
J H C H A
Vu fulfure dè fer* _
Le falfure de fer fe fond facilement au ckàlu-
rrteau, en un ,.gkÆ>ûlç qhi donne- an tfôthmën'cë^’
ment de l’opératioh une couleur Verte à la‘flarirnî^"
mais comme lé'fer èït très-oxida'ble, if fè btule,
& fe redire en feories noires qui ne ,fë-conver-
tiffent p^s d'elles-mêmes ni avec lès^flux en fer
tnalléaplç'y^Bfe fulhire de fer prend dans cette cit--
confiance uné couleur fauve diW à la dréfencë dé
l'oxi'gène. ' ' 1. ^
§. X X V I I I . [De 't étain. , ■
L’êtaîri fe fond 8c s’éxidç facilement en xér
pandanî une flamme vive ; les flux difîoîyem peu
d -oxîde d’étain ; -il, leur communique .une couleur
blanche & uriè opacité JaiteyfëLiUn .peiit déçoit-.
vfir|,l^| plus légers. veiliges d’érairVdans un flux
quelconque au moyen du. fërr.
• m f e d ’étain ciyflalnfée traitée ail c h c tum e a u
fur un charbon 3 fournk. un $ globule métallique.
Op peur produire un fpqèlaclë vraime: t très-;
xmui.iivt, ep fondant au chalumeau un petit morceau
d’ét^j) 3 &L en le j^ttant, lo-fqu’iî efl in-
candefcent^# j^r terre ou fur une table , i f fed
divif^.-en .beaucoup de .petits globpUs quf s'enflamment,
& q iÿ gourent de tous-cotés ciï fautant
avec ime^apidité nngtiiiei-e^ enfdrpahdànt une
lumière éclatante , 8c em'laiffant fur tous les ■
pqintsio'ù îfc oq^étVucKd , "uné trace d'oxide blanc,
d'étain , en forte qu'il fe forme une Yc.'ïfk-f'de
rayopéq11* partent du centre x>îi ie-gSobple.^étaiin
; §. X“ X î X. Vu hifmuLti.
.-■ ■ Le bîfeuth fê comporte à-peu-près çommg le
plottib’ sd ' xSéto oxide fle.'fÇduiÊ.'Car vle-j
-charbon , 8: fe fond dans la ci-i'Ier. L’oxide de
bjfmuth %nd^4'v^|g'Jg'-|JÎ^>-f{>haeif,fonde, dSnne
-un g^'btile-^ane'qui^âiit.'& -perd beaucoup 3F
■ fa t r a i t I p a f e i î s c e : . . O i i ':%ti.c™ u|
„ rélukac fômbiabiè. avec Je borax & Lôxi’dê.-d^Wl-*
tnuth fGïidüS^ans u«£. cuil^ti mis, fur’%n charbon
il donne une mafiègrife, .que fcsA*qeuÿ'à
peine priver de bulles d'air. Pendant la.fujion, je
verre répand une fumée qui forme un cercle jàu- *
nâtre fur les bords du charbon.
Iæ verre de bifmuth eft déGpi33poféépaf%ÿui-'
vre U par le fer, & le bifipurh pafTe i l ’épit iriév
lallique; Lf»
Du fufuré de ’
Lefulfure de h ifm u ih fe fond façllémént,, donn»é^
une couleur bleue à la flamme, & dégage une
odeur de, fotifre.
Le Cobalt fe combine â cettë miné au moyen
c H A
*1 f i s f f i& M ï !{fe gonfle au;fl,tôrSr fe-r&lufê
en une icône (pongieiilë'qui, chaufFel bendahe
brfg-temps ,• hifle ïortir beaucoup • de. 'gbbuiei
ae bitouth métallique. - ■
„ L- ƒ *% ' Û blfmùih eft ’ dècompofe par le fer
ex par le manganèfe. -
§-* X X X - Vu N/kçI.
‘ Le- hiicl fonda s'oxi.fq plue l'entèmsni que là
Plupart des aurre¥%iétaùi. ^snoxids donne ati
.5u*.î«?e.:«>«K.ur d’hyacinçHe.; qui jaunit en re-
rrpidtliartt; & qu'uhe longue fnfibn d'ëtmit tife
tierehient. S i l oxide.du mkel contient dè loxide
aé 1er , il fe fond très.-promptementle Verre
de mkel eft dëcoi#pofé par lé &t y 8c par lé
çurvre. ; ■ . r
, La décompolitian du verre de nikd par lé
CÜ!V e * une preuve que .ce métal n*êft"pài
une îvioiufiçàtion du .enivre, comme quilqiiej
p'erldii a .s l:bnlt-peï.le. :
J?if JJfure de mkel.
Il n'a pas encore été trouvé jtifqu a préféht
fans mélangé dé fér ni d’àtfénic: ’ En grill or &
?g fondant fuccelEVemept je falfure denikel, on
obtiens uné, malle métallique , ; mais quf efi tou- «
jqurs.^ mêléé des métaux- dont on Viênt de
parler.
§ • -dv X X I. Ve F à/fenic,
léarfrirc expofé à aînée chaleur Orbite 3 brûle
•ivëc-une flamipë. jgù^rrë.,- &éépànd uæ fumée;**
bjândie dont uné par^iê fe' dépofe' Ær le cWr- •
bi^îi^ 8c l'atîtrg fur- les corps- voiflis : ce^tçeva-
•J^ur a une forte odeur d’ail^
Ia5.ox/de d’arfèfvf.jirc-;Tô vplâmileh «mais/ne
pas. il comr.uynîque aux flux une couleur piine •
mrfi^i.op a eh pîoÿ^.dêS’ dofes^corîVènaB^S :
qaelk g g foil: la ^ m t é d#cer o.||c||J ij; |e # nd
îauiais le verre <opiaquo. I.à chaleur long- temr-s
jëreméhi- & û nM db ye rre
éil i ; K f f l fmJanfdeflë feu I. Le
|§ II : S W ï eÿë.c^mpô^nt. A 1 & & &
; Ve toxide d’arfénic julfurê.
|i J,-;_ ^ Rdé fi.Hue L; fe l o life tout sniit r„
Cha.^'.a^^ l'a ||p % è ^téfieAiiëéde-hhaiierë
i!i ne il brunit ; 'mais
if 4r^FrQi.tii|fett.c.-;\«©'it . éprouve
è- fiiflon j . il ac-
!-?ne couleur Je
refroidiifement. Le riflgal fe fond plus' flicile-<
^ÉÉrquë-r^jISect, ii le volatiîile'cômme
mi, '
C H A
§'. X X X I I. Du cobalt.
Le cobalt , mêle au borax | fe fond au cha-
Himeau. Dans cette opération ce métal efl.en
partie dépouille du fer quil contient touiours
dans.’dît invrarè s p?rçè ^ue ce métal, fe brûle
ompteiTitnt / & alors il fe combine au borax,
ne pétirö;-’qiiantké dioxide -dô. cobalt donne,
au flux une cotëleui- bleue 3 qui paroît violette^ vu
par les^ r-ayons refr-anges. Cette.coüleur e£t très-,
pèrfiflar&ëj l’aétion 'dufçu le plus fort n.ë la dé-;
trtïit point.
L'émail bleu de cobalt éÛ décompofé par. lé
■ fer y 'l8é>hóh par le cuivre. L’oxide dé fer niêlé.
à l’oxide de ; cobalt dans un flux fe fond le
premier; '
Vit ftdftire de cobalt.
_• Le Cobali'cbnûtm fonverit trois Fois fon poids.
de foufrè;‘Alors il eli très-fu-lîblë- Le fer l le çuivre|: 8c plusieurs .nitres,niétaux déçôrhpofenf Iq f u l f u r e j
"de c o b a lt . f.;a -miné à i i } icobalt_ èohrient beau-
co'up' d’arfèf:lé‘. Cette nvine "3 grillée pendant
long-temps -, donne , au moyen du borax 3 un
culot métallique" qui tir encore allié de piafîeurs
»métaux. '
§. X X X L I I. Du i'inc.' (
- Le zinc bien rouge s’enfl.unme en répandant
un üxdde laniigiR'éux'qui fuflqqüebientôt la flammëf
jaunâtre que cette-fubïianéë métallique lepare du
Lgaz oxigè^c. Si on £niè,vê.t;ec oxide y on irfiiive.
aukieflidiis un culot métallique- qui peut s’enflam-
•nj-ëï^ómme' la pr^nièjë fois & fe convertit %n-
tifrêment én oxide. %
TLpÉde de ^//îf.fotMu âvçcVk,borax produit
beédcbnp d?ecume,j.^ tç-ini la flammeien jaune. >i
;^'au -îÿfUniencemént' f*éhiàîi ^liniinbè’ peu-.à-peu'
répand lui -le charbon : avec le phosphate
' ammoniaco de fonde non-feulement il écume,
beaucoup , -mais lance avec bruit, des fulees en-
•fïammëes à une très-grand^ diftancë. '
Les tachés jaunes que d’on remarque fouyent’
fur i’oxîde^de qfec [.réparé par 1,’àéi'Lsd 'du,.feu ,
fqntNduys' à ir\q porticnLdèLfef dont le y n e h ’eft
prëfque jamais e.xèmpt'xla[îs la mature;.
*■\* L’oxide blanc de jê/ze expofé fur un charbon
.fe penëVe dhine.huTiière^une verdâtre aiïeiT
fembUblé ;ày Ççlle^%u phefphore , &c prend une
couleur j t o é qu’il pcfe?èft réfroidiffant. Il ne
colôrë-pdînt lès #ijx il lés.rend opaques,
loriqu’on, en' ajoÛie une grande quantité, -Aucun
métal ne déconrpèfë’ Lcxide' de , ni l’émail
quhl forme avec le ve rre.
C H A iff
Du carbonate dè zfnc.
Le carbonate de \ittc perd au chalumeau l’acide
carbonique qu’il contient, il répand une* lumière
phofphoriqüe/3, mais, il ne fe fond poin&
Il donne une couleur jaune au cuivre.
Du fuifure de \jnc 3 ou blende.
La plupart de ces mines chauffées fur un charbon
exhalent une odeur de foufre j elles fe fondent
& .colorent plus> ou moins la flamme de'îa
bougie j elles, déponent un cer.cle jaune à la cir-
/conférence* du ttou du chaibon.
Les flux diffolvent les fulfures de %inc Iorfqu’ils
font privés de leurs gangues y les fbndans faiuré’s
de ces mines deviennent opaques, 8c acquièrent
une Couleur blanchë, brune, oU noite, fuivant les
; proportions de fer qu e-iks contiennent 8c dotit
elles font toujours mêlées.'-
: §,. X X .X I VipDe l'antimoine.
_ '.qhàu^i fur un: charbon, jufqa’à
'l ’incandefcence préfênte un- phénomène très- élégant
; fl l ’on interrompt fubitement le, courait
'.d’air dirigé,., fur la flamme , alors une fumée
blanche s’élève perpendiculairement dans l’air, 8c
une grande quantité de tryflaux blancs briUaàs
;feVforment autour du globule métallique. C ’eft
dé l’oxide d'antimchie cryltallifé. , ,
1^oxide d’antimoindiâGVine au verre une couleur
^hyacinthe. *; - .* f
Le cuivré 8c le fer décompofent l'oxide àlah-
timoine 8c fes conibinaifons vitreufes > l’ or ne
produit point cet -Lfret.
Vu fùlfurè <f antimoine,
■ L ’aÈézrncfné- fulfuré fe fond très-facilement ,
fume, pénètre le charbon, & fe diftipe enfin
entièrement, à l’exception d’un dépôt blanc qu'il
laifîe fàr. les bords du charbon. 1
§• X X X V , Du manganèfe,
La flarhme' du chalumeau fond à peine le
manffiéfc, car il s’oxide fi promptemen,r qu’il
ri’a .pas le te-mps d atteindre le degré de chaleur
- convenable pour fe fondre. L'oxide noir de man-
ganife donne une couleur violette aux flux; on
■ peut faire difparoître cettë couleur en chauf-
-tar.t le verre avec , la flamme intérieure du^cha-
htméâu , & la faite renaître avec la flamme extérieure
ou avec le nitre. Ces effets fe repro-
duifent .autantTdç, fois que l’on veut; k raifejn
J en a été expliquée plus haut.