
; kes différentes efpèces d’air fe dilatent pat
l ’addition de 10 degrés de chaleur, füivant le
thermomètre de Farenheit, dans la proportion
fuivante :
L'air commun............................1,3a
L’air inflammable .......2,oy.
.... Nitreux........................----Fixe......... ......................22 ,0220.. L..’a.i.r dAécpihdleo gimftiaqruiné. ....................................2*.,>2313.« .... Phlogiftiqué .....................KM
L..’a.i.r aAccididee yfpitartihoilqiquue.e.............................223,3873. .... Alcalin............... 1*.......
L urine phlogiftiqué l’air déphlogiftiqué &
c/compofe l’air inflammable & l’air nitreux (23 ).
t (* 3 ) O n reconno ît dans cet article -l'ami de la vérité & de
1 art expérimental ; puifqu’o n y tro uve un expofé fi m pie & précis
des faits ob fe rv é s. fans une exp lica tion fo r c é e , ians th éo *
r ie qui v io lente pour ainfi dire les faits.
Q u i n z i è m e P a r t i e .
F a i t s r e la t i f s a u m e rcu re.
Le mercure contenant du plomb &c. eft purifié
par l'agitation dans l'air refpirable qu'il
phlogiftiqué. ï
_ Il eft converti en une poudre noire par l’agitation
dans l'eau, & dans refprit-de-vin. Cette
poudre noire eft du mercure furphlogiftiqué &
devient du mercure coulant par expolîtion a l'air
qu'elle phlogiftiqué. Lsrfque l'eau dans laquelle
eft agité le mercure eft échauffée, elle abforbe le
phlogiftiqué qui rendoit le mercure noir.
En expofant le mercure à la chaleur fur un
plateau de verre, on le fait paroître fucceffi-
vement dans quatre états différen., en commençant
par celui de mercure coulant, & finilîant
par celui du précipité per f e .
L’eau qui a fervi fouvenc pour agiter du mercure
produit un plus grand effet dans ce procédé
, que celle qui n’a point fervi pour cet
üfage. .
Le mercure eft divifé fur-le-champ en petits
globules par l’agitation dans du vinaigre.
La vapeur du mercure fe répand facilement
dans l’air acide vitriolique, à la température
de l’atmofphère.
Le mercure eft furphlogiftiqué par l’étincelle
éleélrique, lorfqu’on la lui fait recevoir.
Il fe forme du précipité p e r f e par line longue
agitation du mercure dans [un vaiffeau de verre
exactement bouché ; la formation du précipité
p e r f e eft favorifée par l’air déphlogiftiqué ( 24).
| - ( a 4 ^ eft difficile de con c e vo it com ment M . Prieltley
a poufle Ja confiance dans la théorie du phlogiftiqué affex
lo in pour expliquer la coriverfion du mercure en poudre
no ire par l’agitatio n à l’aide d ’une précendue fuiphlogiltica-
t-ïon. Il eft bien pro uvé que dan sie cas ce mercure eft un peu
brûta & qu’ il doit cette pouffière no ire à une petite quantité
de bâfe de l ’a ir pur qu’il a abforbe.
S e i z i è m e P a r t i e .
F a i t s r e la t i f s à l 'é l t S r i c i i é .
Le pouvoir conduéleur du charbon eft plus
grand a proportion de la chaleur par laquelle il
a été fait.
On obtient une fubfiance qui a un pouvoir
conduéleur particulier, en brûlant de la térébenthine
, & d’autres huiles Végétales dans des
vaiffeaux de verre fermés.
L’explofion éleélrique diminue plus l'air com-
mun, que ne fait la meme quantité de matière
électrique tirée en étincelle. Le tube de
verre dans lequel elle eft reçue, fe couvre d’une
fubftance noire provenant du mercure par lequel
l’air eft renfermé.
La matière éleélrique quitte un, circuit inter-
rompu & Ipâlie dans les conduéteurs voifins ;
mais elle s'en retourne au même inftant.
On peut tirer l’explofion éleélrique dans' la
vapeur chaude , tant de l'eau que du mercure.
Une explofion éleélrique peut être tranfmife à
travers un verre chaud , fans le rompre, quoi-
quil ne foit pas , à beaucoup près, rouge,
brûlant.
.Un tube de verre épais a été crevé d'une manière
remarquable par une explofion éleétrique.
Une couverture de ciment favorife la rupture
des jarres de verre par les exploitons éleétriques.
D i x -s e p t i è m e P a r t i e .
F a i t s r e la t i f s a u n e c h a le u r d e lo n g u e d u ré e .
Dans une chaleur de longue durée, le fer
fe dépofe d’une diffolution de ce métal dans
l'eau imprégnée d’air fixe. Le mercure & le cuivre
y font dépofés auflî de leur diffolution dans
l’efprit de nitre. Les fubftances falines formées
par ce moyen ne font pas déiiquefcentes. L’ot
fliflous dans l’eau régale s’y cryftalife , & s’y dépofe
en partie.
Il fe forme une incruftation dans un tube de
verre contenant ia diffolution du nitre , exposée
à cette chaleur de longue durée.
La chaux y eft dépofée de l’eau de chaux.
L'alcali volatil fluor y dépofe une fubftance
blanche.
La couleur de l’huile d’olive eft changée par
l’expofltion à la chaleur.
D 1 x - h u 1 t 1 â m e P a r t i e .
F a i t s r e la t i f s a u x f u b f ia n c e s m in é r a le s .
Le foufre affeCte la limaille de cuivre , de la
même manière qu’il affeCte la limaille de fer.
Le minium ne contient point d’acide nitreux.
La couleur du minium eft la même que celle du
fang. Il devient aufli plus foncé par la chaleur,
& recouvre fa couleur vive par l’expofition à
l’air.
Le minium eft capable de donner de l’air pur
suffi long-temps qu’il conferve fa CQuleur rouge,
& non pas au-delà y mais lorfqu’il en eft privé
par l’efprit de fel , il conferve encore cette propriété.
Le biïmuth & le nickel diffous dans l ’acide
piarin répandent unè odeur de foie de foufre
La diffolution de cuivre daus l’alcali volatil devient
bleue en phlogiftiquant l’air qui lui eft contigu.
La chaux de fer, de bleue qu'elle étoit, devient
fouge en cédant fon phlogiftiqué à l’air.
L’eau s’empare du phlogiftiqué de l’air phlogif.
tiqué & de l’air inflammable , avec lefquels on
l'agite.
La vapeur de l ’eau très-échauffée corrode le
verre & le fer.
D i x - n e u v i è m e P a r t i e .
Faits relatifs a u fyf e m e •végétal.
Des plantes en végétation purifient l’ air qui
* été phlogiftiqué par la combuftion des bougies
, par la refpiration, par la putréfaction, &c.
Elles abforbent le principe qui contribue à la
putréfaction, & qui répand une odeur puante.
Lechamaenerion abforbediverfes efpèces d ’airs ,
& profite le mieux dans l’air inflammable.
La lumière eft néceffaire pour mettre les
plantes en état de purifier l’air j mais l’air pur
n’eft p r o d u i t ni par la lumière ni par les plantes s
mais feulement par la purification de Pair impur
auquel les plantes ont accès ( 25 )•
( 1 y ) C e c i eft une e r reu r , car plongées dans l’eau le*
feuilles donn en t par e lle s -m êm e s , & de leur propre lu b -
ftance , de l’a ir viral.
L’air eft filtré à travers le corps des plantes.
On trouve de l’air pur dans les veffies d e s f u c
u s ,
La matière végétale verte , ou c o n f e r v a m i -
n im a produit de l’air pur à la lumière du jour.
La chaleur ne fait pas le même effet.
Les femences de cette plante flottent dans
Pair.
Elle ne paroît pas bientôt dans l ’eau de pluie,
ni dans l’eau diftillée.
Elle ne paroît pas dans l’eau jufqu’ a ce que
l’air fixe qu’elle contenoit en foit chafté.
Les pommes de terre font favorables à la production
de cette fubftance végétale. Les oignons
lui font contraires y de même que le fang, la
graiffe, le fiel & le jus de viande y il en eft d$
même auffi des fruits.
V i n g t i è m e P a r t i e .
F a i t s r e la t i f s a V é c o n om ie a n im a l e .
L’air eft en différens états dans les veffies des
poiffons en différens temps.
Le fang exerce une forte d’attraClion fur le
phlogiftiquej & lorfqn’il en eft faturé, il eft d’ une
couleur plus obfcure 5 il attire le phlogiftiqué à
travers le f e r u m , & malgré l’interpofition d’une
veffie.
Les fubftances animales en fe putréfiant don*,
nent & de l’air fixe de l’air inflammable ; mais
ce dernier eft épuifé par le premier.
La tranfpiration du corps humain ne vicie pas
l’air.
Il ne fort point d’air des pores de la peau.
Les animaux meurent fubitement dans Pair nui-
fible.
La bile cyftique donne une grande quantité
d’air nitreux, lorfqu’on la fait diffoudre dans
l’efprit de nitre.
Les fubftances animales ne fe contractent
point dans »leurs dimenlions en fe réduifant en
charbon. O 0 0 x