
C h r o n o l o g i e des plus célébrés auteurs de laphilofophie par l’abbé Lenglet Dufrenoy. ( Hifloire de la philofophie hheerrmmééttiiqquuee ,* Paris 1 7 4 -z, 3 vol. in-i 2 . vol. 1 . pag. qpp. )
( L’étoile mife à côté des noms marque un adepte, ou ua homme qu’on a cru avoir trouvé le fecret de la pierre philofophalev) ;
Av. J. C. Dep.J. G
1996 * H ermès ou Mercure T rismegiste, : 38
roi d’Egypte, connu, dans la lifte des
rois de cette nation, fous le nom de.
Siphoas ; les traités que nous en avons
80
fur la fcience hermétique, font fuppo-
fés , quoiqu’ils renferment fa do&rine.
176
159Î Moyse , chef & conducteur du peuple
d’ Ifraëlj on a fuppofé, fous fon nom ,
un livre fur la fcience hermétique.
54°
,yco
* § ophar , perfan, fut le maître d’Of-
tanès.
* O st anés , mède, vivoit fous Xerxès,
35?
.roi de Perfe, à la fuite duquel il
étoit ; alla en Egypte 3 & fut le maître
de Démocrite. On a mis , fous fon
399
nom, des livres de philofophie hermé-
tique’, qui font en grec & en arabe 5
ils font fuppofés , ou viennent d’un
Oftanès , Egyptien, au cinquième ftècle.
çoo * Jean , (J ohannes) prêtre , vivoit • 400
avant Démocrite 5 l’on a , fous fon nom,
un manuferit grec fur la fcience hermétique.
J’adopte ce qu’en dit un ancien
écrivain grec , qui le place avant Démocrite.
480 * D émocrite, philofophe grec, formé
par Oftanès, & enfuite par les, prêtres
égyptiens 5 nous avons fon; traité, qui
a été imprimé avec le commentaire de
Synefius. 31 fe trouve fort communément
parmi les manufcrits grecs de 4° î
cette fcience.
470 * Marie , fut une juive très-curieufe ,
que Démocrite trouva à Memphis , où
elle avoit été formée par les égyptiens.
Son traité eft imprimé dans les recueils.
Ainft, elle ne fut pas la foeur de Moyfe,
comme le marquent quelques éditions.
410
w * O st anés , il y eut un philofophe de
ce nom , du temps d’Àlexandre-lè-
Grand. On ne fait que fon nom, fans
que nous en ayons aucun ouvrage.'
5° * C om a r iu s , d’autres Je nomme C o -
manus j prêtre & philofophe égyptien,
a inftruit Cléopâtre fur la fcience
hermétique. Nous avons de lui un traité
manuferit, mais qui eft-affez rare.
45 * C léopâtre 3 reine d’Egypte ; nous 4 H
avons, fous-fon nom, quelques procédés
fur la confervation de la beauté, &
l’on trouve dans les manufcrits quelques
traités de cette princefte fur la
fcience hermétique. 420
C aligula, empereur, pratique lafcience
hermétique,
On prétend, que .St-Je an l’évangélifte >
pratique la fcience hermétique. '
A thénagore , philofophe chrétien , à
qui on attribue le roman du parfait
amour, imprimé à Parisien 1599 &
16113 dans lequel on trouve quelques
opérations de la fcience hermétique.
Epibéchius, eft cité par Synefius 5 ainft
il vivoit avant ce dernier j mais nous n’avons
rien, de lui.
Philippe j né à S'yde en Pamphilie, fut
prêtre de Téglife de Conftantinople ,
attaché à St. Jean-Chryfoftôme j difputa
en 415 lefiègepatriarchal de cette grande
ville ; ne poüédoit pas la fcience her-
. métique 3 & n’avoit que la teinture du
fer & du cuivre, en or.
Synesius 3 né à G yrène, ville principale
de la province Cyrénaïque dans la Lybie :
de payen fe fait chrétien 3 étudie à
Alexandrie ,. .devient évêque de Ptole-
maïde l’an 410. On a imprimé fon commentaire
fur Démocrite : il fe trouve
aufli dans les manufcrits. grecs de la
fcience hermétique. M.Tillemont a fait
un très-grand article de Synefius dans
fon hiftoîre èccléfîaftique.
Héliodore 3 ami particulier de Synelius ;
ce dernier lui adrefie trois lettres qui
font dans fes oeuvresVHéliodore fut fait
évêque de 1 ricca en I heftal-ie : fon traité
qui eft en vers j eft imprimé au tome VI
de la bibliothèque, grecque deFabricius,
page 789.
Z ozime, né à Panopolis , dans le territoire
de 1 hèbes en Egypte 3 mais qui
demeuroit à Alexandrie , eft celui des
anciens Grecs qui a le plus écrit fur la
philofopluie hermétique 3 mais rien n’en
eft imprimé ; il fe trouve allez communément
dans les manufcrits grecs de
cette fcience. On croit qu’il étoit chrétien
$ ainft ce ne fauroit être Zozime
l’hiftorien 3 grand ennemi dès chrétiens.
Archée au s étoit chrétien, & fon ouvrage
fe trouve parmi les autres chimiftes grecs*
il eft obfcur,. mais on fent néanmoins
qu’il étoit praticien dans la fcience her-
tïque.
Pelage cite Zozime 5 ainft il lui eft pof-
Dtf.J.C,
A 43°
43? ^
A6S?". 39.
; III
638
65 b
830
92°
• . 95 4
; r I9O Q
1036
IO5O
térieur. Nous avons fon traite dans les
manufcrits grées, de cette fcience.
* -OstanÈjS , Egyptien : lettre à Peeafius
fur la fcience hermétique. ,11 y a divers
traités d’Oftanès fur le même fujet, foit
en grec, foit en arabe 5 mais on ignore
s’ils font de cet Qftanès, ou de quelque
autre plus ancien.
Olympiodore * philofophe de Thèbes.
en Egypte"* lettré à P et a fu s 3 ' eft certainement
de ce ftècle j c’eft ce qui m’a
obligé dé mettre dans le même-temps
Oftanès, puifqüe tous deux adreffentj
leurs ouvrages à la même perfonne. Son
traité fe trouve feulement en manuferit:
T héophraste, philofophe chrétien.
* Etienne ( ouStephanusJ) d’Alexan-
drié 3 eft qualifié dans les manufcrits dii
titre de philofophe univerfel fon traité
’ fur la fcience hermétique ha pas été imprimé
, mais fe trouvé feulement,dans
[ lés -manufcrits.
HierothÉe. Lambe.cius croit que c’eft
le même qui a commenté l’échelle de
Saint Jean Glimaque, qui vivoit en 579!
Ainft Hiéro.thé.e eft du feptième ftecle.
PÂppus , philofophe chrétien, dont l’ouvragé
elt én grec, & n’a jamais été im--
, primé.
C ôsme, moine, dont on a un traité manuferit.
Il paroît que fur la fin de cé
ftècle la philofophie hermétique tombe
chez les Grecs.
* Geber , arabe, né à Tuffo dans le Cho-
rafan , province de la Perfe 5 d’autres
''cependant le font naître à Haran, dans
’ la 'Méfopptàmie' : il eft le chef de tous
les philofophes arabes. Outre les traités
de cet auteur qui ‘font imprimés , il ©n
. refte encore quelques-uns en manuferit:
On dit qu’il avoit fait jufqu’à cinq cents
volumes fur la fcience hermétique. Cn
le prétend fabéén de religion : c’étoit
un mélange de chriftianiftne & de ju-
daïfme. Voye^ M. d’H belot, bibliothèque
orientale, au mot Gia b e r I
Rhasis , ou' Rasés, célèbre médecin
. arabe, 'qui'le premier a introduit la
chimie dans la'médecine : nous avons
fon traité fur la fcience hèrmétique.
Farabïüs j ou A lfAràbiüs , célèbre
philofophe arabe , meurt en 954. Il
pafîe pour le plus grand philofophe des
mahométansf ' ‘ ‘
Salmaha j philofophe arabe. ;
* A y 1 cenne j un des .oracles de la méde-i-
ciné &: grand philofophe, étoit arabe 5
meurt'en 1636. "
* A ristote , arabe, fé déclare lui-même
difciple d’Avicenne : nous avons de lui
r pep.J.ç:
1050
1080
iïo o
1 i ici
11,30
1193
1200
121 y
1225
1235-
HjO.
I2<pO
Ï27°
1272
1280
1294
1298
1310
quelques .traités qu’on attribue mal-à-,
proppslau célèbre Ariftote, précepteur
d’Aïèxahdïe'. :
* !;A dfAR , arabe, philofophe d’Alexandrie
, & maître, de Morien, vivoit
vraifemblablëment en ce temps.
sellüs , grec , adrefle une lettre à;
Xiphilin, patriarche de Conftantinople J
fur la fcience hermétique. .
ÿ M orien , romain de naiffance, mais
formé .à Alexandrie en Egypte, fe retiré
dans jes montagnes voifines de Jéru-
faiem V il inftruit Calid fur la fcience
hermétique.
* Ç alid , arabe mahométan, calife ou
foudan d’Egypte, inftruit par Morien.
* A.RTESIU.S cite Adfar, & lui-même eft
Cite, par Roger Bacon j ainft, il eft entre
les ^onzième & treizième fièclesj.
NaifTariee cI’A lbert-le-Grand à La-
wingen" fur lé D anube.
* A braham,, .juif, dont Flamel1 a eu les
figures & les explications. Je le place ic i
par eonje&ure. „
* A ristgeus. Je le place ici par conjecture.
S’il à fait la tourbe des philofophes,
comme on le croit, il étoit chrétien Sc
non pas màhométân arabe.
RechaidibuS.j placé ici par conjecture.-
Z ad ith , fils d’HamUel. Je le place ici
par conjeéture.
Nâiflance de faint T homas- d’Aquin.
Naiftance de Raymond Lulle à Palme ,
capitale de l’île Maïorque.
V incent de Beau v a is , de l’ordre de
St-Dominique, n’a point travaillémais
a donné de l’hiftorique fur cette fcience.
* C hristophe de Par is , ou de Pe-
roü'se.
R oger Ba co n , cordelier anglais, né
en i t 92, eft, à ce qu’on croit, le
premier des Latins qui s’applique à la
feièneè hermétique.
Alphonse , roi de Caftille, s’exerce à
plufieurs fciences, curieufes , fur-tout à
là philofophie hermétique.
* Le moine Ferrari , ou Eeferrari :
on le croit de ce temps.
* Raymond Lulle eft inftruit à la
fcience hermétique, , à Naples , par
Arnauld de Villeneuve.
* Mort d’ALAiN de L isle, nommé le
doéteur univerfel, qui fe fit frère con-
vers à Cîteaux.
Pierre de Apono n’a pratiqué que fort
peu la fcience hermétique.
* Mort d’ÀRNAULD DE VlLLENEUVE,-
inhumé à Gênes. La plupart de fes traités
font imprimés.
Pie r r eT o l e ta n , dont nous ayons un