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à;Romôrë'çtrti en i6 i6V Orléür<ÿ , ;frhft*3‘'
énnernr flë Jiirièii ^ n ’eft CQnfkVqiié^paf' d&s étriW3
polémicfiieS ?ma3s -iLpaffe jjV>W3up :ues* '^6illéyps
écrivain^ qu’aféjft e\î lè%fpYèteftàb$i-Il 'îm©uftit immédiatement'
aVant' la r&voeàttôâd e l’éd it'd e
Nantès.- -
P A J O T , ( L o t;xs: L éon .) .( Bi.il. Ihf* mod., )
comte d’Onfembray ?.dir.e<3eur-g.énérai- des polies,,
né à Paris .çn. 1678 ,-îïlor^ën 17.53 ’, MMï&EfflÈ,
un caWççt '4e pbyfiqtiç^Sç gè: mécanique , je-p\iisfi
curieux qu’on co.n^ût..4e jfoij-, temps , ,6c* qui .lui.
attira , \i vifitq , du. Czàf Pierre - le - grand V , (je
l’Empereur, du prince Chqriqs de Lorraine,, &çL
Il étoit de l’académie des fcierices , .& il y a de lui
divers mémoires cj:ms le recueil dé cette académie,..
Les principaux l'ont : un mémoire fur un infini-5
ment po,ur inefurer les liquides $ un. fur Yanèmo-
tyètre ou.’ rnefure-yèrit ; un fur une machine pour
battre la . nie fur, e-,d.es}, difièrens airs de mufiqup
d’une .manière fixql 11 a été le IjiçnfaitëuKdè.lV
cadémie^& du p u b lic l;par le legs qu’il’ a fait a la ,
premiène, dç te,s, câ.èwrets, fous des conditions qui;
les rendent utijes^a'u fécond. Il a ^„mérité d’çtrg-
compté parmi des" nommes : .
- : Inventas oui qui vit’aiiv excolueré pei’ àrteSj :*
Quique fui m&nérès aiïô ’s'Jecërc-jritithdo. -' ■'
“ S f A b *
P A L à FO X v ( d o n J ç an d e ) :( Btfh d 'E fp .)
Efpagnol, évèqùe d’abord d’Angélopbfis en Amérique
, puis dWma en Efpagne, eft célèbre, principalement
par fes conteltations avec les jéfuites,
dont M. Arnauld-a écrit l’hiftoire, qui fe trouve
dans le quatrième volume de la Morale pratique
des'jéfuites. Don Jean de Pplafox y&sè en 1600 ,
au royaume d’Arragon j eft mort en 1659 , «en
odeur de fainteté ; on a propofé de le canonifer,
mais ce projet n’a pas été fuivi. On a de lui plu-
fieurs ouvrages myfiiques. A me lot de la Houffaye
a traduit fes homélies. Il y a suffi de don Jean
«le Palafox quelques morceaux hiftoriques;; une
hiftoire du fiége de Eontarabie en i6 y 8 ; une hifc
toire de là conquête de la- C hin epa r les Fartares ;
celle-ci a été traduite en français.;M. Tàbbé D i-
nouart a. donné en 1 7 ^ 7 , 'une vie de ce prélat,
cher aiix.janféniftes , comme ennemi des jéfuites,
PAL AIS , comte du, ( Hift. de France ) charge
éminente fous la fécondé race dcs-rois de France:
f 0U3 la première race, le comte du païens étoit
fort inférieur au maire, quoiqu’il fut cependant
le juge de tons les officiers de la maifon du roi,
& qu’il confondît dans fa perfonne tous les autres
offices que l’on a vu depuis, tels que le
bouteillep, le çhambrier, M j Cette charge s’éleva
fous la deuxieme race, tandis - que celle de
maire fin anéantie ; Si fous les rois de la troisième,
celle de fénéchal anéantit celle de comte
0H palais t dont l’iUéç nous eft rçftse dans le graqdp
A TJ
Iprevôt'fele tfhôtél? Lé-1 côrinétabîe, qui ne m * # '
fefibit- qu’après le comte du' palaïs'ïous- la deuxième
IràEè devint le premier' homme de l’état fous
|lx ïrpifièjOie, & la-» chargé de fénéchal finit en >
‘.1 19 1 . P.Henaut. ( D. J . ) .r n
! Pa l a i s , ( Hiß. moi. ) eft une maifon dans la-
jquelle un roi ou autre prince feuverain fait fa
.demeure ordinaire;
j Le* palais qui eft à Paris dans: là cité; S i dans:
{lequel le\parlëmeht 6c pkiftuurs aiitres cours &
{tribunaux tiennent leurs féances, eft ainfi. appelle,
{parce que ç’étpjt fa den?eure de plufieurs de nos
’rois jiffqu’au : tems.de Louis Hutin , qui l’aban-.
■ donna' entièrement pour y rendre la juftice.
‘ A Limitation de ce palais de Paris, on à auffi
jdans plufteurs grandes, villes donné le titre dq ,
'pqjais dL^ l’édifice dans lequel fé rënd.l’a principale ;
I jùfficç.’.f ovale, parçç que ces fortes d’édiftcès « îfro a
1 reiidja, juftiée ail nom du roi font cenfés./a demeure^ '
i Les maîfons fdes cardinaux, font auffi .qualifiées,
’{de vàlals^ témoin te palais cardinal à.Paris, ap-.
1 * pelle, vulgairement, lç palais royal.
_ Les. maîfons des archevêques 6c évêques n’è-
tpienL autrefois qualifiées que d’/zçre/, auffi bien
que. la’ . dçmeùre du roi ; préfentement on dis
pdlkis, '.ârchiépifçopal, palais èpifçopal. ,
Du! refte aucune perfonne,, quelque qualifiée
quelle* foif , ‘ 'né peut Faire mettre fur la porte,
de, fa' maifön le tiirç Cq, .palats, mais feulement
celui âYkôtél( A') .
PALANQUINS 0« PALANKINS ou PALEKIS^
( Hifl.tmôd.i>) efpèce de voiture portée par des
nommes , fort en ufage dans les différentes'
parties de l’Indoftan. Le: palankin efL une efpèce
de brancard .rerminé des deux côtés par une
petite baluftradë de cinq à fix .pouces de bau-;*
teur. IL’ y.’.a fim rdoffier -famblable .à celui du-
berceau? d’un enfant. Au.’ lieu d’être porté par.
deux brancards comme nos litières ,: ou ehaifesH-
à-porteurs », le palankin eft fufpendu par des cor*«
dés à un long morcéaii de bois de ..bambou V
qui a cinq à fix pouces de diamètre, 6c qui eft
egurbé par le milieu j 6c porté fur les épaule#
de deux ou d’un 'plus grand nombre d’hommes^
Ces voitures portatives font plus tou moins o r nées
, fuivant la qualité; les facultés des per^i
fbnnes. à qui.elles appartiennent.'; Lorfqueile tems
eft mauvais, le -palankin fe recouvre de toile cirée.
Ceux que l’on porte font couchés fur des
couffins 6c fur des tapis plus ou moins riches*
Quand c’eft une femme, elle eft cachée par des
rideaux de-toile, ou de quelque étofié detfoiej
Ces vôiturés font .fort.cheres ; le bâton de bambou
auquel le palankin eft attaché, coûte quel-j
quefeis jufqu’à 5 ou 600 liv. mais les porteurs
fe contentent du prix medique de 10 à. 12 francs
par mois. Les meilleurs palankïns fe font à TattaJ
aans la'province d’Azmir , dépendant ; du grand-
mogol, ( A A )
PALAPRAT^'
p a m
P A L A PR A T , ( J ean ) ( B iß. litt, mod.) né à
Touloufe,en 16 5 0 ; il fut fait capitoul en 1675.
I l alla par pure curioftté voir Paris, Rome &
Chriftine ; mais cette reine voulut inutilement fe
1 attacher. Il s’attacha cependant à un prince , ce
fut au grand-prieur de Vendôme ; il fe permettoit
avec lui des faillies ingénieufes qui amufoient ce
prince, 8c des vérités hardies qui ne l’offenfoient
pas ; c étoient , difoit-il , fes gages ; c’étoit peut-
. r,e, ei]eore là une vérité. PaLiprat étoit en Société
d’amitié , d’efprit & de talent avec Brue ys,
& on ne fait pas bien ce qui appartient exclufive-
ment à l’un ou à l’autre dans les pièces qu’ils ont
faites en commun ; mais enfin, ils ont fait enfem-
ble ^ le JAuet 6c le Grondeur. Palaprat mourut à
*ÇT,S ,en I 71 1 » le 2.3 oélobre ; ( Brueys )
( David-Auguftin ) n’étoit pas feulement auteur
dramatique dans tous les genres , il étoit auffi.
grand çontroverfifte ; né à Aix en 16 4 0 , d’un
pere proteftant, il avoit d’abord écrit contre l’<?*-
poßrion de la doElrïne de l’égùfe &c. de M.
Boffuet ; converti enfuite par Boffuet, il ne ceffa
d écrire contre les proteftans , tout en travaillant
pour le théâtre. Il mourut à Montpellier le 25
novembre 1723. Il defeendoit d’un Pierre Brueys,
annobli par Louis X I , le 3 feptembre 14 8 1.
PAL A T I , ( J e a n }. (H iß . litt, mod.) médiocre
hiftorien, né dans les états de Venife, mort
vers 1680 , auteur de divers morceaux hiftori-
ques*, écrits en latin, fur l’empire d’Occident 8c
letat de Venife : Monarchïa Occidentalis ; Aqùila
Franca ,• Aquila Suera ,* Fdßi Ducales Venetorum.
P A L A T IN , ELECTEUR, Pa l a t in a t , f. m.
{R iß . moi. ) on appelle en Allemagne éleüeur
palatin , ou comte palatin du Rhin, un prince feu-
dataire de l’empire, dont le domaine s’appelle/W<2-
tinat. Ce prince jouit de très-grandes prérogatives,
dont la plus éminente eft celle de faire les fondions
de vicaire de l’empire pendant la vacance du trône
impérial dans la contrée du Rhin, de la Souabe
& de la Franconie. Ce droit lui a été quelquefois
difputé par l’éleéleur de Bav ière; mais enfin
Yèlefteur palatin d'aujourd’hui a confenti à le
partager avec lui. Dans la bulle d’or l'cleüeur
palatin eft appellé le juge de l'empereur. Il porte
auffi le titre de grand-tréforier de l’empire, il a
le droit d’annoblir, & il jouit d’un droit fingu-
lie r, appellé wildfangia. Voyc^ cet article.
Les comtes palatins étoient autrefois des officiers
attaches aux palais des empereurs; ils avoient
lin chef à qui ils érorent fubordonnés; Si les empereurs
lui avoient accordé de très-grandes prérogatives
, afin de rendre fa dignité plus éminente.
On comptoit plufieurs comtes palatins il
y avoit celui du Rhin, celui de Bavière, celui
de Franconie, celui de Saxe & celui de Souabe.
Aujourd'hui le titre de comte palatin, en allemand
pfai^graß, ne fe prend que par les princes
Hißoire. Tome IV»
P A L
' de Sultzbach, de Deux-Ponts, Si de Birckenfeld,
: qui font de trois différentes branches d’une mê-
j me maifon. C’eft un prince de la première de
i ces branches , qui eft actuellement électeur pala*
C— )
P a l a t i n d î H o n g r i e , ( Hift. mod. ) c'ëftle
titre qu’on donne en Hongrie à un feigneur qui
poffède la plus éminente dignité de l ’état. Les
états du pays élifent le palatin; c’e ft lui qui a
droit de les convoquer ; il eft le tuteur des mineurs
; il commande les troupes en tems de
guerre. En un mot, il eft l’adminiftrateur du
royaume. Cette dignité n’.eft point héréditaire ,
& elle fe perd par mort.
En pologne les gouverneurs des province»
nommés par le ro i, prennent auffi le titre de par
latin. (-—J
PALEARIUS , ( A o n i u s ) ( Hiß. litt. mod. )
favant Italien du feizième fiècle , auteur d’un poème
de l’immortalité de l’ame , & de quelque»
autres ouvrages en latin, fut brûlé à Rome en
1 5.70 , par l’inquifition , pour avoir dit que l’in-
quifition eft un poignard porté à la gorge des
gens de lettres : inquißitionem ßcam ejße dißritfam 11t
jugula litteratorum.
Je fais qu’en n’ ais-ne pas de telles vérités.
Palearius inclin oit vers les opinions des rS^
formés.
PALÉMON , ( Q. R h e m m i u s ) ( Hiß. litt, des
Rom.) grammairien célèbre , qui enfeignoit à
Rome fous Tibère , Caligula 8c Claude , Si dont
©n a des fragmens dans le recueil intitulé : Poëkt
latini minores. On a auflî de lui un traité , De pon-
deribus 6* menfuris.
PALÉOLOGUE ; ( Hiß. du Bas-Empire ) c’eft
le nom d’une maifon impériale de Confiantineple ,
qui pofféda l’empire grec , depuis la ceuation
de ce qu’on appelle l’empire dés Latins , jufi
qu’à la chute de ce même empire grec, & à la
prife de Conftantinople par Mahomet I I , c’eft-à-
dire depuis 1260 , que Michel Paléologuc fut couronné,
jufqu’au 29 mai 1453 , que Conftantinople
fut prife , Si Coußantin Paleologue , dernier empereur
.grec, entièrement dépouillé. Il laiffa pour
héritier de fes droits fur cet empire fon neveu
André Paléologue, defpöte de la Morée. Celui-ci céda,
le 6 feptembre 1494, tous fes droits fur l’empire
de Conftantinople au roi de France Charles V I I I ,
Si à fes fuccefteurs. Cette donation fut faite à
Rome , en préfence du cardinal de Gurce ou de
Gurck, qui l’accepta pour le roi de France, fans
en avoir aucun pouvoir de lui. C ’éroiî fans doute
un moyen qu’on employoit à Rome pour engager
Charles V III dans une guerre - contre le?
Turcs. Il faut, dit M. le préftdent Hénaulr, què
Charles V III n’ait pas fait grand cas de cette ce fi
T