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bône 8c fi les pnr*^ph‘4s<;l*pr^féd5iBS ft*erty©ff$Mnt
pas déjà la plus gran4«t;payie. Il no us ffiffira
pour terminer celui-ci , de faire quelques ré-
♦ fléx ions fur la cfryerfité de. ngtÈire peuvent
apporter dans tes? ckark&n s- d^uns^nÆm^ efpIteï
Ie$, différons précédés pratiques pour les' iro tenir.
Il ne peut pas être quéfudn ici'é des divertès
mancèiivres fnivie^.én grand dans l’art du clvarbo-*
nier,. ’§è qubâoi-vedt^dohn^nailfanceiaux- vaji^cés-
dont-oh S'occupëà çèt .ë^et a ?éte è>spGf^dejà
pluïîeurs fgis* foit dans.cet".article., foit dans^celui
du carbone;. Mais on s’att.ichërià quelques Opérations
ychimiqtiés qupfqi3>d^T^t p & r - a *
b ';naturëif des;-' charlotte , .YÎ^^nùàr.c-s 8c ûesvà-
rjatiofis'dont il e ft iMporraqt • dôi|a|ifr la caïufe
m F<$rigioèJy. -pour cqâfevgfr k s propriétés ' l'ês
I p! u>.finâlicres les ni^ns'Tbnmie s. âè que iques
-. cMicons. J’ai.f& t v.y %t£fSs. plgkqliïs'djd'ïèi-tatiôiiS'
• ,.iur des-'anjtlyfé^xaéles' dë^ Éiatpïes^nénudes &
v%é talés , 8c*'fti.r-tput;d;.\û§ le s* %é cher dits fur le
fiifi* /kju’erù les £tfiitiri t. à"fe u Sûd oli ÿ u ' baye
rt , 'oivobfeffroip*pédant leü^ccnverlicFC éfli
'charbon. , ' le dégagement,,fucc^if ^le pluftsy^
matières conférées ^rdi&urëmf^r. comme fixés-
dans les opr rations ordinaires , lotlqu’on ' les
élevoit à des ternpératures très-hautes. Ainft,
lorfqu’on charbone le faug, les -chairs , en les
tenant dans '.dès ijC-reMets ro ug is - pe n u an c l o n gA
temps, & en.les agitant fans _ce£feon réduit
en vapeur l’acide phdfpffor fqtié , la’ foil;le, les
• lels ne litre s , & ' l’püconçoit- que, les charbons
qui réfultcHt de Sces procédés doivent,-être fort
dilferens de ççux qu’çfn ^ obtenus jutqii’ici. La
même pratique employée pour les, végétaux peut
donner‘'naifiÜÉce' l : de$- charbons légalement diffë-
rens de .ceux -qû-bn a connus jufqu’aéhièliem ent.
C ’eft àinfi que le charbon du fang fortement &
■ Johgstemps chauffée, quTireu d’êtrë ridir •& de
contënir l’oxide de. fer; enveloppé & ;méle^o'u
même- cümbin^qye'd* ljss fë1s"& les térrë$. guvi
ràccornpsgncnt'j Comme ce là à’iiciv'dans les>na-
lyfes ordinaires , offre un réfidii.-peu falin j peu
charboneux & un oxide de fer brunâtre , ;.dé-
triçhé\des autres principes, fondu, cryiVallifé & ,
polyèdre. Il eft vrai que, dans le cas .cité:, ilTemble.
que le produit lobténii'ait plus de rapport ri/ric
ries cendres qü’ayec du cÆâréd^ prûpteméiît dit.
Mais il faut obier-ver qu’avant même d être
affiené a l’étït'descendre f le charbon., dir. fang-pré'A
paré j comme il vient d’ê re dit , diffère ilngu-
lièrément de èeliii qu’ oril obiqniü-é& décrit juf-
qu’à préfentv les chinufiëfV-dafis leurs^analyfçs or-
dinairès.éeAinfi donc cetté remarque appliqueéi
a-- toutes'des matières 'organiqiîés qu’da peut
réduire en charbon à.ans?Mes laboratoires des
cijimiifes , -doit - influer fur l’attention qu’il; .
apporteront à cés opérations , &-les engager à déterminer
aveç plus de foin qu-ils ne'l’ont éneore
fait, la différence de nature que^préfentent les
ç.Urhcfts fui va ut là- manière de lés ôbteifir^ • ij
c I I A
§. V . Dè FeincPyfc'èhfon.'que des. chârbons.
A yÿir cômmefit îes-chftçiiles>'on?pf^d^%f^
qu aujourd hui a i analyle nés chuiïbo.-.s , en jerc.it
rente de croire qu'ils ne s’en font eb$lle* que très-
pi u m e upls fe fon t'rbB|lmd la fimpfë
cpmbuflicn. tin cote cep henomène aufii peu connu
1’étóit ^utrefefi^ÿ a-'t-il été lo a| - temps
5 pCéTqùe^tentièréftient péfeiii du inutile pour la
; chimie , puifqtie ,léé. àirtifies q|fi .rér«\.pipyoiefit
. fi -(ouvent comme moyen de faira da:'i'eiï , & de
procéder à ranalyse d‘autres corps étoient bien
I^îpïgnqs. i,.d'2" fQppcpstHîec que ^céjt-^^coni^mbh
^exaé|é^.p'ouf;^onr.q|fre Ja natu
# Tant qu ’ils l’o ntl aille b; nier à rair & (ans fonger
aux moyens d'eo recueillir le produit ’, il lniV:a
été impofilbl^de favofr eequi ie pafte dàns çé.tte,
imp o r tan re opéi a t ion. Us s’ecoient tous b c; niés à
‘pénfer que-la décqmpôfirion Ües;çAt^P«.j pendant
leur coitibufiion, n^exoït que le p adage de Ic-es corps
ou plutôt du phiogidiMiie ou Lu hxi qu'ds admet
l oient comme la ba(e cle leur compdfition à
l’etat de feu libre. Mais depuis qu’on fait que le
carbon e fe. fon d da ns l’ài r vit? I , qu’ il ré fuite de
cétte^co^ibinaifon opérée par i.’aéfipn même de là
côjr.buitî'éf) dü.charo&tij un acidè ronamé acide çqr~
^bojziquc i^ dans l-axamppficion duq^j^iè- carbone
fentue tpütêntior & fans alter-tion., il eft facileàle
. concevo r qu’en -faifanc une co-'..buil ion des r/r.zr-
bons fous des c Loch es ■ pleines d’air vital , ou à
l’aide, des -corps déjà bru les' qui contiennent de
r.oxigcne facile, à enlevermar le carbone | & dont
là baie n’ai't aucune; affiuité;avec les principes fâ-
lihs , perreux ou métalliquesycorhbinies avec1 lé
carbone -dans les charbons -, il eft poffible 'd’ap-
pré.çier avec' précifion ti quantité réelle de; car-
bcn’e contenu dans une quantité T.terminée de
charbon qu on fe.propofe u e^minèr. Cependant-'
cetc'eiôfH ration présente dans la ïi'i-at’qné déétrès-
grr-ntLs difficultés. îî faut être filr de bmUer complet
te ment tout le carbone i.V mé 11 rèvc o n féquernb
'ment plus d’air vital qu’iLn^n feibVif abfolument
nécèfiaire :-alors cette qivantité- è'xcédente de ÿ|ff
oxigène , devient un ciiüolvam: dans lequel plu-.
fiéurs des maté riaux contenus 1 dans le chai bon
peuvent fe ,difTondre^ en foi te qu’on n’ c b tiendra
le réfulu qu’avec’pe’rfe.-'Si vous n5eiiâpîoyez Pas au
contraire rficV d’air vital, une portion gu caibone
n’eir pas b)-Li:éé/& le refidu en retlc'pt. tblijôprs
a (lé z alors ptyjj;' rendre les. rélultcts finexaéiS.
Cçmms'on fait cette opération danSmne cloche
aù-de(îus du mercure, on cfc obligé .d’allLimer
le charbon a-véc dû phofphôié & dé 1 amadou-,
ces dègx corpus étrangers, quoi qu’en retue quan-
iité , altèrent un peu les rëfultats ÿ- fur- tout .l’a-
madou par' ia porti o ri d’acide ca rbon i qu e qu’il
ajotite en brûlant à .celui qu’on dólt obtenir fee^’ .
pendant on^eftjiarvenü à ("avoir.ces* qu’ilæb fouib
nft^ Jfi oit pëuÉ dé falqûér'ce qui lui gpp'àrfi e nt :d f i l
. C H A .
çeçté, cpà>bi)ltioç. Loifgü'’qn eufôy^^cidp,, .cgr-
b^ntqiîé à i gide d’-uiie'difibluëi©^^^ cfà|c3li cauf-
tiqtie 3 ieàéfiuii ,fa^m& feiiteùx
paroît,'&%n ne pèiît plus lë.Ee'êtrèiîli}'. l ’piis;.ces;
obfracles moneic"nt que"là;com/buihion du chjirbort
ne pctïçfe-ryii,-;que-pour recpiinoitre la qu imité
de carbone contenu dans ce produit, & que ce
iiJeft?pas!û4 iVr tes aiitrespriftcipes de c ê
c o n i p o fegqà’ e \\e doit ’être ètîTp}d^ëêbCè;fi^à*-nf|
font Connus . àv'cc prç'cifipn que \yx. d’autres,
moyens ci’analyfe , & fûivtout ■ en ie^•recueillant
après î« co n million lente0, fa’fe-^bu qtt\rèrt ou
£ v e ç / f . à véritable marnère de
faire cêtrè- .opération pour -Te pfci urer dès|
. rçend^; •pures /&rJ'qùf tfâienf ÿerdtu aucun des ;
principes qui doivent les ccnlticuer , c’eft de'
brâlêr l£^/8$rb& ri\ réduit eii f’i^gmaus ou^menie
efi-pcuidre' dànS'uu ya-fé.de \ eiu-e rn'^f, .dans■
un vafe d’argent ; Ms^titros inévr.u-X foùrniroicnt
queIqiïc''S^oi-t^tà.Cbxjd.^étràn^^-p^^àdrès«l
Cn fait allez , d’après ce qui a'cté dit , tant dans
cetai'tkie qu’à .celui du •^dS^«ç*.qu’itne faut pas|
f#!te roug-ï''ti-obTo%"tempsi;m. agiter toi%mênt
les cendres du ckdm gn queî’ôh brûle , (i l-cn veut
qti’eil.ds ne pei dent gucun -de leurs -principes 5 fans
^1 ’ gri-ca,.i;'lî'xe--%u*èj;tes ^onticnneiit"
s’en evap'êré' 3 ' 'àin'fi,; que plufîeursw des.-iels
neutres. Lorfque lè^s"'ƒ d s >sfo nt faires ave ci les
foins- indiques , on h s traitepar l’alcool, l’eau
froide-, Têatf- chaude & les acides., comme on l’a
dit au m o rt cèrmreiï Ainfi, lès dèLjxicëmbuflioÈs ,
rime dans ces vaifieaux k nriés"-& avec une quant
tité -cenmie d’air vital pur , d’aurrèà bàir fims un
trop'grand feu , ni fuis une grande agitation, fuf-
1 filent | là rigusiir pour^btenir tous;lés principes
des cluifhôâs' &z pour en fi ire une anal y le ex;, cle.
TJd première donne la dofe du carbone 5 îa ftcoude
fournit les principes im-rruiv , fi’ins & métal
Üques.
Nous ne compre nons point dans un dés rhéno-
fi||| e s d e i ’a n$iylè|d u ch a riwnrkj à kl vpro^ri é t ^ cp 1 ’ i 1 -
I de jdôn’ber du gaz hydrogéné lorfqu’on le
chauffe dans des appareils fermés', ddlinés à recueillir
les produits g; z -l-.x , parce que- c'en e pro-
priété n’àriparrient pppfiaîi ckàrh ©«fp^ô.p r e me îi t-
dit 5 «jais à l:>n a Ci ion mr i’t ..m , en qu’il' ne
la preieme que iorioue le c h a fb o h q u Q n c liauiïe e i t
rempli i^honilditli C’eff.donc ^lpis qué quelques'
chimifiès ont regardé rh}’drogc-ne co roue un"Ses
pnnc:p;-s ou charbon èc ont étendu t.nfuire le
réfulcat de cette (impie’expérience, jufq:{l’à l’offrir
comine une des .preuves d’une nout elle theoue
dff phlpgiffîque. ,'A'b-fff^p(i^ lîf ^uf^az hydro-
"gèpe^out c‘e |$É ‘Sfànl^voit- attribué'â'asflu fixé^
U .eft certain, que du cfisrbbn bien fec peut être
tenu rouge pendant quelque temps que ce foit.
fans donner un feul ..atome de gaz à rappareil
p neumatô - 'chïin i iqi leb^'
L’air n’a aucune aélion.fur le plus
C-.H A
gr?.;li! jiémbrç des chariots il ei^c^çeper.daiïj;
.]u:'it;«.;5-uas jje très• ihîtns cip.ns l,s iaboraroisés
de pffmigajji s'et^jetiHiledt , & dont les fefiîe
VaiÏ£i!Ï).fon<eu poiifîiére henfee ol. en cv.fiaux-
fr-i us a b. Tutfice j comme on 1 obfene pour
‘ til' i lll4's c<s - cas J ont très -
ji^jr.-lÿui'ide dépo!ë;de l’eau dans la plupart des
$ 'je '\ffns-*K c en % - e s ce 11 e. do : ■ e ; i. ; liy.gtq-';
metn..jue que ces corps dévier , t u: (ulcept'bVes'de
dor.ner cû ,gr.e liÿdtegdue i la riii;iUae;on C'eit
OhôOre 'a'cettceau ab.loi bee/que le char-jun doit la
propriété: de, pétiller qtu ad o n-. i ’a 1 ! Li'me , &ç;. dôL
M:ûier''avqc uffe^ftàmme Bleue phrs ou moir^" fcû--
ffbîtf^ffù i vant" li quarstité d’eau à]U^l a ab for bée', j
mâis^qe'çt^iafltétatipn apportéëdu ckarmn. -par flair:
ii u mine ne J?.eut 'êttp'*èqiï^.)tée au rang de5
■ inojèiis d’efi fifir^lànalÿfé. - ri
'. L ’aèfion'réciproque de l’eau Se du on-,
rhmmc- eff plutôt faite pour être rangée parmi les
procédés analytiques du cAc.-é-a/i. J-fn effet, puifque
le ckarbon' ioix^ de feu décompofe l’eau & que'le
c^b|h&du premier' abfprpe l’^xigène^ dtj vfeco;ui
^cp'mpofé , ^ii rie|i certain qu’bn peu!r..êmp'oÿcr
ceéte e(péce’'de^combafiipff ç^pame celj^ qui c#
^aitôe.P;}r aîr vital %ï pour connôirre d’aoi-ès l.i
quantité d’acide cai bonique formé, celle ’ du éar-
bo.ne contenue dans le charbon qu’on examine..
Mais' cè moyen a ^ujoÿrs'q.^elqù^ çbêfeÿd'e com-
pfi q %d iifiçi l^dans; I o p e^écûtion 5 '
P^cefeiBé-, un appareil quhreçjieille
/avec exaèi tp le l ’àci'dè.éàvboniquà formé , une fé*
parâàiop*exàéfe Sé^diffiéile S S I Ï acid'é. d’avëç
î’èau aboudante qü’il..eqtraûië , ' 3z le gaz ir/dre-
gène qui.^fl^aéié.' D’ailleurs, ce -dernier gaz em-
fporte toujours en dillciutioe une portion plus ou
d'moins grande de carb,fn.e.qui efftpijeft.rait 'pan-là à
fa combinaifon avec l’oxigène & qu’oifr.e"peutJ-:
déverminer que.par une nouvelle coriibufion .clé
ce g.v/, dans i ’a pparei i e u di orn étriqué de Voita. En
(orée qu’en comparanc tous ies Ja roc ridés les uns
5ux.aurre^>^el‘u:i qt|C;cmififte à'^j-uferrie charfon
dans Pair vital , efc pi-éférabie.pour ranalyfe de ce
compofe & pour connoïtre. avec précifion la.
<quantué;de gar.boBe qu’il cpnrient.
. Dans quélques cas l’eau peut fervir à l’analyfe
des par une propriété différente de celle
qui viént- dÿt^e- indiquée , lorfque; lés; j
fopt chargés d’une. afiez. grand,e quantité de lels
pour, que ceux- ci y p M irinfibles;, faiis.qu’il foit*
befom àgSp développer £x_de les mettre à mï par
la combuffion ou l’incinération. Ce n’eft pas fur
J,es chawofis delliiiés aux ufages econosniques & ,
■ Pjeparéf en ^ranffà^cet qffét que ce procédé peut
êtrl piàtiqûej jamais ces efpècesde'chdSons ne
'.contiennent 'de (els d^v.;.!oppés, on ne lès y .trouve
qu’après la deftrmftion de leur carbone, 11 y a en
chimie quelqüq£;ç|tfriof?ï rares.même.pulvéru-
kns^ obtenus apres U demi-cQmbuftjgn ou la