
trentième , des effets de l'air fixe: fur la végétation
& fur là couleur des feuilles; de rotes :
la trente - unième comprend des ■ ■ Qbfervatioîas
relatives, à la prodn&ion 5c àûa nonqwoekéiion
d'air dans di ver Ce s circonftinces? -n la ^trente-
deuxieme eft remplie d'obferyavions . diverfes ;
ce la tr e n te-.tr o ifièrn e ou dernière , contient les
expériences faites par l’auteur depuis i ’impreflioo
d une partie même de ces deux derniers volumes,
fur 1 air fixe , l'air nitreux, l'air acide vit.coli-
que , & 1 air acide fpathique. Le fécond volume
ou le cinquième,de toute,la collection d'ouvrages
ou-de feétions fur les diffus n tes ^efpèces! d'air ,
eft tout entier çonfacré aux diverfes recherchés
fur les airs, communiquées à Prieftley par fes fa-
vans correfpondans. Il contient, fous le titre
ü-tAp^ndix. & fous huit mémoires , des lettres
adieiiees au phyfîcien angiois , 8c. remplies d'ex-
periences curieules ou intéreffantes., La première
eft de M. John Warltire , fur. le pouvoir réfraélif
de l air inflammable , 8c fur fa combuftion dans
un récipient plein d'air au-deffus de l'eau : la fe-
cende, de M. T. Henry fur les effets de. l'air
fixe pour la confervation des plantes, 8c fpé-.
ciakme.nt des fruits : la troifième:, de M. Lan-
driani fur fon endiomètre : la quatrième, de
M. Voîta fur fon ouvrage relatif à l'air inflammable
: la cinquième , de M. Hey , fur l'acidité
de l’air fixe : le numéro fîx contient deux lettres
M. Bewly , l’une remplie d'qbfervations fur
i air fixe , l'autre fur l'ignit-ion fpontanée du py-r
rophore expofé à l'air atmofphénque : le numéro
fepe eft une lettre de M. Magellan, fur quelques
expériences relatives aux phofphores, fur fa
méthode d'imprégner l’eau d'air fixe , & fur fes
endiomètres : enfin , le huitième eft une aiitré
lettre du ^ même phyfîcien , contenant la def-
cription d'un appareil de verre pour faire en peu
de minutes & avec très-peu de dépenfe, des eaux
minérales pareilles à celles de Pyrmont, de Selrz,
&rc. : cette dernière lettre avqit été publiée en
particulier en 1777; c’eft M. Gibelin qui a cru
devoir l'ajouter aux morceaux précédé ns , àinfï
c|u. il ^Fait des deux differtations de M. Fontana
fur 1 air nitreux 8c fur l'air déphlogiftiqué. Le
traducteur a terminé ce dernier volume par une
table des matières, très-commode 8e très utile,
puifqu’on y trouve à chaque article, non-.feule*
mem une lifte des découvertes fucc'èflîves de
M. Prieftley , mais encore les différentes notions
que l’auteur a acquifes en différens temps fur le
même fujet, 8c qui font néceÏÏairement éparfes:
dans ces cinq volumes. Cettè table générale 8c
raifonnée, dit le traducteur dans fon avertiffe-
ment, fuppléera fuffifammsnt à l’ordre que l’auteur
n’a pu mettre lui-même dans fon ouvrage ,
parce qu'il a publié fuccefîivement fes découvertes
à mefure qu’elles ont été faites, 8c elle
remplit en effet très-bien ce but utiles
Malgré les craintes qu’on auroit pu concevoir
d apres les deux derhiers Volumes* Xfii do&èi’r
Prieftley , 8c lâ> préface qu’il y à placée , de lè
voir renoncer à foh tra v a il8 c abandonner une
carrière déjii fi bien remplie; ce célébré phyfî-
çien , tout occupé qu'il étoit, de fpécuîktions
métaphvfiqiïes d’un tout autre genre , n’a -peint
délaiffé fes recherches i fon goût pour les expériences.
ft & le défit de pourfuivre& d’achever
plufieurs points encore incertains , ou feulement
ébauchés , l’ont porté à continuer, 8c il a dù-
blsé. un fécond ohvràge quelques années après
cèlui .que «eus venons d’annoncer , fous Je-titre
d •.«expériences ' & obfèWmwjis ' fur differentes Vrak-
chef, de fld-phyjtquè j il' eft éh trois Volumes,
fèsedemxpfeh-aeri •'donrjés? eh 1777 , & : le' troifième
en 1781. Le citoyen Cibèlin eh a «donné la
traduétion ’en ■ ly&'b.èc 1785 : elle-forme $ vol.
fc-12. : :8c.quoique" cet-1 ouvrage né paroiffe plus
fpéciale-nènc & exclufiveinent, > de ftiitë à ..faire
c-ontioître les: propriétés^ des- différentes eüpèces
d’air , on* y trouve cependant ■ un- grand nombre
d'expériences fur les fluides éîaftiques, puifqtie aii
titre quen.oùs venons d'énoncer,Le trou vent ajoutés
ces mots avecune continuation des oèférva-ttons fur
l air : on peut même regarder avec l’auteur
lui-même, comme une fuite de fon premier
ouvrage , -qui confifte alors en huit volumes in-
î2. Le premier de; ces trôis nouveaux volumes
contient 24 feétions', renfermées fou-s le‘ :tiü?e
de pàmftrè partie ^ de ces 14 feétions j lès 7 premières
ont; trait à l'acide du nitre 8c à l'athni-
treux : leurs' énoncés" font-relatifs poiir"la première
partie à l’acide nitreux 8c fa couleur 5 la
deuxième , à la vapeur acide nitreufe j" là troi-
fième à quelques phénomènes de la diftblution des
métaux dansTacide nitreux i la quatrième 8c lafep-
tième aux changeme ns 8c aux propriétés diverfes
de l’air nitreux 5 la cinquième à l'eau , imprégnée
des vapeurs d'acide nirrêax la fixième , à la confervation
des fubftances animales -dans l’air nitreux
: les cinq feétions fuivantés, depuis la huitième
jufqu'à la douzième, ont pour objet l'examen
de plufieurs propriétés de l'acide marin,
& fpécialement de fa couleur, de fon imprégnation
dans diverfes fubftances terreufes-, de l'effet
produit fur l'efprit pur ou combiné de fel par une
chaleur longue 'dans des tubes de verre fçeilés-,
dé.- la'deftruétion de la couleur de différemes
diftblutions faites par l’acide marin. Les treizième
8c quatorzième feélions traitent de l’acice
vitriofique 8c de l’air acide vitriolique ou
acide fulfureux ; la quinzième de l’acide du
phofphore ; la feizième de la poudre noire,
prçduite par Imitation du mercure 5-la dix-fep-
tième dè l’agitation du mercure pur dans; l'eau j
la dix-huitième de l’effet produit fur ce métal
par une agitation de longue durée ; la dix-
neuvième de. la: conftitution. ou de la nature
intime de l’air déphlogiftiqué , dans laquelle
l’auteur abandonne fon i4ée: de la formation de
cet air par l’efprit de nitre 8c une terre'4 pour
pehfér qu’i'nÛèpendunymcnt dé( l'a terre l’acide^
vitriofique f où àq moins un.’èaciei'e , pii' au't.v^s-
fiifiïfancês analoguès à ces deux acides, 8c exillant;
comme lé nitreux dans l’atmofphère , forme l'air,
déphlogiftiqué. L.a vingtième feéiion parle dei
cet air, extrait ' de, differens minéraux : les vingt
unième ^'vingt-deuxième 8cyingt-troifième, delà
prodü.êlion de cet air par l’acidë vitriolique, traité
avec le, fe r , les aptres métaux , 8c :1e s; te.rreÿ y
enfin, la vingt-quatrième 8c dernière feéiion i
offre des tentatives • infiuèbaeufes pourJobteniif
de l'aïr déphlogiftiqué, par le moyen deff'efprit
de fel traité avec diverfes fubfta.nces. y . ,
Le fécond volume, ou la fécondé partie , contient
feize feétions 8c oh appendix de neuf ou dix
pièces envoyées à l’auteur ipar différens phyfi-
ciens, 8c dont la plupart roulent fur les propriétés
économiques ou mëdicamentêufes dé' Fair
fixe. Les neuf premières feétions ont pour objet
dis expériences fur l'air déphlogiftiqué , fa comparai
fon avec l'air commun , d ’amélioration de
celui-ci parla végétation, la quëftfon 'de fa voie
s’il y.a de la terre dans l’air déphlogiftiqué y
l'influente de cet air, ainfi -que celle de l'air fixé
diffous dans Feau 8c: baignant les racines des'
plantes fur .leur végétation, le dégagement de
l’air pur ‘dfe 1-ëau j la :dixième' feétion eft con-
Lcrée à l’air inflammable, cz la onzième à l’air
fixe. La-douzième; contient des expérience^ fur
la crème de taitre j la treizième de s- obferVations
fur des fubftances expofées à une chaleur de longue
durée : la quatorzième des expériences' fur
Téleétricité j là quinzième des : expériences diverfes
, 8c la feizième celles- que l’auteur a
Fîtes depuis l’imprefiion des feétions précé-f
dentesi ; l
Le tfpifième volume, ou la troifième partie de
ç,é‘dernier ouvrage de Prieftley dans la période
qui nous occupe, offre trente - trois fec-
tions, ; plufieurs d’entr’elles font relatives à l’air
déphlogiftiqué. , fourni par les plantes, parla
matière yerte végétale formée dans l’eau, à
l’air de la pûtréfaétion dans l’eau ou dans le mercure
, à l’air inflammable produit du foufre 8c
du fer humeétés. > ’ à l’air forti par la peau, à
l’origine de l’air fixe forti par la peau , à l’origine
tde l’air fixe forti par la refpiration, à la
! nature , à l’emploi de l'air déphlogiftiqué pour
cetté formation , à là rèfpiration des poiffons , à
la ehnftltutîVn de l’air - nitreux , à fon mélange
■ avec l’air opmmun , à l’air nitreux déphlogiftiqué.
j D'autres feétions ont pour objet la produélion
• d’air inflammable par l’air alcalin éleéi.ifé, la,
i grande volatilité du mercure, la préfence de l’acide
, nitreux dans kS chaux métalliques , le mélange
j des acides vitriolique 8c nitreux , l’air acide marin
! 8c l’acide marin lui-même , diverfes expériences
! éleétriqués, le fon dans/différentes efpèces d'air,
. quelques expériences faites pendant l'impreffion
même de ce troifième volume, 8c plufieurs lettres
| de<; correfpondans de l’auteur. Latrente-dèuxième
' feétion de ce volume a fur-tout un droit particulier
à nousintéreffer: C’eft une récapitulation fommaire
, de tous les faits, les plus remarquables contenus
1 dans les huit volumes : c’eft un expofé précis de
I toutes les découvertes du célébré phyfîcien an-
; glois. Prieftley. annonce dans la préface de ce
; aernier volume, qu’au lieu de donner une théorie
• générale de toutes les 'efpèces d’air, 8c dès tabler
d3affinité , pour expliquer les phénomènes auxquels
i elles ont quelque part, ce qu’ il renvoyoi.t encore
i en 1781 à. dre nouveaux progrès dans fes recher-
• ches, il a pris le parti de préfenter tous les
;faks .qu’il a découverts ’ fous ia forme d’une
répapitulatiôn fommaire , afin d’aider tout ama-
| teur de la. phyfique à former une auffi bonne
| théorie que celle qu’il pourroit offrir lui-même :
j car , dit-il , ce qii’on entend proprement par
| théorie exclufivemeat à l hypothèfe, n’eft qu’un
-nombre de propofitions générales , dans lefquelles
j font compufs tontes les propofitions particulières
| qui fe déduifent des expériences individuelles. Le
fommaire rédigé par Prieftley étant la meilleure 8c
I la plus exaéte notice qu’on puiffe avoir de fes
j travaux 8c de fes. découvertes , il eft néceffaire
! de le confîgner ici : on en connoîtra mieux toute
j Pimportancé'dés fervices rendus à la fciencepar
{ cet illuftre phyfîcien, 8c la différence de fes
| recherches Sc de fes vues d’avec celles du chi-
miftefrançoisqui ont fait l’objet de là période pré-
| cédente : on poura mieux comparer la marche
lente , progreflive 8c mefurée de Lavoifîer , à
la courfe rapide mais inégale 8c fautillante du
phyfîcien angiois. J’ai ajouté au texte de l’auteur
quelques notes dont on connoîtra bientôt
le but > elles font en plus petits caraéfcères.