
a Scenoe veteranorum, ce qui est très-exact ( , ) , et dans l’autre x v u , • ainsi dan
celle-ci, le premier i aura été changé en v par un copiste; cette erreur et 3X1
ont dû etre commises plus d'une fois. De Scenoe veteranorum, la première f i l
compte, Risqua Thoum, x x v i en une seule direction; la seconde fournit x x i ^
deux parties, x il de Scenoe à Vicus Judoeorum et x il de Viens à Thn, \ t.
direct passé par Belbeys ; mais ce ne serait pas un motif suffisant pour fahe a ï “
la route ancienne par ce même endroit : d’ailleurs les deux nombres réunis
ont que x x im milles, tandis que la distance réelle en ligne droite est de x xv ,"6
C ’est pourquoi ,e présume que Viens Judoeorum étoit sur une grande butte de rui
quon voit à une lieue et demie au sud de Belbeys, dans le d é s e r t l e s T
d stances marquées xn et xn à partir de Scenoe doivent être rectifiées ainsi y
et x v i , conformément à l’exemple que j’ai cité plus haut. J, e s t à n ^ L r f
manuscrits de I Itinéraire porte x x n au lieu de xn : le second x “
écrit i c i pour , , comme à Heiiu x vm pour x im : Il faudrait donc Ï lira xm
comme ,e la i suppose. Cependant, comme il manque des'renseignemens ie n’
pas cru devoir exprimer cette conjecture sur la carte (où Vir, f T A '
placé provisoirement à Belbeys, sur la'route directe 1 J I M [!‘m a eté
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de CasiraJudlaîS° n j1116 regarde Vicus Judoeorum comme un lieu distinct
de Castra Judoeorum. La population Juive dans l’ancienne Égypte a été exagérée M
mais die etoit réellement considérable : Onion, ville
von renfermer un grand nombre d’habitans. environs,
Thoum ou Thon n’est qu’un seul et même lieu ave Pithoum de l’Écriture A
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Scenoe veteranorum, a été examinée tmn à l’h* i * comme
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viiiiers S ) ' ¡ S S t B S B M M m k M «**■B M-Dedu
nome, et que cependant Hérnd Ü l 651 une veritaUe dépendance
«ne M située èit S e B u t e S J le *. I P - I ■
Pélusiaque, Busiririque et P^ tnitiqu nnatnittquee. OOnn ineSn colnnIoft Ü guère que i<e“ nom.
ÎÜ B S 1 CarU ancimne 1 Wr® de la basse Égyp,e.
(3) Voyez A . ~DVX p . X M K p T J ™ ' 1 “ ‘ ,e hyp0thése est dén“ « de vraisemblance.
SECTION II.
Description des Ruines de Thmuis, et Remarques sur les villes
des Nomes de Mendès et de Léontopolis.
§. I ."
Nome Mendésien.
r . t h m u i s .
T h m u is étoit l’une des quatre principales villes de ïÉgypte, c’est-à-dire, la
basse Égypte, selon Ammien Marcellin ( t) , savoir : Athribis, Oxyrhynchus,
Thmuis et Memphis. Quoique les auteurs modernes ne soient pas tous d’accord
sur son emplacement, il n’est peut-être pas cependant une ancienne ville d’Égypte
dont la position soit plus certaine. Son nom est conservé dans ceux de Tell-Tmây
^ L L > et de Tmây el-Emdyd où sont des ruines très-étendues,
avec des monumens, fragmens ou vestiges considérables de l’antiquité
Egyptienne. Cette ville étoit à xxii milles de Tanis, selon l’Itinéraire d’Antonin :
cest la distance exacte quon trouve entre les ruines de Sais et celles de Tmây
Une autre distance de x v i milles entre Thmuis et Isidis oppidum, la ville d’Isis, se
retrouve aussi exactement entre Tell-Tmây et Bahbeyt (2). Hérodote compte
le nome Thmuites au nombre de ceux qui fournissoient les troupes appelées Cata-
siries, et il ie distingue du Mendésien, à la différence de Ptolémée, qui donne
Thmuis pour capitale à ce dernier (3).
L e village de Tmây el-Emdyd est situé au sud-est et à trois lieues de Mansou-
rah. Auprès de ce village, à la distance d’environ un mille, on voit une grande
levée de terre, qui se dessine dans ie lointain comme un vaste coteau, sur une
etendue de près d’une lieue, de l’est-nord-est à l’ouest-sud-ouest. Elle est couverte
de débris confus de vases, de blocs de granit et de murailles de briques
renversées. Ces ruines s’appellent, comme je l’ai dit, Tell-Tmây, la colline de
Tmây (4).
Un monument remarquable y demeure debout ; ce monument est du côté de
est, au milieu des monceaux de têts de pots et de fragmens de briques, à
I extrémité d’un tertre qui paraît avoir été l’emplacement d’un grand édifice. C ’est
un énorme bloc de beau granit bien poli, partie rouge et partie noir, de forme,
quadrangulaire, et creusé en forme de sanctuaire. La hauteur du bloc est de
I p'k*x xn> caP‘ lfi* grande partie, d'après les notes que M. de Chanaleilhes
(a) 1 tolomee donne 30" 50 de latitude à Thmuis, et a bien voulu me fournir.
X r 58'l à Tm‘-:• : la dî? Îr? CC " ’a Tien <l’Cxtra- M) Selon M. Pina, les ruines de Thmuis sont à une
ordinaire pour les poslt.ons «rues de ce. auteur. Quant demi-Iieue du village de Kafr el-A’sàynes, elles occupent
= Strabou, .1 ne parle pas de Thmuis, non plus que. deux tertres, séparés par une vallée qui renferme des
• plantes aquatiques ( Courrier de DÊeypte, n.° ). Ce
(î) Le reste de ce paragraphe a été rédigé, pour la plus village ne figure pas sur les canes.