
*
rArir , elle devient noire , caftante 3.3 livres de poids par quintal > i°. des& c oaucpqeuaiuerxt ;; dleen tf e,r achuagumffeénst ednatn ds el 'a3i2r £vi tpaolu fre fcoenndt eyn t3 ,P ,b rdûu
13e0r à &35 pdoeu lr' ecaeun tf odrem pelnuts qduee ll'éet hmioétpasl ; q4u°i . plè'éfe- tvhieienpts bdreu nf e&r chnaounf faét taivraecb lele j iclo cnotnaftite dnet al'laoirrs d uen
•pfetu u dn'ia i>r 5fi0x.e u ,n o auctirdee lree iiubrlcer,o cîot mdm’aier lvei tvailn qauigi rse’y, omuaTtieoanu dfeo rit'ee t,h iaocpcsé lèmraer tfiianl gpualriè rle'emauen >t 6la° . folre
rFeenr tuensi àp rl'oapcoidrtei onnist ridq'uoex ypgeinuet ;y ucnoen tdeen icre sd i:dffiél-
f2o lucotinotniesn cto ndtiee n4t0 l eà fe5r0 e np eotuhri o?p ds,' odxayngs iunnee > a uitlr ye *t re4u xd 'tarcèisd-ef odrét c, oiml epfot ftéo ;u ti id éocno mprpeonfdé yl 'a7c°i.d lee -fneir
gSee nl’ta ceind ef vouitfrrieo li&qu een c ooncchernet r5 acs ecth aaucfidfées .faev cehc anla
mdeo ilt'iaéc iddee fofunl tpuoriedusx d j’ eaavue tcr aqituéa ptraer lpea fretire,s ddo'neanue afnl édmonen deé dcoe ml'apior fién f5l aomnm la'byl er ,e trouilv ne 'etfolu ptl uesn ltuieir- lpea rfe lr' aelfcta àli l'féitxaet ; dd'éatnhsi ocpest t, ec ed.e qrunii èerfte pdrixoTuovléu tpioanr j2a7 qpuaarntiteitsé dd’'oaxiry gininflea mdme abl'leea ud éfgixaégeés , dinandsiq ucaenntt pceaprttiiebsl ed ed ef erfe 5 rdo'auiilllleeurr se nc e atbefro rpbraéncitp idteé enfot ufuvei-l eonxylègvien ec;h aicqiu el’ ecaouu cahgei td à'é ftrhoioidps, pàa rmcee fquuree ql’ua'ceidllee fdea nfso rlm'aec.i deL 'voictrhiroel iqduee f,e rp anrec ep equut' eflele dcifoinoutidenret tarcoidp esd.’ oLxy'égtihnieo p, s &fe fed irffaopuptr oacuh ec oenllter-amirêem lee ndtees
pmreen dt eà fecsa umfeo ldéec ufale ds e5n ffiat éd &if fdoieu lt'iaotntr afe& fioanit pfarnos
xeifdfeer vmefacerhinc,e ;l 'e8aeu. eenft cdoémcboimnapnotf léee ,f eirl ayv eac ld’aé-
lg’aégtaetm de'nétt hdio’apisr 5 in9f®la.m lam afbolnet e, Sdco nlen ef e|r d ey meofitn sà' ldèlsa iar cinidfleasm, mpaabrlcee qquue' elell ef ecro,n etnie nfet =d§ ifdlo'élvthainotp ds aonus trois pour cent d'oxygine : la quantité d'air inpfloamrtimonab
dle'o'dxéyggaingeé ef idxéétee rdmanins eu ne xmacétteaml 5e n,1t0 J-a. plorrof
; fqeu f'oornm trea diaten sd cue f cears reofut gfeo npdaru l,’ elaatuh,e lli'eéuthxi o, pdsu rq u&i fcaacffea npta r lca' etfrte mcepte éjt aatu fqliu lee sl 'acociuecrh perse nexdt éàr fiae ufruers- dq'uuen f oanci einr tdéroineunre n: tq-uelalneds mono ilne sc dh'aauirf fein ,f lla'métmhiaobplse afoinrfmi ép aàr lfea fruercfuaicte > pcé'enfètt rpeo uJar mcealfaie q quuei dse' apdeotuitceist llaa mtreesm dp'ea cii ecr' edfte vaiuefnfin eenn t reaxiftornêm deem teonutt edsu rleess vpaar
riations de propriétés dont l'acier eft fufceptible (qüùiY'oànn tm-Ioesd bifeiefo lian sfo armuxeq dueesls i nofutr luems ednesf ttrinaen.c hans, Nous
n'atons donné un extrait de ce mémoire que
pour faire voir combien de détails intérelîans
Lavoifier trouvoit dans l'expofition des combi-
naifons de l’oxvgine avec les corps combuftibles :
il eft vrai que le fe r , par fes belles propriétés &
fes grands ufages, eft'un des combuftibles métalliques
qui méritent le plus d'être étudiés dans
toutes les modifications dont fes combinai fous
font fufceptibles.
Dans le volume de l'académie pour 1783,
Lavoifier, fans offrir des découvertes Taillantes,
ou des recherches fuivies comme dans les années
précédentes, s'occupa de l'examen des théories
anciennes, ou de celles que quelques chimiftes
célèbres propofoient d’y fubftituer , & qui diffé-
roient de la fienne. C'eft ainfi que dans le vingt-
fixième mémoire dont nous failons mention , il
donne dq nouvelles réflexions fur l'augmentation de
poids quacquiérent en bridant le foufre & le phof-
ph»re , & fur la caufe a laquelle on doit Vattribuer.
On voit qu'il y a pour objet de réfuter l'opinion
que Bergman avoit propofée fur l'abforption
de l'air vital par le phofphore, & qui confiftoie
à dire que cet air en le combinant au phlogifti-
que du phofphore , fe changeoit en chaleur , St
fe fixait fpus cet état dans ce combuftible , devenant
alors acide, & contenant plus de chaleur
fpécifique.'Lavoifier combat le chimifte Suédois,
qui, fans être véritable adverfaire de fa théorie,
pou voit cependant entraîner l'opinion des favans
! dans la fingulière modification qu'il y apportoit.
Si la chaleur étoit pefante , Lavoifier obferve
que le . phofphore en s’acidifiant devroit perdre
du poids, puifqu'il perd beaucoup de chaleur3
cependant en brûlant du phofphore dans un flacon
épais à l'aide d'une lentille , il n'y a eu aucune
perte de poids 5 une livre d’eau en fe gelant n’a
rien perdu de fon poids, quoiqu'elle ait perdu
autant de chaleur qu'en dégagent quatre-vingt-
douze grains de phofphore en brûlant. Les expériences
de Crawford , de Wilcke & les Tiennes
propres, prouvent que la chaleur dégagée pendant
la combuftioa du phofphore, eft beaucoup
plus confidérable que celle qui fe fixe dans lès
acides. La théorie propofée par Schèele 8c
Bergman eft bien éloignée de la fimplicité 'de
la clarté dé celle qu'il adopté 5 elle admet plu-
fieurs fuppofitions gratuites ; il fe plaint -que
les chimiftes, préoccupés de l'exiftence du plogif-
tique, réfiftent à l'admiffion de la doèlrine claire
que fes expériences l’autorifent à profefler. Il
jette à la fin de ce mémoire un nouveau jour fur
les réfultats des combuftions > il en diftingu*
trois principaux par rapport à l'état des réfidus
de la combuftion, ou des compofés formés par
la combinaifon des. combuftibles avec l'oxygine >
ces réfidus font, ou fixes & fol ides comme le«
métaux' brûlés., ou les chaux métalliques, ou
afilformes , comme le charbon 8c. tous les com-
pofés charbonneux, ou enfin aqueux, comme
('air inflammable & toutes les fubftances qui le
contiennent.
Le mémoire fuivant, ou le vingt-feptième de
ceux qui tiennent aux découvertes & à la théorie
de Lavoifier , eft un examen approfondi, &
une réfutation févère du fyftême de Scahl & fur
tout des modifications qu’on lui a fait éprouver.
Lavoifier, perftiadé par l'expérience de près
de dix ans, que fi les chimiftes réfiftoient aux
pieuves qù'il n'avoit ceffé d'accumuler pour faire
adopter fa théorie , cela dépendait, en grande
partie , de l'habitude ancienne;, des préjugés,
de l’efpèce d'attachement prefque religieux au
phlogiftique, & delà p are (fe avec laquelle le
plus grand nombre des elprits repouffe lès idées
nouvelles , fentit la néceifité d’attaquer avec vigueur
cette théorie, qui fembloit être une forte
d'idole pour les chimiftes , fis dè la renverfer de
fond en comble. Tel eft l’objet de les réflexions
fur les phlogifiiques , pour f rvir de développement
a La théorie de U combuftion & de la calcination ,
publiée en 1777, inférée dans le volume de l’académie
pour 1783. Il entre cette fùs dans de
grands details fur la théorie du phlogiftique. Il
la fuit pas à pas j il faiftt, pour ainfi dire, 5tahl
corps à corps, & ne le quitte qu’après l’avoir
terraffé de manière à ce qu’ il lui (oit impof-
fible de fe relever. L'admiffion de cetre théorie
lui paroît une erreur funefte, tenant à la mau-
vaife philofophie qui dominoit dans plufieurs
genres de fciences. Après avoir donné une notion
exaéte de cette théorie d'après les ouvrages
de Macquer qui l’a le mieux décrite, & le plus
long-temps fou ténue en France , il fait voir
quelles fingulières modifications , quelles variations
elle a éprouvées parmi les chimiftes fran-
f ois , & fur tout par les opinions de Baume qui
a multiplié , fuivant le befeinqu’il en ayoit pour
fes explications , les efpèces de phlogiftique.
Depuis les découvertes fur la calcination , l’air
fxe dans les métaux, la combuftion, les fluides !
élaftîques, les hommes, jaloux de la gloire de
leur iiècle & de leurs concitoyens, ont combattu,
quelquefois même avec les armes de la
mauvaife fo i, la nouvelle théories il y en a
pour qui' tout ce qui eft nouveau femble n’être
pas vrai, ou tout ce qui eft vrai n’eft pas nouveau.
Macquer bien éloigné de cette claffe de
détra&eurs, en adoptant les faits trouvés par
les modernes, a voulu les lier avec la théorie de
Sthal ; il a fübftitué la lumière au phlogiftique .•
à la vérité la théorië qu'il préfènte à cet égard,
dans la fécondé édition de fon di&ionnaire, donnée
en 1777, n’a plus de véritables rapports avec
celle qu’il avoit long-temps profeffée. Le phlogif-
sique n’y eft plus, comme il avoit toujours été,
¥ie combinaifon de feu & de terre fubtiie y ce
n*eft plus le phlogiftique de 5tah! > la lumière
qu’il y fubftitue devient le précipitant de l'air
pur , ou elle eft féparée par lui 5 mais cette
idée eft démentie par les laits , puifque la litr
mière ne revivifie point toutes les chaux métalliques
: d’ailleurs même , dans* cette hypcthèfe,
fans preuves pofitives , il y auroit encore deux
phlogiftiques ou deux lumières , l’un pefant,
l'autre fans poids. En effet fi l’on compare la
réduêlion des chaux métalliques fans addition , à
celle où le charbon eft néceflaire , dans le premier
cas, c'eft du phlogiftique fans pefanteur qui s’y
unit ; dans le i'econd c'efl du phlogiflique pefant qui
s unit a l'air &du phlogiftique non pefant qui s’unit
en même-temps au métal. Tantôt ce principe fe
combine aux corps combuftibles, & tantôt à l'air.
D'ailleurs l’air vital ne fechangepoint en air fixe ni
en air phlogiftiqué par la calcination des métaux,
comme le prétendent les physiciens anglois ; ici il y
aerreur de fait, puifque l’air vital eft réellement
& totalement abforbé. Si le phlogiftique 51 la
lumière font la même choie, comment ne palfe»
t-il pas i travers le verre & ne réduit-il pa«>
toutes les chaux métalliques ? La couleur & la.
faveur qu'on attribuoit autrefois au phlogiftique,
font prefque toujours contraires à ce fyftême f
la caufticité étoit tantôt due à fa préience , 8c
tantôt à fon abfence j en un mot, il étoit pour
les chimiftes un Proté-e changeant 8c variant fuivant
leur volonté. Après avoir attaqué ainfi les
bâfes, déjà chancelantes, de la théorie du phlogiftique
, Lavoifier, qui n'admet que des raifon-
nemens rigoureux , expofe de nouveau , & dans
un nouvel ordre, fa nouvelle doétrine dont il
pofe, d'une main ferme Sc allurée, les fonde-
mens fur toutes les expériences qu'il a faites de*
puis plus de dix ans. Lachaleufeft, dit-il, libre oa
combinée î les corps font dans trois états aiffé-
rens. en raifon de 1?. chaleur qui leur eft unie 5 la
chaleur fpécifique augmente à mefure que les
molécules des corps s’écartent i le thermomètre
indique le déplacement de la chaleur , & la p©r-
tion qu'il en prend, mais non la quantité dégagée ;
l ‘inftrliment décrit par la Place a feu) cette propriété
j les fluides ëlaftiques, en pafî'ant à la liquidité
ou à la folidité, lai fient dégager la matière
de la chaleur; l'air vital eft un de ceux qui ea
contient le plus > il doit donc en lai fier dégager
le plus, & c’eft ce qui a lieu dans la combuF
tion. Ce phénomène confifte dans l’âbforbtion
totale de l'air vital , l’augmentation de poids
du corps brûlé égale à la perte de l’air ,- le
dégagement de chaleur & de lumière ; l’air
vital y dévient ou concret comme dans la corn- .
buftion du fotîfre;, du phofphore , la calcination
des. métaux j ou bien il reftè encore fous
forme fluide élaftique, comme dans la combuftion
du charbon ou de toutes les fubftances qui
en contiennent plus- ou moins abondamment.
Dans ce dernier cas le charbon fe difibut daoe
L U z