que «if fZ remarquer m ^ y * un moyen d’arriver directement à I
solution du problème que ; ai indiqué, ce ne peut être qu’en faisant aux ruin
e San des recherches plus approfondies que celles auxquelles nous avons
nous livrer. On ne peut douter que les colonnes de l’avenue monumentale nu
nous avons décrite ne soient en place, car elles sont régulièrement espacées
ol K f l ’ lî S SUPP° rtCnt S’aliSnem sur S même plan horizontal. L ’ancien
sol, sui lequel elles reposent, doit être situé à une assez grande profondeur si
en juge par le module des chapiteaux: or cette profondeur m’a paru inférieure
au it actuel du canal de Moueys, et je ne suis pas éloigné de croire qu’elle est
Ï Î f j l ",V“ " S '<* « * » S * V Méditerranée. On «
f il y un grand fait a constater. Si, par des fouilles.bien dirigées et un Z ZZo a T “Kr’ N P V°yageUr parVen°h un à s’assurer q Jeta des choses est tel quon doit le croire, il faut convenir que la colonnad
S s Ï i ) af t r eT ° ItP f ? iébril qUe CC,ie du te™PJe de Sémpis à Pouz-
( ), que es ruines de San, déjà si remarquables par les souvenirs poli
tiques et religieux quelles rappellent, acquerraient un genre d’intérêt tout-àfah
nouveau, puisque leur existence se trouverait liée d’u L manière e ^ m t
heureuse a 1 histoire des causes physiques dont le concours tend à modifier sans
cesse la surface de a tei-i-e r sans
( l) Breislak, Voyage dam 1d Campante, tom. I l , pag. ,6 Sl
DES ANTIQUITÉS
S I T U É E S
DANS L ’ISTHME DE SUEZ;
P a r M. D E V I L L IE R S ,
I n g é n i e u r e n c h e f d e s p o n t s e t c h a u s s é e s .
C H A P I T R E X X I V .
L e s opérations dépendantes du nivellement de l’isthme de Suez ont conduit les
ingénieurs qui en ont été chargés, sur diverses ruines, que peut-être, sans cette
circonstance, on n’auroit pas découvertes. Ces ruines, quoique peu considérables
sont cependant d’un grand intérêt pour la géographie ancienne. J’ai participé’
aux opérations du nivellement de l’ancien canal des deux mers ; et j’ai fait, à différentes
époques, des reconnoissances qui m’ont fourni l’occasion de parcourir
I isthme dans tous les sens. D ’abord je fis partie du premier détachement qui fut
envoyé en Syrie par Belbeys, Sâlheyeh et Qatyeh. Dans un second voyage, j’allai
du Kaire à Suez avec M. Girard, par la vallée de l’Égarement, dont je levai le
plan. Peu après, je fis une excursion de Suez vers le centre de l’isthme avec
M. Rozière, en me dirigeant sur Belbeys et Qatyeh. Notre but principal étoit
d avoir des nouvelles de l’armée Française, dont nous étions séparés depuis longtemps
avec un assez foible détachement; c’étoit le moment où l’armée du grand
vizir marchoit par el-A rych sur l’Égypte : notre incertitude étoit telle, que nous
avions^fait des préparatifs pour assurer notre retraite par la mer Rouge sur un
petit bâtiment de guerre nouvellement construit. Après la capitulation d’ei-A’rych
je retournai de Suez au Kaire par la route directe. Dans un troisième voyage je’
s u i v i s les traces du canal des deux mers depuis le Kaire jusqu’au centre de l’isthme,
et je revins au Kaire en nivelant toute cette ligne avec M. Févre. Dans un quatrième
voyage avec MM. Le Père et Chabrol, que j’ai ramenés sur les bords du Nil
par la vallée de l’Égarement, n’ayant aucun guide, et muni seulement des ren-
seignemens que j’avois recueillis dans mon précédent voyage, je parcourus toute
la ligne du canal depuis le Kaire jusqu’à Suez. Enfin, dans un cinquième voyage je
suivis, accompagné de M. Viard, le canal du Kaire .et celui d’Abou-meneggêh,