus grande quantité de cette matière
donne, au flux- une couleur. que le nitre ni
la flammé extérieure ri'effacént plus. Enfin fî on
en ajoute encore il le noircit & le rend opaque.
La marne.. Le mica *.
N E ®'Y( I £ M
Solubles par h bore
L'agathe.
L'amiante.
Le bafalte.
La carnéoîe.
La pierre turcique.
E T I T R E. .
x fans tjfèriiïfcerne &
L’hyacinthe.
Le jafpe.
La marne pierreufe.
Le pétro-filex.
Le rubis;
Lai mine d’alun de 1*
tolfa. Lé fehitè alu-rfcinefixou
ardoife d’Helfio.
gland * .
Le fchoorl. Le fpath pefant.
La tourmaline.
Celles qui font marquées d’ une étoile > bouillonnent
peu pendant la*combinaifon»
O n z i è m e T i t r e .
■ ne rfiine d’étain b’anche, parce qu’elle fe rencontre
fouvent avec les véritable mihes d'étain , & que les
allemands ont dé lignée depuis par le nom de pierre
pefante, à caufc de fa grande pefànteur fpécifique,
eft un corps composé d’un acide dont le radical eft
un métal caftant, appellé tunftène , & de chaux ,
d’où lui vient le nom de tunftate de chaux qu’il porte
dans la nouvelle nomenclature de chimie.
Solubles fans effervtfeence 3par le fel microcofmiqutt,
L'agathe.
L’hyacinthe.
L'amiante.
Le jafpe *.
La calcédoine *.
L'onix *.
Le grenat»
Lé pétro-filex.
Le rubis.
Le Alex commun *.
La fteatite.
Le talc.
Le trapp.
La zéolite.
Le diamant.
L’asbefle.
La carnéoîe.
L’hornblende.
L ’hydrophane filicée.
La marne pierreufe.
L'opale.
Le quartz * .
Le faphir.
L’éméraude.
Le fpath étincelant,
, La topafe. .
Le tripoli.
Les fortes qui font marquées d’une étoile font
beaucoup plus difficiles à fondre que les autres.
En obfervant l’effervefcençe, il eft nécefîaire de
diftinguer foigneufement celle qui pourroit provenir
d’une portion d’air interpofé dans les poudres
qu’on examine, de celle qui eft la fuite de la côm-
pinaifon de la marière avec le flux j l’une fe ma-
nifefte au commencement, & i’autr,e n’a lieu que
lorfque la fufion commence à s’opérer. La
chaux j le fulfate de .baryte , le fulfate de chaux .,
favorifent î'aélion du phofphate de fou d é , du
Borax * & ils déterminent fouvent plutôtla fufion
des pierres > le fulfate de chaux feiil eft quelquefois
un flux excellent & très-utile dans beaucoup
d’opérations; ce Tel avec partie égale de fluate
de chaux, eft facilement réduit en un globule tranf-
parent, qui cependant devient blanc opaque par
le refroidiflfement.
Le fulfate de baryte uni au fluate de chaux eft
aufli un bon fondant ; mais il forme une compo-
fition opaque.
§. XVIII. De.s corps eombuf Voles en général.
L’attra&ion diverfe des corps corobuftibles
pour l’oxigène fait naître beaucoup de variétés
dans les. phénomènes de la flamme qu’ ils pré-
fentent au chalumeau. Plus cette force eft grande,
& plus ils s’uniffent étroitement à î’oxigène. C ’eft
de-là que prend naiffance cette foule de modifications
dans i’inteiifitè| là grandeur & la couleur
de la flamme. Les uns |icomme la plupart des métaux
chauffés au chalumeau te fondent &' brûlent
fouvent fans donner de flamme vifible. Les autres y
comme les fubftances végétales & animales brûlent
avec une flamme bien diftinéte. Cette diverfité
dépend beaucoup auffi de la viteffe plus ou moins
grande ave-c laquelle les corps brûlent, d% f état
plus ou •moins folide de l’oxigène dans les corps
combuflibîes qui l’abforbent , & ,de l’affinité du
nouveau compofé pour la lumière & le calorique.
§ XIX. Phénomènes des matières cofnhufdbies a la
flamme du chalumeau.
Le plus grand nombre des corps qui appartiennent
à cette ciatfe , expofés à la pointe de la
flamme, commencent à fe fondre , à moins qu’ils
ne foient enveloppés cl5une trop grande quantité
de terre , ce qui cependant , ne les empêche pas-
toujours de s’enflammer, il faut les chauffer juLjU à
ce qu'ils foient entièrement brûlés , afin d'obtenir
le réfidu incombuftible ik P examiner feui ou
avec, un flux.
De t ambre gris.
ïl brûle en répandant une flamme blanche 8c
une fumée -grife qui a une odeur agréable , peu-à-
peu la partie la plus pure fe confuine , & la matière
la plus groffière s’éteint ; il refte une petite
maffe noire, qui blanchit promptement, Sc qui eft
en grande partie compofee de terre calcaire.
Du ficoin.
Le fuccin parfaitement tranfparent fè comporte
à peu-près comme l’ambre gris au chalumeau j ce-*
pendant il ne laiffe point de réfidu j celui qui eft
opaque en laiffe conftamment.
De Vafphalte.
Il brûle avec flamme & fumée, & ne laiffe point
de réfidu.
De la poix de montagne.
Elle laiffe des feories noires , brillantes & fragiles
»
Du fehifie bitumineux & du Hthantrax.
Ils laiffent outre leur matière terre 11 fe un charbon
, ou des feories fpongieufes, fi le réfidu a
éprouvé une fufion plus ou moins complette.
Du foufre.
Tout le monde fait comment il fe comporte au
feu 4’ailleurs nous en avons parlé à l’ article des
minéraux com'buftitftes.
De la molybdène ou fdfure de• molybdène.
La molybdène^eft une combînaifon d’un métal-
caffant & de foufre que les chimiftes modernes
nomment fulfure de molybdène. Il paroît épr<fu-
vtr peu de -changement fur un fupport de char-
t bon ; mais dans une cuiller il produit une fumée-
J blanche dont une partie cryftaîlife en aiguilles fur
■ les bords de la cuiller, & qui prend une couleur