
qu’on la faffe a une pouiifoie cli ma- !
nifeftement chaiboneule > on remarque encore j
que. cette poudré.eft 4 autant pjüs, abondante ? 1
qu’on a diffous le fuc dans rie 1 e.ui p\us chaubé^ ,
& que iî la diffolutioir eii faite - a ' Tànr {foid©!* r
ou feulement dansçié.l’eau tiède ^ prelqué tolite j:
h matière fe cÜlTour» il .eîl vrai qü’eh la ciiauftarit v||
cnfuite pour l’éyapore-r iSqpbteriii1 l’exuâit,on voit r
le précipité charbon eux le former| il fe tonné de *
même dans les diflolutions brunes de çes flics i
cpaiffis , lorfqu’on les garde .dans des vaiiîeaux |
mal b^ufHes_V-Sr fur-tout ’--avec le cortaéi de
à^r. Là ■ mêméf C'hdfe a lieu ppur la'prépâati'ph 1.
extraits^ili-.faât une';dés dpérations.Iés;p!ûs'-;
i^qtfemés <iesphbSrâfokes 'de pharmacie^ L êrif H
qu’ils 'font le produit -d’.une forte decoefron &
d .une forte' évap’Oi!atipn.-> .iî.$;C^qufims: ■ .êp.aidfès.
qu’on obtient- font heures & troubles., -5c lés
ms lies molles’ où 'rsèchçs'. qui rt Lent aprèspFe-
vaporation font manii.c$|èméj’t '.-charg-'-es .d nue j
j oudière c:hafb:qheHfe - uft|m.uuçnt pinte- avec |
cb- cAVèti, nommé la -.mûtvèr£'p’tta& s y | ^ ^|Xt^r-
t â t & t i f f o n - î.’etcit’p^s^libfe. & .féfar/qa-.s içs f
J t ;es h i dat.s les . oillab.rjons vpgetaLs.L d ne (
ie ;dï|gage| ï il ne.; le . pi-efentc c Il u v o * |
aae par un .commencement oe decqpboiîuopi.qui j-
a lie il dans lia. matière végétale^ oc çétte .d“.' j
‘ confpo'iition eO-nvanifeLemei||0} ■- tée-pai: -1 aèt'i.n 1
du eâloriqtie. 11 fe pâfie alo-.,s dans ks lues ;oii j
dans leS dilfolutions végétales - un pn. noTnene j
analogue à ce qui a lieu darts les végétaux
traicés. immédiatement par, le feu. 3 -ce ne peut ■
pas être.;, cependant par les -méntes caufes, puil-
qrfici la matière'' végétale v'.cft;;dq|fou|é daifs üne^ |
grande, quantité deau j tandis que dans h-.
mier cas elle éfi .feulé &: à nud expofée à ràaion
du feH. Çette voie hnmide indique donc nécef-i
fai rement une aéticn , unepuiffance, de re^ii ,dt'.
Qui'dfoîe , qui fépare.les principes dû -végétal
â raide d’une haute te m pérât u ne. ,^en for te qu’elfo.
tend' à vohtiüfer tons, ceux- qui en font fufcepV ;
tibles j H à |
pulvérulente tousTés principes fixes. Il eft évident, j
d’après cette théorie très fiipple, que pour obtenir v
des extraits, de plantes qui jouifiènt.des propriétés |
& des vertus qu’on ÿ recherche, il faut ou eva-
porer leurs fucs- à un feu très- doux3, qu les.traiter j
par l’eau froide comme le recommandoit LaG.ara-ye3 ;J
& procéder à l’évaporàiioikpaF les procédés qu’iw
avoir indiqués ( Jfôye^ le mot Ex t r a it . ) ’j
Le quatrième & dernier gÿnre- de procédés '
chimiques qui fournirent du charbon par la j
voie humide comprend lesdcfogùés macérations,A
les ' d kompofitions Rentes des. matières végétâtes/
dans i ’éau, avec;' ou fans le cqu^ursiéde I*air.
C ’.eft à cët ordre de décompofitions qu’appartient
l’altération que les fe^uiltes; & les tiges |prouyent
au fond des; eaux gagnante où elles prennent
une couleur noire & un véritable état, cha'fbonéiiX;
J . ajnu que' ja^qeü’eur foncée .^pnf.Jes.
slxais, fo teignent'iorfqu iis relijht«q’.iekpue"temps
plongés dans ce liquide.- Il a déjà* •ëtè-quMfcion
de ce. genre de dëcbthpdfitlbu dans'l’e x i le des
procédés naturels .par leiquels il te forme ou
il fe développe â k 'ïh z rb im '.-'T o u t ;çe qui été
dit- à cet tégafd dans rhiiioir^ des. "dkarbo^
prébafe's-^.u* la; natuVe^èîV' applicable iéi , car, il
efi bi ; n fqkidènt quejorfque l’art veut produire
le ph§nqmvèhe*1^3iq.ué 3 il a recours aux forces
o u aux affinités n atufe lies. | D;a i ' le u Fs, - il n’y a
;.en,corr -dans- les" o p é r au i 0 a s chiln? q Ue s'pio p r êm e n t
dites rien cfii tienne .directement; à1 la çàr.boni-
fation par la . voie hu-riide . dtif à^ l'aide de J1
décampolitibu lente-', par l ’eàu ; on iié s’eft ppipt
encore, levvi d|ns l'art dçs^labqrâtp'ires de«,-ce
procédé pour é^'optenir le nxe-v-p'r'dr'
îi^rii.. Ce ferqit dorïé line rép‘étitionL inutflè que
de .preflnter ici..un^:nouvë!iè expoSiion-dc la
théqriei par laquelle^;|§|| vegécaux le ch vrbcmênt
au milieu de l’eau ou par r’effet de ce liquide.
iÀorès avoir traité: des divers cas où l’art chi-
.extrait ou produit des ciS rèa fis dan S" 1 ;s
lafoor.ttoir%s‘-& dans les Téfultats,des rebherçhes
des chimiftes , après avoir apprécié par les ré-
fiiltats des'expériencesAex'tl::s’la théorie de la
formuion des charbons. , i! i\e refte^pîus pour
terminer- cé païagraplte qicfa indiquer le.'procédé
ufuel qui eft pratiqué en grand pour obtenir
le charbon ordinaire | le-'-charbon de bois' || on .y
join>lraa uni quelques confiierations fur le cA^r-
bon de. tcurbèc; '
vQàpiqu on doive-parler^ici de l’art du - char---
bonier 3 il. ne faut pas décrire ce F art avec
tous les détaiîs .néc^fiaires pour le faire- bien
cqnnoître ou pour mettre en état de le pràr
tiquer. Cet .ofoet eft -aaité fous de point de
vue dans le diéfiônnaire des^ arts, & ce ferqit
charger iiputiiemcnt notre article de .'répétitions
qui gro.ffiflent les" volumes fans enrichir'-l’où-
vragé.'.On fe contentera doi\Ç d expqfêre-ngénéral
lè procédé dç ,fabrication /pour pouvoir indiquer
ce que des connaiffancespéio^ês peuvent pré-î
Tenter, d'tuile à i’âméiioi-aiion de ce procédé.
L’art du chribonier conhd5 i°. a arranger des
menas bois , coupés bê taillés en morceaux de
deux à trois pfeds'ÿ autour d’une efpèce de mât
de’ t 2 . ’à- iy pieds de hauteur, en- les -plaçant
verticalement & en laifïant des inîervallës ’Vidès;
e^tre chaque couché y, bn/qtâblitainfî quatre ou
cinq lits .'de. ce en
ayant Loin de mettre le plus fec autour.du mât }
ijg-yelofùer ce beis de terre;& dq cendré
délayées ., à le couvrir exactement d’dne ëpaif-
feur de trois ou quatre pouces , excepte ' une
rite ouverture âù basé de la première enceinte
ƒ au . centre autour du mât, pour ' établir, un
Courant d’air qui fâvorife fuffifamment la dé’- ■
du feu
ÿk & -du. t e w » S I î f e j ÿ 1 !
ài fervifqiqnt aiiffi,
trbu Gii-ièu pr itK-vuasàutçf.ir dti;inat>ï^U;t
ou à en bomer U combuftioiV en ouudunt ce
■ rrou avec du, h'Esvvc-, »fauc !a
j u t e annd .cs cju.ede eil cfi. 7. :<ÿi aûyu;#j &
' peut empet-hcr. que le fh .ir h n . rt« j
T°. enfi-1 i le 1 aiiÛT etouid r te . rôfroiAiji »
lie dcUU- le Ic.urneatr que lorfç^ue ie K-UTUud-
ieniejit êll: complet' 6ct.c.1lv qnViÇ1- -t vl-'s a craijidie
eue ve fe ra.luvnç a 1 au.
Ce rs oDiffl'Oii eft une. ver« ;b'e d'flii'-i ot
dÏÉ'/fois "d'Vnt.
S; font reçus du s l'air ; il n'y J d ainre re,: .
fl - vion à faieeVcpia celle îjËTlfeÿa .
S Ü H i ! u i nue dèïte- Me: recueillir ces prodiuts, les ;
employer à ftuuUftes i i , .'.IJ
n‘a rien été -entrepris m ■ .meme tente ftir cet.
0 b-et au-: premier coup-aix-a t.i iflUreM un
effet- i-rès-d ilkiie de , conftruire■ dans cas d-pr.éts
tin appareil propre i la duid mon des bpe, ce
if. la- ’^réparation des d ù t k y ù pp
Certainement • on p t . ‘.peut.MB
ployer des cornues i cet ulage ,'m.üs Al peut, ■
répondre, qîîé °rn Éfifï
1 S
cornues proprement dites
|S|Sa|<< l^il i ■?&>'i
<0 >.-,u..ii. - 1 11
giererve les produits vertus huneusicê V 1
.. s>c-h-i -»oen,t de ce cc'TàlPiüi.b-le; rritnevai par 1 acaon
du C’ ioi mue , umts » | | a 1 a.de 4 gg|
fl, ” > fl! H c t 1 c 1U1\ U t - IX B P 1 1 S A
niicues & qui- Ïuj8t no r a -^.f t . couder.! i SC
técevoir l-i-i vipnf.'s pai f'-axivil'.-nt. Cette ro p
firuilidn eu n.-rte enXbri^tî.-.oU en puy:-.; yji
mèmè düpoféé'de m.iitiérerque l^s produits ci.
vers le trouvé;!' jinturéSLiiiÇùt (v-us çn fviiod
de lênr volatilité S: de leur cândsnfabiluê; .'Ui c-M
a-, récipient ou les efpaceï qm en tiennent.lie.»
" T " 1 . . ÜS; . ^ ,
1 v â îp îlS l’eaü amsaiSniacÇ-e-i
rendent dans le lien-4.' -plus, êlô'!|ne':,aji, p.omt
-ch-vùffé j de eue les '-pltiÿ/Ateiiiira$:'6!i,,les.;,mO^
voUîP.s , | S a l Ç-arrètcnt- dans
le lieu- le plus ivtâfire dû-même,--p-pmt. La mepae
idée , la- même conlltjiïiou , Souvent êtrei.yip-
püeuves à la prépatation- du
»dti pourrott reconvÿv SJ a
être’ cfiarbo-ie t d une -couche de ten e plus
éoaifll- ou de-ale., tôfcppt rfn f l » I
fourneau• par ' où. "s'exhalent. li»s- vapeurs & la
jfiuhée un ; tuyau de brique ou. dé terre. qm
CO-, Juirott ces vapeurs dans - 4- s cuves ou des
|tonneaux defti es •}C les recevoit conde-afees.
te ce mov.én , on imvo.it une diqueur acide qui
rmnrém--f '. a ... .. . i" ufaaes de
1
nuOt s 'S 'O u é C-; x C;C-; io -r. dt lu-es e 1 ex.
tradiqft 4e la' -fo f e - t- te:pv;-f :r:uioé du it l
.„vnocic, aur ïïbyrfuey télés ,, de fsr-blimc;
Irons ,c-s - arts exmcic: des cauu a‘cnles pour
iidt-c ts , t décaper, les)-.e-
tcc.'.On pourroir aùiii fe contenter d avoir
orèf .des Fourni'aifk de: cfrprbariï 'ftues dans .les
écCirus des frets,, d e il ,vks m-caflns où uep^
s,yVjgpiji*ÿ. co.nfëryeç: iês ; p.i-o.cuiçs 4n -.bp.is.,»
& cqyoyeu cie-iâ dans -!es m^nufiffores ou
' îy 'foi o i iqbfo yés. ifcfeirient- b t i on icncoi“
le rCGjiéîl'hi* ijqii dans -aUt Ique^ lie,ux ks divers
l^af c4 fb.0 nilf.ffon.,, j
■j ami ne on ie ;faîc en. Angl'- icrre pour, .le; c^ luLr~
boa. de 'terre , on 1 rouvtrs.n: que cela n eu-pas
!iiai difficile' qu’on’ Dourroit"le croire au premier
afocét , & les produits'fofles'qu’on obtiendroit
feraient bientôt: un aventiffement p'pur tous les
propfiëratrés- de'bois de’mettre cfj procédé ea
pratique.
; 'On ne (iuiroit trop recommander de .faire
cette ôpéfotion- avantageula fur 'le' char, on de
rerrr.e û fur |a tombe'. Au relie, on reviendra
ivec tous les dé ta iis c g n ve nab les for cet objet
important , ; aux articles - ûu charbon, de terFè
.£/■ dé' la tourbe ; & qetefooiir : eubJfr
ici une compara!fon--au'ii fimple que prod,uél'ivw
qûè,'l'°u 'b' .p-iflô 4 c. l'art d extraire les -ôls ■ &r ^
l s ' hnites d’n ces- foCil-* , apres •'-voir indique. _
les avantsc-S qifnn i oç.-ro,r retirer dee H-.eiTfe.s
» ,u ilw to S IE iS P lF Il
. ' 5. 111. £>:i c :jjc rÀ u - s ih s chasbons.
' .\.-rê, tout en qui a.léii.été dit dans cm.artela
li'nft oué dans celui du carboneji .pernUie qyi il
iv-fle"' i-eu" de chbiésà- dire çncore fut Ls/dmcivny
■ cês -q'ue firéfer.tènt les
imir. CebmianVles u&çés donrdhqu« & fm;: .
to it céuiqiîi font relatifs aux ditfec s arts ou
. en-lés èibplçièjivwdéé inïemioW divâjigs,, ext-
g cqnnéîffe.|qs:jaÿ,.grences
^ 7 * ,4 Ifiaxtey * .
celles qui ticnnerit à une hab:r.i;i-r plus ou r o ib
ëclairéfe, ou me netiàvtlês notions -peu, exrétes ,
mais- fondées^dépendant fur, quelques àaperçus
du il. lle fa’ut pqs négliger Hans l^ .F ocs3;S& ' -
af-telièis 8 c-des manufailures. Les différences des
'charb on s pèuvent qtre diftinguees_en. tross.bpan-
ches i elles' loi* ou apparentes &: phyliques ,
ou cachées & chimiques, ou ufuelles & en quelque
, force pu tiques.
Les premières tiennent aux propriétés exté-
^.vi/fe-fenfiblés 5 on les recopnmt au feul at