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D E S C R I P T I O N D E S A N T I Q U I T É S D E D E N D E R A H .
S- I .” 0 BS E R V A T I O N S G É N É R A L E S ...................... p a g . r
S- I I . D e l ’édifice du nord ............................................................................................................................... y
S* I I I . D e la porte du no rd ..................................................................................... ....................■ c
S* I V . D u p etit temple ou T y p h o n i u m . .................................................................................................. „
S* V . D u grand temple. . ............................ \.
A r t i c l e I ." D e la forme générale du grand temple, et de son aspect extérieur. . . . . . . ibid
A r t i c l e II. D e l ’intérieur du portique........................... ............................. 2 o
A r t i c l e III. D e l ’intérieur du temple proprement d it. . . . . . . . - . v jÿ c . . . ^
A r t ic l e IV . De s sculptures extérieures du temple.*'..........................................^
S- V I . D e l ’édifice du su d . . : ...................................................................................................................... ^
S* V I I . D e la porte de l ’e s t ......................^ .......................... . ..................................................... /
S. V I I I . D e l ’enceinte de l ’e s t ...................................................................................................... ^
S» I X . Résumé des connoissances que l on avoit sur le s temples de T e n t y r i s avant l ’expédition
F ra n ça is e . . . . : ................................... ^
S . X . Remarques sur l ’antiquité des édifices de D en d e ra h ................................................ ^
N O T I C E S U R L E S R U I N E S D E K E F T E T D E Q O U S .
S. I . er D e s ruines d e C o p t o s , aujourd’hui K e f t ................... .... ........................................................ ^
S. I I . D e s ruines / A p o l l in o p o l i s parva, aujourd’hui Q o u s .......................................................... 66 .
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1 DESCRIPTION
DES A N T IQ U I T É S D’A B YDU S ;
P a r E. J O M A R D .
C H A P I T R E XI.
§. I ."
Topographie et Géographie comparée.
L a ville d’Ahydus étoit; selon Strabon, la seconde ville de la Thébaïde, etren-
fermoitun palais de Memnon, comme la ville de Thèbes elle-même. Elle devoit
sans doute cet avantage à sa situation topographique, à-sa position sur l’un des
grands coudes de la vallée du Nil, et à la grande largeur qu’ont également en cet
endroit l’une et l’autre rive du fleuve. Tandis que la plupart des autres cités étoient
baignées par le Nil, celle-ci étoit reculée dans l’intérieur du pays, sur la lisière
même de la chaîne Libyque et des terres cultivables, et placée de manière que ses
habitans, menaces par la marche des sables, avoient aussi le plus d’intérêt à les arrêter.
Les eaux qui arrosoient Abydus, appartenoient à une branche particulière du Nil
qui n’existe plus aujourd’hui d’une manière suivie et continue, mais dont les traces
se retrouvent par-tout a I occident du fleuve, depuis Abydus jusqu’au lac Mareotis,
et forment plusieurs canaux plus ou moins importans qui ont diverses dénominations.
En parlant de cet ancien lit dans un Mémoire sur le lac du Fayoum, j’ai
déjà fait remarquer qui! prenoit sa source dans la Thébaïde supérieure, et qu’il se
joign°it a celui du Bahr-Yousef ou canal de Joseph. Je ne doute pas que le voisinage
de cette branche ne soit une des principales causes qui firent choisir ce local
reculé pour le siège d’une grande cité. Ce fait est en quelque sorte prouvé par
celui de 1 établissement d’une autre ville de premier ordre,-qui fut bâtie plus tard
dans le meme canton, mais plus près de l’embouchure du canal, et qui, au rapport
de Strabon, étoit après Abydus, c’est-à-dire, au-dessus; je veux parler de Diospoüs
parva (ou la petite Thèbes), que l’on croit communément avoir existé à l’endroit
appelé Hoii par les Égyptiens modernes. L ’une et l’autre ville ont fait place à celle
de Ptolemdis, qui fut la capitale de la Thébaïde sous les rois Lagides, et que Strabon
ne craint pas de comparer à Memphis. Enfin Girgeh, située peu loin d’Abydus,
et qui a tire son nom d un ancien couvent de Saint-George, est encore aujourd’hui
le chef-lieu du Sa’yd (i).
Il est donc constant que ce quartier de l’Égypte a été choisi dans tous les temps
pour 1 emplacement d une ville capitale. J’en vois un motif puissant dans la situation
(i) Girgeh est à peu près à égale distance d*Abydus villes, et à quatre lieues au-dessus de la seconde. Hoû
et de Menchyeh, l’ancienne Ptoltmaïs, c’est-à-dire, à est sur le bord du Nil, à huit lieues environ à l’est
environ quatre lieues au-dessous de la première de ces d’Abydus
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