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747S
A 1 C A L C
refaire. Il paroit' que c’eft le même que
celui à qui Afnauldde Villeneuve a écrit.
Raymond Lu lle fouffre le martyre en
Afr-iqùe.; - ■
* Jean D aü STeln, philofophe anglais,
dont nous avons deux traites imprimés y
les autres font reftés ,en manuferit.
* Jean X X I I , pape , travaille à la phi-
1 lofophie herrhetique : fon traité , qui
eft très-obfcur , l fe trouVeimprimé.
* Jean de M e un écrit & travaille fur
là fcience hermétique ., après àvoir fini
! le roman de la rdfe.,
* Jean C remer , abbé de Weftminfter,
ami & difciple de Raymond Lulle |
travaille à la fcience hermétique : fon
traité ou teftament fe trouve imprimé,
Rich a rd ., d'autres le nomment Robe,-1
Anglais 3 de qui nôus avonsle coreEiorium
alchimie, qui eft eftimé des connoif-
feurS.
* Pierre Bon de L ôMbaEd ie travaillé
à Pola, ville de l'iftrfe vénitienne.
* O domare pratique la fcience hermétique
à Paris nous avons fon ouvrage.;
* Jean de Rupéscissa, çordelier fran4
çois que le pape Innocent VI fit enfermer
cette année pour de prétendues
prophéties.,. •
Ni c o t A's Feâmël achète .je.livjre dAA-
brahavn . juif , & travaille inutilement
vingt-un ans.
* C r t h o l a in exerce la fcience1 hermétique
à Paris.
Flamel va à Saint-Jacques de Compoftel
pour chercher quelquè juif qui lui explique
les figures d'Abraham, juif. '
Fl amel revient de France , ’ & ;travarlle
encore trois ans.
* Le 17 janvier, Flamel fait la projection
à l'argent, & le 2y avrilfuivant,
il fait la tranfmutation en or.
Flamel travaille à l'explication de fes
figurés.
C h a r l e s V I , roi de France, fous le nom
duquel nous avons un traité , mais qui
eft plus capable de faire égarer un
artifte que de l'inftruire.
Naiflancè de Bernard T r e v isan .
v Isa a ç LE Hollandais eft vraifem-
blablement de ce fiècle.
Flamel travaille de nouveau à l'explication
de fes figures.
* Basile V alentin ,. moine bénédictin
à Erforten Allemagne, eft l'un des plus
grands artiftes delà philofophiè hermétique.
Jacques C oeur , grand argentier de
France, ou furintendant des finances. ;
'T homas N o r th o n , anglpis, auteur
DepJ.C
M M '
14(30
1470
1477
*489
1482
1488
1490'
1491
1493
t yôo
J
eftimé, dont l'ouvrage eft imprimé par
Michel Mayer.
* ,-Lacinii ColteCtanéa, La c in i , moine
'de'Calabre, a fait1 un abrégé de Pierre
Lebon.
N icolas de C uéa , cardinal;, allemand
, a été en fon tems une des lu-*
mières de îa philofophiè ;; on trouvé
dans fes ouvrage^' quelques femences
de la fcience hermétique. ;
* Georges An r a c , bu Au r a c , de
Strasbourg 3 on le cfoit adepte. J'ai en
manuferit fort' jardin Mes '. richejfes en
latin, que lé nommé Halluy avoit volé
à un artifte qui avoit la minière. On
prétend qu'il s'appelloit Lanfac ; c'étoit
un vieillard refpeCtable, fur lequel' j'ai
fait inutilement beaucoup de; recherches
, & qui a cependant detneuré à
Paris; vers l'an 1 7 25.
* Georges1 ’Rip l e y , anglais, dédie fes
dou^e portes de ta chimie à Edouard IV ,
roi d'Angleterre 5 apprend1 la fciénce
hermétique dans fes voyages, & a été
un des plus habiles praticiens. •
Jean 7 Ri thème , abbé d'Hirfauge , pa-
roît en ce temps, & meurt feulement
en i y i 6. Il fut très-verfé dans toutes
ies fciences-. ( )n croit qu'il n'a pas ignoré
la philofpphié hermétique.; ■_
Jean Pjcô, prince de,1a Mirandole, nê
en 1463', & mort en 1494 3 donné
un traité curieux fut l'or,où l'on trouve
beaucoup de faits fur la tranfmutation
des métaux j mais lui-même n'a, pas
été adepte : il èft imprimé daùs la colr
leCtion de Manget. : ;
V incent K oFFsky ", polqhois , dont
nous avons un traité fur la teinture des
métaux $ ouvragé très-obfcur.
Mort de Georges Ripley, qui d'abord
fut chanoine régulier de fàint Auguftin,
p,uis, de dépit, fe fit carme en Angleterre.
;On croit que Bernard Trevifan
èft mort la même année.-
Ma r s i.le Fic in , prêtre & grand philofophe
, dont nous avons un traite fur
la chimie. Il étoit né en 1435 3 &
mourut près de Florence en *499; ;
fjf Naiflance de Paracelse en Suifïe.
Il étudia la médecine, & lui fit enfuite
changer dé face. . 1 ,
Philippe U stalde, traité fort eftime
fous le titre de Ciel des philofophes.
Aurelio AugurelLi paroît en ce temps
à Venife, ou il en feigne les belles^
lettres , & il meurt; à Trevife 3 a 1 âge
de quatre-vingt-trois ails, extrêmement
pauvre. . ,, .
D iego A lvares Ohacaîï eft prefqua
A L C
,Dep.J C.
I Ï I9
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I-54X
1542
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:■ Ijfil,
1568
1369
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A L C 47
le feul Efpagnol qui ait travaille fur la
fcience hermétique. /
Henri-C orneille A grippa , littérateur
& philofophe équivoque.
Regnier Sn oy , de Torgau en Hollande,
a peu écrit fur la fcience. hermétique
y aufli en ce genre a-t-il fait
très-peu de bruit.
Mort de Paracelfe , âgé de quarante-huit
ans.
Georges. Agri cola , plus habile dans
la métallique que dans la fcience her^
métique.
Jean Braceschi, de Brefcia eh Italie à
, a commenté le Geber qu'il n'enten-
doit pas,
G érard D orneus, allemand , difciple
de Paracelfe, a beaucoup travaillé pour
: éclaircir fon maître.
* Drebellius , flamand très4habile,
mais fort obfcur.
Philippe R ouillac, çordelier piémon-
tois.
* V enceslas La v in iu s ',- gentilhomme
$ de Moravie, dont nous avons un traité
qui ne contient pas plus de trois pages ,
mais qui eft eftimé.
Jean Fernel, de Montdidier en Picardie
, médecin du roi Henri I I , a
donné quelques préparations chimi-
ques , mais qui ne fervent de rien > il
s'eft enrichi , mais non point de la
, fcience hermétique, qu'il n'a fait qu'entrevoir.
* Denis Z A ch aire : on croit que c’eft
un nom fuppofé d'un gentilhomme de
Guyenne & philofophe , qui vivoit fous
Henri I I , roi de France , & que l'on
regarde comme un adepte.
Guillaume Gra ta ro l le ne peut &
ne doit palier que pour un compilateur,
il a fait une collection des phüofophes
hermétiques.
Léonard T hurneissers a paffé autrefois
pour un pharlatan, & fa réputation
n'eft pas meilleure.
Alexandre de Sucthen , allemand ,
dont on a un traité aflfez« curieux fur
l'antimoine.-'
Eedward Kelley, notaire fripon, ce;
qui n'eft pas rare, für - tout en An-'
gleïerre, a eu , d it-on , la poudre de
projection, mais n'en a pas eu le fe-
. -cret.
Jean Dée, miniftre de la religion anglicane
, ami de Kelley, a écrit fur la
fcience hermétique.
Salomon de T rismosin , allemand ,
dont nous avons la toifon d'or, eftimée
parmi quelques - uns , méprifée par
Dep.j.c
1572
m 9 .
1580
1581
1582
1590
1591
1/96
99
'1(300
1(302
H>©3-
1604
iéoy
1606
d’autres 5 c'eft le fort ordinaire de ces
fortes de livres.
Jean-Baptiste N a z a r i , italien, plus
grand compilateur qu'habile artifte ; fon
. livre eft aflfez connu, mais il n'eft pas
commun.
T homas Erastus , médecin habile ,
ennemi de l'alchimie.
Blaise de V igenere a peu pratiqué &
peu écrit, en quoi je le trouve fage.
Da v id Beuther , philofophe allemand
très obfcur.
Juste Ba l b ian , d'Aloft dans les Pays-
Bas , dont nous avons un traité , traduit
même en italien, quelques collections,
de la fcience hermétique, traduites
aufli en italien.
* Gaston de G laves , lieutenant-général
du préfidial de Nevers , a bien
écrit y & fi on l'en croit, il a pratiqué
heureufement.
Bernard-Gabriel Penot , mort à l’hôpital
pour avoir pratiqué la fcience hermétique.
François-A ntoin e , de Londres; nous
en avons plufieurs traites aflez eftimés.
T heobaldus d'H ogghelande , philo-
lofophe de Middelbourg, en Zélande,
a écrit aflez bien, & a donné l'hiftoire
des tranfmutations métalliques , qu'il
1 a connues.
Henri C onradt ou K unrat , allemand,
a beaucoup écrite & même
aflez obfcurément, il n'a pas plus avancé
que les. autres 3 fon Amphitheatrum,
quoique rare & recherché, n'en eft
pas plus inftruCtif.
N icolas Barnaud étoit un compilateur,
& rien de plus.
Jean Ernest Bu kg r a v e , allemand ,
a écrit plufieurs traités, mais il n'eft
pas mention qu'il ait réufli.
* LE C osmopolite ou Alexandre
Sethon , écoflois', mort en Pologne
vers l'an 1603. I
Michel SendivoGiu s , de Moravie,
mais habitué en Pologne, où il eft mort
en 1646. , ‘-
Les Freres de la Rose c ro ix ; cette
fociété imaginaire a fait beaucoup de
bruit en Allemagne depuis 1605 juf-
cjü'èn iiCzj : aujourd'hui à peine en-eft-
il mention. ;
Jean Béguin a donné? une -'a'flei bonne
introduction à- la chimie, quoique très-'
abrégéef on y' trouve des procédés
utiles & curieux. Béguin avoit voyagé 5
il avoit vificé les mines, & ce qu'il dit
même de l'humeur onCtueufe qui dé-
: coule le long.des murailles des mines