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c & ' S 0; " " ? ! ; , flr meÿ r f - ' A p e a e l*6 x i< b tlon ,te s^ âm ên e sq u lb p r é sen tpsH.
foudl- il fe b & ? p| 0lpv te de-1 les opérations , la couleur de l'oxide qu'ils
Ïre?l?alc4 i t k S T «»«vticençe I laiflwt après eux fournilîeut autant de moyens
1 alcal1 ds “ ,louda 5 11 Prend. f " *a fin àe: J fimples & faciles de les tèconnoitre. La manière
la fufion une couleui
l’intenfiré & la
refroidi Bernent. 11. exhale au bout d un certain
temps une odeur de gaz hydrogène fulfuré.
rouge tran(parente dont
Uparence diminuent par le
aont iis fe comportent avec les difféfens fupports/
& fès matières avec le 1 quel les on les tond / font
encore des caractères diitinCtifs. ■ r , •. /_
S. XXI. De U or. . :
L*or fondu fur un charbon par le chalumeau n’éprouve
point d’altération ; la chaleur feule fuflïc
pour feparer l ’oxigène de fon oxide & le ramener
a 1 état métallique.
Cet oxide mêlé à un flux vitreu ible , & chauffé
brufquement , donne un verre jaune qui devient
rouge-cerife lorfqu’il eff chauffé de nouveau ; on
fait ce verre ; coloré en ajoutant à un globule
Carbure de fer ou plombagine.
Ce minéral eft, comme fon nom.l’indique, une
combinaifon de carbone, êz de fer j il diffère:
principalement dé la molybdène , avec laquelle
on 1 a confondu pendant long-temps , en ce qu’il
ne dépofe point d’oxide blanc cryftallin par la ’
combuftion, & qu’il ne fe diffout point dans la
foude.
§• X X. Des métaux.
D . -» , . . . S gS lQ mi.crqcofmique unpeù d’or en feuilles ou
I armi les métaux.les uns ne changent point du d’oxide pourpre d’or, ou encore mieux du 1 1 triplé
tout dé caractère. Les autres brûlent, s’oxident '1 qui provient de la diffolucion de ce métal par l’eau
& te vohtilnent pour ainfi dire tacitement. Beau- j régale dans laquelle il entre du muriate d î fonde
, w lans laquelle il entre du muriate de foude
& j On fond de nouveau ce verre / on le plonge
j encore mou dans le fulfate jaune de mercure où il
I prend auflî-tôt une couleur noirâtre. On le fou-
: féconde fois a la fonte , ce qui donne
: naiffahee à une'vive effervefcence qui diminue
beaucoup , fl en ; interrompt quelques inftans le
: courant de l iflamme.'Onle tient ainfi fondu jufqu’à
! ce qu’il ne fe forme plus de bulles d’air $ alors il
pr-nd quelquefois en refroidiffànt une couleur de
: rubis. Si ce phénomène n’a pas lieu, on le fait pa-
roïtre en raniolliifant le globule feulement avec la
• flamme extérieure , & en le laiffant refroidir
apres leur combuftion
colorent les flux, à moins cependant que leur
oxide ne foit fans couleur. Enfin, quelques - uns
^enflamment; & répandent une lumière vive &
éclatante comme le. phofphqre. La.ço.ult u.r & la
pefanteur des métaux fuffifent pour les faire dif-
tinguer de tous les autres corps naturclsLJls fe
rencontrent dans la nature , dans plufieurs' états
différens > iQ. à l’état métallique' 5 2?. combinés
à l’oxigène , ce qui produit des oxides métalliques
5 50. unis au foufre , d’où réfuitent les
fulfures métadiques ; j ° . au foutre & à l oxigène;
en même tems comme dans lès oxides métalliques
fuifures ; 6°; enfin , on en rencontre ; quelque«
uns combinés avec le carbone , d’où naiffent les
carbures métalliques
_ I doucement.:Si cette première opération n’a pas
enfin , on en rencontre quelques- | de fuccès, cèla dépend de quelques circonftances
HHfl^ ^ fig j& ll jff j qui ne peuvent-être décrites, mais'en la répétant
j plufieurs fois , la fécondé ou la troiflème réuflit.
| Lé globule de couléur de rubis encore chaud & à
pince, de-
fubite le rend
lumineux qui tra-
verfent le verre bleu , réfléchis par un corps
brun , le font paroître de la même couleur, c’eft-
à-dire brun. Si on le chauffe fortement pendant
long-temps, il perd toute fa couleur., & devient
tranfparent comme un criftal pur. On peut
i quelquefois lui rendre fa couleur rouge avec un
Le cuivre, l’étain , le fe r , le manganèfe , le
cobalt, le bifmuth, le nikel, fe brûlent & leurs
oxides refient-fixes.
L ’arfénic , le zinc , le tunftene , le molyb- I peu de fulfate jaune de mercure. On obtient {lufli
dène j l’antimoine & le plomb , s’enflamment j un flux brun, en employant la chaux d’étain au
avec .rapidité , & les oxides qui en.réfuitent fe I lieu de fulfatede mercure , mais il,jaunit davan-
volatilifent entièrement fi on annliane lona- I raao . d’dîllpïirc Hnnno Jnc i’»«
Les métaux font diftingués les uns des autres
par beaucoup de propriétés différentes , la fufion.
Il faut remarquer qu’une petite variation dans
?s degrés de chaleur fait fouvent manquer le fuc-
j cès de l’opéràtion. Comme -le cuivre offre des
phénomènes
C HA
phénomènes femblables à.ceux qui viennent .dette
décrits en parlât de l’o r j | . s’ils,,
doivent être attribués | ce-•métal, ou aux dernières
portions de cuivre qii’ii- retient opiniâtrement,
& que ni l’antimoine , le plomb Je nitre ne
peuvent-lui enlever!
De l ’or, minéral/fé ou fulfuré d or. . j
L’ or ne. peut s’uitir .direétemen/ ?U foûfre j
mais au moyen du fer qui les - attire .fortement ~
tous les deux , on y parvient > mais* commé l or
B:é fe trouve, qtfen très-petite GAiaptite .dans-la
pyrite aurifère ,. oVne peut'pàs au naoyep du.
chalumeau' eh extraire le globale d or par la fufion
& ia- icorifation. . ^ r . .
§. X X I I* && \ ,
Le platine feul ou avec des flux netfe fond pas
à la chaleur du ekoitàfiç&fi.mais*lé fèbtriple obr
tjn'u de fa dillolution dans-1’acide muriatique par
la-potaffe T ammoniaque ou • le. muriate d’am
moniaque fe -fond
métallique , ^malléable a l'aide, du phofphate de '
fonde.
X : x I iJ^Drrprgent. , ,
, Ç g métal fe fond ftcilemenL, -& -ne s’dxide
point d’ài-gcnt appliquées
Fur isn .v.er'tè- mh^„'âù.' mdyèh de l’halcine , ou
d’une diiToiution de bbr;vx , peuvent y être fixées
très -“folidémént par lafiamme du>c}iaiwmeau3 & Ce •
oui eft tres-fingnlier ,/c-ëfï'qè® lo- veræ paroït
aV‘oit*été d-oré.j- mais il faft appliquer chaîeur
avqç: beauèoupade/ piudenvc ê , -afin que le verre J
.»s fe'fèndillê pas.; . è ' rf fà
De Voxide d’argénti > •'
Il rfe réduit faeilémeht ; : fort qu’ il foit chauffé j
dat}$ une cuiller d’or , ou fur un charbon. Le ■;
pholph^ïé de foude diffoiit l’oxide d’argent, !& j
^orjne §vec lui un è émail qaiîrrâtre. qui dèvient;|
opaque par le réfroidifferaeht: Qe phénomène j
arrive quelquefois auffi. avec l’argent en feuilles, j 1
.Si l’argent contient quelques atomes de suivre , il j
communique au verre pué couléur verte. & quelque-
fois rougé. Pour obtenir un:Verfé,trmfpàrent/il ne ;•
Jaut ajouter que très-peu d’oxidë d’argent 5 mais!
*vevc le borjix il faut une longue fufion pour qù’ iL
devienne ..o.paqué y fi on ajouté au;gîobiile vitreux;
..une petite portion (de cuivre, il Te décoihpofe > -,
Je .cuivre,prend l’oxigène de l’argent, s’unit en-j
fuiteaü flux , lui donne qne couLur verte , &
l’ argent forme tin globùl’e métalLique à part. L’ an-|
timoine traité avec' le muriare 'd’jirgeftt ,1 e dé-j
co^pofe aufli, il s’unit à l’bxigène & àfii’acidéj
^muriatique, &r IKvolatilife , l'argent refte 'fèul;
à l ’état métallique. ^
C h i m i e , T o m e I I I ,
G I i A L93
L’ar.gent fe trouve dans la nature combiné, aux
acides fulfunque 8c muriatique dJoù naiffent les
nuu/ate &>fulratè'd’acgé«tvjjes fèls .donnent..des
grains mécâliiques fur un charbon à h flamme du
chafap'.eau. Le phofphate .de foude auquel ils communiquent
leur opacité, les diifout & les ‘réduit
en partie.à Tétât métallique ainfi que le borax.
Argent fulfuré vitxepx ou ûilfùre d'argent.
Fondu fur le charbon, il perd fon riiinéral;fa-
teur , lur-tôiit fèqn j^'JTiêle im peu de'borax. On
peut auïlï le decomp'cfer ëri'le' chaulfunt avec le
q^iivre le- fer ,8d. fe ,,mat;gan^e, qui lui, enlèvent
1 oxigène .Ss \é .foufee_',,CiO> I'urf^hig - êft eu
upêmé temps uni à l'argent,. cppinii dans, lamffié
d’argent roû|e meta'l‘'ie diiTip.era avant; le
foufrç par qn, rotiffage lent ; qpfiri' lè. bpraâr, fért,
avanKtgeuLèmqnr go’ui: epfêvqr f^'derç^reiî parties.
de matières hétérogènes à l’argent.. *
La minq: d’.argént ropge yraufparente ne coHr-
tientpas dè.;foufrer.} ^i^Te.'Tgiÿ dans la' ;.cueille^,
d’or fans éprouver d^ltératj^n fi omla chauffe
r;ye.ç; la flammé!extekreuj^y iw akéÉ ïépimd des
vapeurs àrfenicalesT lÖ,ffqt^efe efiifräppee^par la
flamme intérieure.. Snruq,fq|port de charbon "elle
fe fond y elle répand desvâpeinVd’o^de d’arfenic,
& fe cou vre d’n ne pe.i 1 ; c u le b’i an che lorfqu’ôn ceffe
de la chaüffe|i E-n ia .teh^ffbn.dpe pendant Iong-
tê’mps on parvient a en fèparer tout i’arfénfe 8c
l’on-, obtient Tafg^it. très^pfir... f’pndùe^ahs un
creufetavec trois ngrties-ou | î f f è , •
elle fournit lui meia.l caii.uu; qui ie retient toujours
une petite quanti té.d’arfenic , quelle que foit là
quantité de; pitre qu’on ait empîcvée. Ce métal
chauffé au thâU^ni&a^ fè . fon dx:. laiflè 'échapper des
‘ portions d’arféniç qui s’enflamment dans,l’air , 8c
efle’^donne à la fin de l’argent duéljie; -L’on obtient
en mêlant à une difiohition d’argent'dans i’acide
nitrique, une d.’ffolution d’arféniatè de pôtaîfe’,
une matière- parfaitement ■ femblable à l’argent
rouge, & qui préféntèles mèmès phénomènes au
ckalunieau ; l’argent rouge & tranfparent, eft
donc un arfépiate d’argent nätif.
('0 Si on mêle du fulfuré d’argent en poudre dàjïs
un crçufct, avec'deux pardes.de 'pixrate de pecafie ,
& que l’ou porte fur ce aîéuoge i»n .chàrbou. allamé
, il brùlç ca répondant beaucoup de lumière &
de chaleur, la malle .devient blanche 8r efc tempfie
d’une foule de grains d’argent métallique; en pouffant
cette malle â la fonte , on obtient uii culot d’argent
.fin , qui p,è:fe depuis 0,7 f jufau’à q,S6 du poids de la
mine. On fait naître un phénomène três-interreffacC
en jettantdans du nitre fondu .un morceau de, lu’fare
l'irgent; on la voit s’agiter au foi>^ du crçufet avec
beaucoup de yfieflè , & répandre uné grande quantité
;d^ lumière. Les fc.pnes font du fulfate‘de poiâflè pur
fi l’on ,n’a pas employé trop de falpêtre.