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vers l’endroit qui doit indiquer une pefanteur
moins grande J & vice verfd.
Pour rendre la graduation plus facile & plus
exadte, il s’eft fervi d’un moyen que M; de Mon-
tigny a employé dans la conlfruétion d’un aréomètre
qu’il a deftiné aux eaux-de-vies. Voici quel
eft ce moyen : fur le bord d’un vafe vv , (fig. 9 à
clajfc z , ) de verre oude:métal j dont la longueur
doit être un peu plus grande que celle de l’aréomètre
A B , on fixe verticalement une tige
quarrée d’ivoire G D , plus longue a.u moins d’un
pouce que la tige de l’aréomètre, & fur laquelle
gliffera un çurfeur de cuivre E F — perpendiculaire
à la tige quarrée, & drelTé fur la partie
inférieure. Un remplit ce vafe d'eau diftillée,
dont on le tient toujours également rempli. Cn
y plonge l’aréomètre ; s’il eft deftiné uniquement
pour les liqueurs moins denfes que l’eau,
il ne s'y enfoncera qu’à quelques lignes au-dèffus
de la boule, comme en C , le curfeur étant en
g , & touchant immédiatement l’extrémité fupé-
rieure A de la tige ; on tire un trait de crayon g
que l’on marque 1000. On ajoute enfuite au
poids primitif de l’aréomètre une quantité de
lefte qui égale ^ de ce poids ; il s’enfoncera
encore d’une certaine quantité juftju’en H. Par
exemple j le curfeur doit defcendre d’autant, &
étant fixé en h, on tire encore un trait que l’on
marque 990. Ayant ©té le mercure qu’on y
avoit mis, on ajoute de nouveau au poids de
i’aréomètre une quantité dé mercure qui égale
55 de ce poids. L’aréomètre renfoncera encore
d’une certaine quantité , par exemple en 1 , on
opérera pour cette fois, comme précédemment,
en ajoutant pour chaque dixaine, la quantité de
poids indiquée par la totalité.
Après l’opération, la graduation fe trouvera
fur la tige quarrée G D j il faut la tranfporter fur
un rouleau de papier qu’en aura mis dans la tige
de fon inftrumént, ce à quoi on parvient au
A R É
moyen d5tin compas L mais il faut avoir attention
qu'elle foit placée’ d'une manière inverfe;
c " a ~ dire , que le terme icoo , au lieu
d’être en haut, foit vers le bas en G , & les
autres termes en montant , comme on le voit
C j D , E j F ^ (fig. 7 , clajfe i ) , enfuite en enfonçant
plus ou moins le rouleau de papier dans la
tige de l'aréomètre 3 on fera répondre exactement
le terme 1000 au point G de la tige qui fe trouvera
a la furface de l'eau , l'aréomètre n'étant
chargé que de fon poids primitif. Si l’on veut graduer
un aréomètre deftiné à pefer les liqueurs plus
denfes que l'eau , fon lefte doit le faire enfoncer
jufqu'à quelques lignes de la partie fupérieure
A de fa tige, on fera donc gliflerle curfeur E F ,
jufqu a ce qu'il touche immédiatement l'extrémité
de la tige de l'aréomètre , & là , on tirera un
trait de crayon que l'on marquera 1000 , enfuite
en retranchant du poids primitif de l’aréomètre
tIt ttttst j &c.. on marquera en montant fur
la tige quarrée-G D , ie io , 1020, 1030, &c.
La graduation étant achevée on la tranfportera
fur le rouleau de papier , en obfervant , comme
il a été dit plus haut , pour l'autre aréomètre,
de la placer dans un fens inverfe à celui dâns lequel
elle eft fur la tige quarrée, comme on le voit
e n C , H , I , K , {fig, 7 bis.) Il eft elfentiel que
le pied du curfeur n'embrafTe la tige quarrée di-
voire que fur trois côtés, en portant feulement
aux rebords, qui faffent reflort fur le quatrième,
afin qu'en le faifant gliflerle long de la tige quarrée
on n efface point les traits qu'on y aura marqués
auparavant.
Cette graduation étant très-délicate à faire,
& demandant beaucoup de foins & d'attention,
M. confeille de n'en point confier l'exécution^
à des ouvriers ordinaires 5 elle doit être
réfefvée aux phyficiens eux-mêmes, fur-tout
lorfqu’ils défirent mettre de l'exaéiitude dans leurs
travaux.
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T JB LE des quantités q u il faut ajouter aux poids de l aréomètre , ou retrancher de ce
p o id s j p o u r l e g r a d u e r d e 1 0 e n 10 d e g r é s .
Peu r ajou teç P o u r ôte% P o u r âteç P o u r ote%
„-^700d cg. s3°®a o u y3 , p'odiud s 1030 ii-3—
3 1360 360 r m 'Î4 16 ÿ O 96"«
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