
EPOQUE
NOMS VULGAIRES. DE LA MATURITÉ DETAILS PARTICULIERS.
F ig u e . Pendant presque toute
l’année.
F r u t a d o c o n d e
G u r m i c h a m ò De novembre ;
J a b u t ic a bo . juin à septembre.
J ambosier
M a n g u e . De novembre à février.
M a r a c u j a s Pendant presque toute
l’année, mais surtout
de septembre à
décembre.
[f d’oie ; pointi
petites graines
O r a n g e mars en novembre.
Product, véffét.
NOMS VULGAIRES.
PITANGUE.
De décembre à mars,
T a m a r i n De décembre à mars.
Product, végét.
EPOQUE
DE LA MATURITÉ
. du fruit.
DETAILS PARTICULIERS.
2 6 . P om m e .
P o ir e ..
P ê c h e .
P r o n e .......................
P r u n e -m o n b r in .
R a i s i n ......................
S a p o c a ï a .............
De septembre à novembre
, et quelquefois
aussi de juin :
juillet.
De février à mai..
De janvier à mars.. .
De février en avril. . .
Il y en a de deux espèces : la petite Pitangue est de la grosseur d’une
grosse noisette très- aplatie, avec dix cannelures bien marquées; sa
couleur est pourprée, son noyau assez gros, sa chair fondante, fort
acide et souvent âcre. L ’arbrisseau qui fournit cc fruit est un petit myrte
en buisson qui croît en plaine dans les endroits sablonneux.
L ’autre espèce, ou ia grosse Pitangue, est de meilleur goût ; sa forme
est celle d’un melon à côtes très-marquées; sa couleur est d’un rouge jaunâtre.
Ce fruit est fort rare.
Ce fruit est assez rare à Rio de Janeiro. Pendant long-temps même on
n’eut que des produits d’une saveur peu agréable : c’est à M . le comte
de Gestas qu’est due une .plus cojnplète réussite ; il obtient aujourd’hui
des pommes aussi bonnes que celles de France, et qui sont monstrueuses.
On n’a pu encore cultiver ce fruit avec succès.
Ce fruit, qui se récolte ici en grande abondance, est en général d’une
saveur médiocre; on en distingue de plusieurs espèces, déjà depuis
long-temps introduites dans le pays.
C ’est à M . je comte de Gestas qu’est due la naturalisation de ce fruit,
cultivé avec succès dans sa belle habitation de Tijouca.
Fruit plus gros et plus long que le Bacopari {voyei plus haut n.° 3 ) ; d’ailleurs
ayant un goût analogue et un peu âcre. Contient un gros noyau.
Il y en a de plusieurs espèces; le Muscat est bon, mais cher. La vigne
prospère , sur-tout dans le territoire du bourg d’Angra dos Reis.
Nous avons déjà vu figurer le sapucaïa dans les bois de charpente : son
fruit est de la grosseur d’un coco , mais affecte différentes formes, scion
les espèces ; le brou est plus dur que celui de notre noix ordinaire, et
renferme un assez grand nombre d’amandes excellentes au goût.
Le tamarinier est un grand arbre qui produit, comme l’on sait, des
gousses dont les graines sont enveloppées d’une pulpe d’une saveur
douce, légèrement acide. Ce fruit se trouve ici en abondance ; mais il y
est toujours cher. -
Je nai pu, dans ce qui précède, noter l’ananas, puisqu’il n’est pas le
produit d’un arbre. Ce fruit croît facilement et avec abondance, et l’on
en a , depuis décembre jusqu’en avril, quatre espèces qui sont ici généralement
médiocres.
Nous placerons dans une catégorie analogue, le melon, la pastèque et la
fraise. On trouve peu de variétés du premier de ces fruits, qui est ordinairement
de bonne qualité et mûrit depuis octobre jusqu’en avril ; il est
assez cher. La pastèque vient à ia même époque et avec profusion ; mais