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dor.f du benxoâte de biftnuth 5 aucun autre ehi-:|
mille n'en a fait mention. . .
Benzoate de chaux. L'acide benzoïque fe;
combine très ^promptement & très-facilement avec,
la chaux ; cette terre le fépare meme complètement
d'avec les fucsréfineux auxquels cet acide eft
uni dans les baumes, tels que le benjoin, leito-
rax , le liquidambar ; le baume de tolu , & celui
du Pérou. Ç W oy ei le mot a c id e benzoïqu e dans
le premier volume) Le benzoate calcaire eft très-?,
tdiffoluhle dans l'eau ; il fe diffout beaucoup plus
abondamment dans Peau chaude que dans la hoide;
suffi crittallife-t-il facilement & promptement par,
le réfroidiffement de fa diffolution chaude bien
chargée ; on ne connoît pas l'a fo-rme de ce fel 'crif-
tallifé $ il prend fouvent celle de dendrites: La
diffolution de baryte verfée dans celle du benzoate
de chaux^fe: décompofe & précipite la chaux.
Les acides fuifurique , nitrique , - muriatique &
beaucoup d'autres , décompofent le benzoate calcaire
3 & précipitent de )fa diffolution concentrée
l'acide benzoïque fous forme de pouffière blanche
& criftalline > c’eft de l'acide muriatique qu’on
-fe fert ordinairement pour opérer cette preçipi- j
tation. .
Le benzoate calcaire , préparé immédiatement
par l’aétion dé la chaux furlebenjoinj retient upe
portion de réfine , qui le .colore, èn jauhe > & qui
donne" une teinte rougeâtre àT acide benzôiqpe
qu’on en précipite par l’acide muriatique. Pour
avoir ce fel bien pur & bien blanc y il faut diffou
dre dans de l’eau avec fuffifaiue, quantité de chaux,
de l’acide t>enzoïque purifie.
Le benzoate de chaux: n’efb encore employé
■ -quevpour obtenir L’acide.' benzoïque. ( Voyei le
premier vol. & le mot Benzoate. )
• Benzoate de cob alt. M . Tromfdorf affûte’
eue .le cobalt-précipité de fa diffolution nitrique
par le carbonate de foude , eft foiblement attaque
par l’acide benzoïque , avec lequel il forme des:
criftaux en! kmes 3 qüi font décompofés par la po-i
\ taffe. C e fel eft un des moins connus de tous les
benzoates^i
B enzo a te de cu iv re . Aucun chimifte n’a
i connu ni d é c r it en core l’aûion réciproque du cuivre
& de l’acide benzoïque. Suivant M. 'Tromf-
dorfj cet acide fe combine bien avec l’oxide de
cuivre précipité de fa diffolution nitrique par le
carbonate de foude. 11 forme avec cet oxide des,
petits criftaüx d’un verd. foncé qui fe: diffolvent
difficilement, dans l’eau y & point da-tout dans.
l’alcool. Les alcalis y & les carbonates de-chaux
£c de: barytë'décompofent le benzoate de cuivpe.
Lûrlqu'on expofe ce^fei au feu 5 1 acide 's évaporé
& l’oxide réfte. On n’employe' encore à rien 'le
fccoeoaie de cuivre..
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Benzoate d'tTAiN. D'après les expériences
•de M. Xromfdprf, l’étain ni fon oxide neXedif.
lolvent dans l'acide benzoïque ; mais fi l'on verfe
une diffolution de benzoate de potaffe dans la
diffolution nïtro-muriatique d’étain, il fe précipi-
te du benzoate d’étain , qui le diffout dans 1 eau |
à l’aide de la chaleur , qui eft inattaquable par
l’alcool 3 & qui fe décompofe par le feu. Ces détails
font bien loin de fuffire pour faire connoitre
les propriétés du benzoate d etain.
Benzoate de fer. Le fer eft fans doute fuf-
ceptible d’être attaque par 1 acide benzoïque
diffous dans l’eau ; M. Tromfdorf n a point parlé
de cette action. Suivant lui 3 1 oxide de fer fe diffout
facilement dans l’acide benzoïque. Les crif-
taux de:benzoate de fer font jaunatrês 3 d une faveur
douce 5 ils fe deîfèchent , fe diffipent a^l air,
& fe .diffolvent dans l’eau & dans 1 alcool. L acide
gallique coloré en noir cette diffblùtion 3 & 1 acide
pruffique en bleu. Les alcalis purs & les car-1
bonates de chaux de baryte décompofent le
benzoate de fer 5 le feu ën dégage l’acide. L ox*
1 de de. fer , que M. Tromfdorf a fournis a cette
expérience 3 a voit été précipité de la diffolution
nitrique de ce métal, par le carbonate, de foude.
Lé benzoate de fer n’a encore été employé a aucun
ufage ; il pourroit préfènter des propriétés
médicales utiles. -
Benzoate de magnésie. L’acide benzoïque
eft fufceptiblë de diffoudre facilement la magnélie ;
il m’a paru que le benzoate magnéfien étoit cri!-
tallifable quoique déliquefeent , que cet|e
terré obéi-ffoit dans fon union avec 1 acide berizoï-
’ que, aux. mêmes •‘âttfaéri'ôns que. -d^ans fa combi-
naifon ayeelès autres-Beides. Au relie 3 on "ni
point-èbcérè'. convenablétoent examiné des- propriétés
éë cèTel 31 dent aucun chimifte n a parle1,
& qüi n’eft d’aucun ufage."'
Benzoate de mangAnèsé.1 M.- Tromfdorf,,
n’a point examiné l ’aêtioh réciproque du mangi*
nèfe .& de l’acide. benzoïque 3 mais, il a détermine
celle dei’ oxïde d é ce métal.Suivant lu i^ fw ô
blanc dé mangarièfe fe, diffout; tellement dans
l’acide benzoïque 5- lës petits' criftaux eçaill^
que cette diffolution fournit par l’évâporatioBj e
diffolvent .aifément dans l’eau. y , & difficilement
dans raïcôoï.y ies alcalis' purs & les carbonates
de chaux & de baryte en précipitent l’oxide W'
' tallique fies criftaux de benzoate‘ de manganei
- fönt inaltérables à l’air. On ûe connoit .pas e
attrapions'de" cet oxide avec l-acide^benzoïque^
relativement' a celles dés. autres qxîdes meta »
: ques pour le: même.'acide^
p Benzö^t E dé MÉBCcuÂ"îî n’ÿ :à' autune ac-;
tion entre le mercure |
; mais l’oxide de. mercure précipité de .fa difloluu
nitrique par le carbonate de potaffe y fe diffout bien dans l'acide benzoïque î îe benzoate de mercure
forme'une poudre blanche & fèche 3 fur laquelle
l’air n’a point d aPion ; ce fel pulvérulent
eft diffous en petite quantité par l’alcool 3 & point
du tout dans l’eau. La chaux en précipite en jaune
l’oxide de mercure. Les acides fuifurique &
muriatique 3 ainfi que le foüfre, décompofent ce
benzoate mercuriel} Une chaleur douce le fùbli-
me tout entier 3 & un grand feu lè'décompofe.
On ne fait aucun ufagë du benzoate de mercure.
Benzoate de molybdène; On ne connoît
point du tout le benzoate dé-, molybdène -, M.
Tromfdorf n’a point parlé de cette combïnaifon;
Benzoate de nickel. Il en eft de même
du benzoate de Nickel.
Benzoate d’o r . D’après M. Tromfdorf l’â-
cide benzoïque neTe combine* avec l’or que -lorf- '
que ce métal eft à l’état d’ox-ide*.-La diffolution de ;
benzoate d’or donne des criftauxïrrégüliers qui !
fe diffolvent difficilement dans l’eau , & qui font!
inattaquables par l’alcool. C e fel paroîtêtré inalté- j
rable à l’air î lorfqu’on l’expofe à l’aPion du feu 3,
l'acide benzoïque s’évapore | & on obtient par
cette opération ; l’or dans' fon état métallique. Le
benzoate d’or n’eft d’aucun ufage.
Benzoate de plâtiné. : L’oxide de platine '
fe combine en petite partie avec l’acide benzoïque.
Les criftaux jaunâtres qu’on obtient de' cette côm-
binaifon réfiftent à l’air , fe diffolvent difficilement
dans l’eau , point du tout dans l’alcool. Ex-
pofés à l’aPion du feu ,ïls laiffent pour réfidu une
poudre jaune. On n’erriplôÿe point lè benzoate de
platine 5 peut-être pourrbit-il fervir à faire réduire
& fondre ce métal - réfraPaire.
Benzoate de’ plqWb. Il paroïf, d après'cé
pue dit M. Tromfdorf ; ’que le plomb fe diffout
üii peu dans l’acide benzdïquè i les criftaux de
benzoate de plomb font d’un blanc éclatant, ils'
fe diffolvent dans l’eau & dans l’alcool. Les acides
fuifurique & muriatique lui enlèvent &: en précipitent
le plomb. Ces' criftaux font inaltérables à
lair j le feu en dégage l’acide benzoïque. On ne
lait aucun ufage de ce fél; s
Benzoate de potasse. La combïnaifon de
1 acide benzoïque avec la potaffe, fe fait prompte-
ment & facilement. Le benzoate de potaffe qui
refulte n’a encore été que peu examiné. Il crif-
^mfe fans doute très^régulièrertient, car en laif-
rint refroidir une diffolution de benzoate de po-
tafle dans l’eau chaude, on obtient' un- dépôt pub
Verulenten apparence’,mais comp'ofé d’une grande
quantité de' petites aiguilles très-ferrées les unes
contre les autres, lés gouttes de cette'diffolution
qui reftent fur les parois des vafes de verre , y
offrent bientôt des herborifations, des dendrites»
qui annoncent la même criftalifabillité. La diffolution
de benzoate de potaffe eft dëcompofée'par 'la
plupart des acides ; qi-11en précipitent l’ acide benzoïque
fous la forme de pouffière. La baryte & la
chaux paroiffent avoir plus d’affinité avec l’acide
benzoïqué que n’en a la potaffe , puifqu’elles
l'enlèvent à ces alcalis fuivant Bergman. Au refte,
il s’en faut de beaucoup , que les propriétés dix
benzoate de potaffe ayent été convenablement
examinées : ce fel n’eft encore d’aucun ufage.
Benz’oAJte de soude. L’acide benzoïque fe
combine auflï-bien avec la foude qu’avec la potaffe
.L e benzoate de foude qui réfulte de cette
combinaifon, eft très-diffoluble & criftallifable ;
il reffeiiible par fes décompofitions connues au
benzoate de potaffe î il en diffère fur-tout en ce
que fes criftaux ne font pas déliquefeens , fuivant
Bergman. Ge Tel n’eft pas encore connu.
Benzoate de TUNGSTèNE., Aucun chimifte
n’a encore indiquéles.pr.opriétés; de cette combi-
naifon. ( Voye^ T üngstène. )
Benzoate de zinc. Le zinc comme très-
fufcèptible de décompofer l’eau , pourroit être
diffoluble dans Lacide benzoïque liquide j mais on.
n’a point examiné Laêtion réciproque de ces corps.
Suivant M. Tromfdorf, l’oxide dé zinc précipité
de fa> diffolution nitrique par le carbonate de potaffe
; fe diffout facilement dans l’acide benzoïque.
Gette diffolution donne des criftaux en herborifations
qui fe décompofent à l’air , fe diffolvent
dans l’eau & dans l’alcool. Les alcalis purs, & les
carbonates de chaux & de baryte décompofent ce
fel 3 le feu en évapore l’acide. C e fel n’eft d’aucun
"ufage.
; BenzoiqueI { Acide,i ) Acide benzoïque eft;
le nom qu'on donne dans la nomenclature méthodique
3 adoptée par les chimiftes François depuis
1788, auV fel acide concret qu’on retire du benjoin
& des autres baumes. 11 étoit autrefois nommé
, fleurs de benjoin , fel de benjoin , fel volatil, de
benjoin. On en a fait l’hiftoire dans le premier
volume de ce diéfionnaire , page 41. Gomme cet
article avoit été rédigé par M. Morveau plufieurs
années avant l’étâbliffement de la nouvelle nor
mericlature, illemommoit alors acide benzoniquey
& les fels neutres qu’il formoit dévoient alors être
nommés-benzones. ( Voye^_ le mot Benzoates. )
BenzoniqUe. ( Acide. ) C'étoit le nom que
donnoit M. Morveau à l’acide benzoïque, avant
la nouvelle nomenclature.
BERBELICE. (Pharmacie. ) Gette expreflîon
que Bon trouve dans l’ouvrage de Nicolas Myrep-*,
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