
Pneumatocèle de la poitrine. Congeftion dair dans les cavités du thorax»
qui fe manifefte fur-tout par la difficulté quelquefois extrême de refpirer, furvenue
rapidement, laquelle n’eft point altérée par la fituation du corps, qu accompagne
fouvent un emphysème plus ou moins etendu, & qui a fuccéde a quelque plaie
qui intérefîe les vaifleaux aeriens du poumon.
T ympanite ou Ascite elatulente. Gonflement elaftique du bas-ventre,’
qui rend un bruit fonore quand on le frappe avec la main, accompagné de conf-
tipation, de douleur &c d’atrophie. Lemiffion de vents par haut ou par bas,
donne du foulagement.
T ympanite de la matrice. Gonflement de la matrice produit par un amas
d’air dans fa cavité. Elle fe diffingue des autres tumeurs de cet organe par
fon élafticité, parafa permanence, & par 1 emiffion accidentelle de vents qui
a lieu quelquefois par le vagin. _ ’ _ _ , ,
P neumatocèle des articulations. Cette maladie qu’on n a obfervee qu au
genou, peut fe diftinguer des autres affrétions des mêmes parties par un attou,
çhement exaét. „
§. 6.. .T umeur formée par la bile. C ystocèle biliaire. Gonflement
circonfcrit à l’hypocondre droit, accompagné de douleur, de flu&uation, dp
jaunifle, oçcafionné par l’obftruétion du canal cyftique. , .
§. 7. T umeur formée p a r l’urine. Gonflement de la veffie par la rétention
de l’urine dans fa cavité. La rapidité avec laquelle il fe forme, fa fituation, fa
figure , la douleur qui l’accompagne , la fuppreffion des urines en font des
caraétères fuffifamment diftinétifs. La caufe peut en etre organique ou meca,
nique. La première a lieu lorfque la rétention d urine dépend d une in am 1
mation , ou d’un fpafme de l’urètre ou du col de là veffie; La fcconde fient
à l’obftruétion de ces organes occafionnée par une pierre , par des caillots
de fang., par des. tumeurs dans les parties voilines, entrautres par celle de là
matrice dans l’état- de groflefle.
T umeurs formées par des fluides épanchés, ceft-a-dire, qui ne font
point renfermés dans un kyfte ou une enveloppe particulière. On les diftingue en
trois fortes, fuivant quelles contiennent du fang, de l’eau ou de lair.
E cchi^ose, Gonflement caufé par du fang épanché dans le tiflu cellulaire.
On le reconnoît aifément à fa couleur noire, ou rouge fonce, ou livide, & a
fon peu d’élévation, les contufions en font la caufe la plus ordinaire. c .
A nasarque ou (Sdemk, Gonflement plus ou moins général, occafionne par
un épanchement de férofité dans le rifl'u cellulaire, fans changement de couleur
à la peau, fans douleur, inélaftique, manifeftant quelquefois une iorte de
tranfparenee. - , . ,
E mphysème. Gonflement plus ou moins général, caufe par un epanchemgnt
d’air dans le tiflu cellulaire, & marqué par la rapidité de fes propres, par le
bruit particulier quon excite en le comprimant, & parce qml juçcede ordinairement
à une plaie de la poitrine. * UMI’ü:R''
T umeurs des parties solides. Gonflement ou dilatation des parties folides
du corps. I l peut afieéter les os ou les parties molles.
E xostose ou noeud. Tumeur très-dure, immobile relativement à l’as
far lequel elle repolè, lente dans fa formation, fouvent fans douleur. Elle eft
fréquemment fymptomatique de la maladie vénérienne , dès écrouelles, du
raehitis, de l’ififlammatiori des os.
; T umeurs charnues. Gonflement de quelqu’une des' parties folides du
, corps, non ofleufes. LeS différences qu’on a- obfervées d'ans la forme, dans
; la coniiftance, dans la-fituation, &c. de ces- Tumeurs-, en ont fait diftinguer
une multitude d’efpèces qui peuvent fé réduire aux furvantes.
Squirre. Tumeur charnue très-dure, lente dans fa formation, fituée pour
1 ordinaire dans les parties- glanduleufes, d’une ftirface inégale, fans changement
de couleur a la peau, fans douleur,. du moins jufqu’à ce qu’elle ait fait un
progrès confidérable. — On l’appelle
I Sarcocele lorfquil affeéte un tefticule ; & l’on- reconnoît qu’il eft borné
a cet organe, fi le cordon fpermatique du même côté eft dans.fon état naturel :
P hysconie lorfquil affecte quelqu’un des- vifcèrés abdominaux. On le
reconnoît ici a la lenteur de fa formation, à fa dureté circonfcrite dans une
partie d ell’abdomen, au dérangement qu’il occafionne dans les- fondions de
l’organe affieété.
L ipome. Tumeur charnue formée fous la peau pour l’ordinaire, par un
gonflement de quelque portion de la membrane cefltilaire. I l eft fouvent
; difficile de la diftinguer dune loupe, fi ce n’eft par l’inégalité de fa furfacé. Sa
fituation hors des parties glanduleufes-, & fa confiftance moindre que celle
du fquirre, la diftinguent fuffifamment de ce dernier!
G oitre ou bronchocèle. Tumeur lipomateufe fituée à la paître antérieure
du cou. Il y en a deux efpèces : .
L e-Goitre des A lpes. Gonflement lipomatéux & quelquefois trës-confidérable
des glandes thyroïdes. On ne lobferve que dans certaines vallées profondes
des Alpes , où il efl endémique.
L e Goitre commun. Gonflement lipomatéux de quelque partie du riflii
cellulaire, au devant d e là trachée-artère.
P olype,^ Tumeur charnue, fouvent plus ou moins cylindrique, & quelquefois
avec un pédicule. Elle a particulièrement fon fiège dans le n e z , dans la
gorge , d'ans l’oefophage , ■ dans le conduit auditif externe, dans lé col de la
matrice & dans le vagin.
E pülis. Tumetit charnue fituée fut la gencive.
Onglet , D rapeau1, P têrigium. Exeroiflance charnue ou menibraneufe fur
; J?‘lrtle anterieure dc l ceiI, qui s’étend vers la cornée tranfparente;-
eucoma j ALbuoo1 i T a ÿè . Taèhè fur quelque-partie de la cornée tranfharenre,’
r™ e Pour 1 ordinaire par une exeroiflance membranéufe plus ou moins marquée,'
Chirurgie. l'orne J; , Partie. D