
A L U
d ,n ? ! f te -de fer haltère & lé rend nuifible
de“ V i T ^ ■ ' fur' t° ut lorf<5ue Ia Proportion
donr ri l ferr,Ugme“X donc toutes les précaeuftti-ounns Ppeouf ffiobrltees-, Opno uprr elnudi
nlever memes les dernières portions de ce fel
comme on le verra dans M o i r e de. fa prépa-
J 1 a f o f c t 3 ^t IC Ê d u . S ü L F A T E A C I D E D ’ A L U M I N E .
Jl a lur-tout la propriété de décompofef un grand
nombre de fels métalliques & de teinture! vé-
gétales, de précipiter les oxides en même-temps
■ que es parties colorantes, de manière que celles-
mr i f “ ac'^efulfunque excédent, & fixées
£niri ^ '° XrdeS blanj:s que par l'alumine
aattttaacchhééees? fcu^r flese Cé- toelfifeésS j: rfaef tveenrtt uP rluesff eforrliadnetme enn'at
P • OInl d utilité par rapport aux matières or-
gamques & animales fur-tout, dont il rapproche
^ conferve intaa le tiffu. Cette ef-
quifle des propriétés de l'alun fuffit , pour en
narrse -C°nCf V01r PrlnciPaux avantages dans le s .
détail à g couvera toutes expofées en grand
detail, a 1 article Sulfate acide d'alumine.
DE- P-LUiME-‘n11 É a tr°is fubftances qui ont
reçu des mineralogiftes le nom d’alun de plume,:
quoiqu il n y en ait qu’une des trois qui mérite
A ^ n° ? ‘ iL U” e eft le « P H alun °u fulfate
acide d alumine, qui fe trouve affez Couvent fur =
des pierres, & fous la forme d'une efflorefcence
ou de filets comme Joyeux & imitant les barbes
dune plume : ce qui fui a fait donner ce nom.
Un reconnoit ce fel à fa faveur forte & acerbe
l é t a l e ^ ™ 16 de r0“ êir les couleurs bleues vé-
* 1 1 1 con/ ontiu avec cette efpèce d'alun
natit, du fulfate de zinc également natif & at-
5fwh e ,*COm? e m’ en efflorefcences fôyeufes,
f r V Z KS def ca7e,rn,es- La faveur acerbe &
• e de ce fel a ete la principale -caufë & en
il ' u ,e excufe ■ * cette confulion. Mais
■ n - , concevoir comment cette er-
d-Srtf tA tendue.fur<îu'à une efpèce d'amianthe
dJdbei i e * qU? fe Prefente fouvent fous la
forme de filets analogues à ceux du véritable alun
t É V J i L ?blf,n5e de la faveur & de la dif-
olubilue aurait du faire promptement réconnoître
„v~oq“uee . eurj &rejetter cette nomenclature éqi ui-
Alun de roche. Il faut fe relfouvenir , d’a-
pres la remarque de Bergman, que le nom d’alun
, r °Che ne VIenE point, comme l’avoient dit
plufieurs auteurs, de la forme de rocher ou dé
.cr tal ou d une pierre de rocher- alumineufe ,
7?a L du? e vl.Ue i l Syrie , nommée autrefois
, & aujourdhut Edejfe, où furent établies
A L U
les premières manufactures d’alun. ( Vove, Sut-
FATE ACIDE D'ALUMINE. )
Alun natif. C ’ell le nom que l'on donne
a I alun qu on trouve tout formé dans la nature
,foit criftallife en filets , foit mêlé-avec des terres"*
pu dilféminé dans des pierres. C ’eft fur-tout dans
les terres yolcanifées anciennement, ou dans des
terres vitnoliféès, qu'on trouve cet alun. ( Voyez
oULFATE ACIDE D'ALUMINE.)
Aluner. On dit dans les arts & fur-tout dans
la teinture, aluner les étoffes, les tiffus, les fils
pour exprimer qu’on lèspalfe dans une diffolution
d alun , qu on les imprègne de ce fe l, afin qu’ils
deviennent fufcepttbles de produire les effets de
teinturej ou tout autre qu'on en attend. Voyez
Mjlfate acide d'alumine & Teintures.
Alun. ( Métallurgie ). L’alun eft un fel qui crif-
taliileje plus communément en oftaèdre, mais '
quelquefois en pyramides triangulaires dont les
angles font tronquésd’autre fois en cubes , &c
Il fond au feu $’y gonfle confidërablemem
lans y.devemr fluide. 11 exige pour fa folution
quatorze fois fon poids d’eau. Nous ne parlerons
point ici de l’alun vierge, ni de l'alun de
plume, notre ob;et n’étant que de rendre compté
Be la manière dont on le retire en grand des
lubitancës qui le contiennent ; commefon fait
que ce fel eft compôfé d’acide fulfurique &
de terre de la nature des argiles , ou fi l’on
veut d une efpèce de craie , l’on ne fera pas étonne
de le trouver dans beaücoup de matières
& notamment dans celles qui font pyriteufes '
& argileufes car comme pyriteufes elleè
contiennent l’acide nécefffaire à la- génération
de te f e l , & comme argileufes , la bafe
qur lui eft propre ( i ). Une compagnie, depuis
quelque temt« a formé un établiffement con-
faderable> de fels minéraux , à Javel près; dé
lans ; elle y fabrique de Très-bel alun faftice,
la chimie lui a fourni les moyens de le tirer
des terrés argileufes , par l’intermède-de l’acide
] fulfurique. Nous ne parlerons point de ce proz
cede, il ne fera queftion que de ceiix où l'on
n emploie aucun intermède pour retirer le fel
dont nous traitons , des fubftances qui le corn
tiennent : celles qui étant pyriteufes ’s'effleu*
riiiant a J air , n ont pas befoin d'être grillées , car
■1 acide fe développant de lui-même1, dilfout la
terre .qui lui convient, & en- forme l’alun que
1 on en retire par la lotion & Criftalifation j- celles
qui ne s effieunlTent pas , exigént un rôtifiTafté
pour opérer Je développement de l'acide ; !e
plus fouvent -Ion eft obligé de donner un'feu
terre,
ces matierts s’extrayenr de leurs minières ' fo c à tranehéeTTr,l/rr - ? V4 i autr“ tirant fur le gris, brun
rardcsruits, galeries SU autres fouterrai^.fi e l t e ï ï & n t l ^ ^ terre, fois
A L U
de grillage aux fubftances aluminenfes , car celles
mêmes, qui s'effleuriffent, comme celles de oaxe,
• doivent relier expofées à l'air pendant deux ans,
avant de pouvoir les lefliver. Alors le minerai
d’alun eft décompofé & tombe prefque en ptmf-
fière : fi quelques morceaux confervent leur
forme, ils Je brifent- auffi-tôt qu’on y touche ,
& l'on apperçoit l'alun tout formé - entre les
feuillets minces de cés matières alumineufes 5
il en pàroît aulfi a la furface des tas ou il fe
■ préfente en filets blancs, fl .
La fermentation de ce minerai eft fouvent il
confidéràble , qu’il s’enflamme, ainfi que -cela
arrive à certains charbons de terre pyriteux ;
comme i’on perdrait beaucoup d'alun fi onlaif-
foit gagner le feu dans toutes les parties des
tas qui font très-forts! * aufli-t-ôt que l’on s’a perçoit
que le feu eft dans un endroit, on l’ouv
re ,. & le feu s’éteint pat le féul contait de
l’air , fans, être obligé d’y jëtter de l’ éau. M
Après deux ans d’efflorefcence ,: terminerai,
de noirâtre quilrétoit'en forçant du minier , a
pris dans l’intérieur des ta?, une couleur jaunâtre
qui eft dûe à une terre ferrugineufe.
Ce minerai ainfi ëffleuri eft leïfivé dans de
grandes caiffes enferrées , placées à l’ air fans
toiture ; pour cet effet l’on y porte du minerai,
on tes en remplit jufqu’aux deux tiers , & même
plus ; on y -fait couler de l’eau jufqu à ce qu’elles
en' foientipleinès , l’ on y .laiffe-: féjourner cette
eau vingt-quatre'heures & quelquefois plus,
afin qu’elle diffolve autant d’alun qu’il eft pof-
Tible ; après quoi on le-fait couler dans le baffiin
d’entrepôt, où elle eft çrife pour en fàireTéVàpo'1
ration. Après cette lotion du minerai on 1e retire
des cailles j on en forme fucceffivement
dè gros tas', Jemblables à ceux du minerai neuf
ou brut, on le ■ laiffe pareiltement en efflorefcence
pendant deux iuis ’, -on le leffive pour la
fecbndé' fèfis i après 'quoi il'eft mis au-'rebut.
'Auffi-tôt que Je minerai leffivé'eft forti des fuf-
dites caiffes,’ l’oii en met d autres avec dei eau,
on procédé de la même maniéré' ^
' On compte qu’en Saxe , les matières :'alu-
mineufes donnent communément deux pour cent
de'ce fel;’ , ' 1 1
Les Anglois qui font griller les minerais alumineux
, après la première'leffive1, remettent
une''fécondé fois de l’eau , afin qu'elle puilfe
dilfoudre l’alun que la première a pû y lailfer ;
mais comme cette fécondé eau n’eft que très-
peu chargée de ce fe l, on la . repaffe avec ’ de
la nouvelle fur du minerai.
Les Suédois1 qui' font beaucoup d’alun, dilpo-
fent leurs baflms ré leffiver le minerai , ( qui
ont'trente pieds 'de long-, quinze de large, &
trois d'é- profondeur j ) de manière qu’ils font
à double- fond les planches qui • compofent
te fupériéur, fans être ' jointes, permettent ie
paffagé de l’eau, & retiennent te minerai,
A L U 197
qui ÿ eft d'environ feize pouces dépaifleur. L ’on
y fait couler afifez d’eau pour qu'il en foit recouvert
de trois pouces, on l'y laiffe vingt-
quatre heufes<, après quoi on la fait couler
d'entre les deux fonds dont on vient de parler ,
. dans une citerne , ce qui s’opère par le moyen
d'un robinet 5 (cette eau eft de fuite reportée fur
d'autre minerai, dans une fécondé caifle où elle
ie charge- encore de l'alun qu'il contient pendant
virigt-quatre heures quelle y féjourne’,
on la fait couler dans la citerne , & elle eft ainfi
paflee quatre fois fur du nouveau minerai, alors,
elle eft ordinairement fuffifamment chargée d'alun
i pour s'en aftiirer , l'on eft dans l'ufagede
fe fervir d'une petite bouteille dont on connoît
le poids lorfqu'elle eft pleine d'eau commune ,
on l'a remplit de l’eau alumineufe , la différence
dé ëêSf poids indique fa teneur en alun, qui va à
environ fix pour cent.
Après avoir fait les quatre lotions , l'eau chargée
d’alun paffe dans une citerne deftinée à la
recevoir, otïe lle fe clarifié , jufqu'à ce qu'on la
foumette au procédé de l’évaporation.
Les terres alumineufes font grillées en Suède
ainfi qu'en Angleterre, ayant d'en faire la leffive
; mais ce qu'il y a de fingulier, c'eft qu'elles
paffent jufqu'à douze fois à ces deux opérations ,
avant d'être mifes au rebut.
C e rocher alumineux, qui, en Suède , eft une
efpèce d'ârdoife noire , fë délitant aifément, &
contenant ■ des rognons,; de différentes groffeurs
de pyrite martiale , dont la formé eft prefque
généralement fphériquê j ces matières alumineufes,
dis-je, font grillées comiîie il fuit : l'on fait un
lit de bois , de fagots & broffailles 5 fur ce lit
on en met un de roche-d'alun , de deux pieds
d'épàiffeur, aufli-tot l'on y met le feu , & on
recouvre lif furface du minerai avec celui qui
a déjà fubi cette opération & celle de la lo*-
tion ; on en met communément un pied d'épaif-
fëur de ce dernier qui fe grille encore 5 à me-
furé que le feu fe communique , l'on forme de
nouveau des lits de l'une & de l'autre efpèce,
ce qüe l’on continue jufqu'à la hauteur de douze
à quinze pieds , ce grillage n'étant que pour former
l'acide fulfurique dans le minerai qui contient
du foufré, ne doit éprouver qu’un degré de chaleur
médiocre , car s'il étoit trop violent, cet acide
s'évaporerôit en partie , d’où;‘ il arriveroit que
l'on obtiendront beaucoup moins d'alun.
L'évaporation des eaux dé léflives alumineufes
fe fait dans des chaudières de plomb plus ou
moins grandes 5 en Angleterre , elles ont douze
pieds de longueur, cinq pieds de largeur , &:
deux " de profondeur 5 elles font placées fur des
plaques de fer coulé qui fe joignent, & foute-
nués avec des murs en briques j chaque chaudière
: eft percée au niveau de fon fond , afin
qu'on puifle la vuider entièrement quand on ie
juge à propos 3 l'ouverture fe bouche avec un