
NUMÉROS D’ORDRE.
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I37
T E S T A C E S , M OËLUSQUES E T PO L Y P E S .
NOMS
DES ANIMAUX.
Ovule.
Patelle.
Pétoncle,
Poulpe.,
Seiche...
Tripang.
Ce coquillage, delà forme à—peu-prés et de la blancheur
d’un oeuf de poule, «t employé souvent par les Timo—
riens, soit en totalité / soit par fragmens , comme*toi objet
d’ornement.
Dampier dit en avoir trouvé d’aussi grosses que la tête d’un
homme : deux ou trois poiitroient suffire pour un repas.
. Elfes sont très-grasses et.agréables au goût.
Polype de mer assez commun dans ces parages.
V oye^ Poulpe, n.° 1 2 6 .
Mollusque nommé parles naturalistes holothurie et par les
Portugais bichà de rriar. II est l’objet d’un commerce étendu,
et se trouve principalement sur les hauts-fonds qui entourent
Timor, comme süîrïes bancs du voisinage, où il s’en
Ait une pêche annuelle et régulière.
N . ° Y I . — Q U AD RU P ED E S O V IP A R E S E T REPTILES".
Boa..........
Caret..........
Couleuvre..
Crocodile..
Dragon.
Gecko. . ,
Grenouille .
Kissao..........
Lézard
Serpens.. . .
Voyei Serpens, n.° 138.
Voye^ Tortue, n.° 14.0.
On en çonnoit de trois espèces. ( Voye^Kissao, n.° 136.)
Cet animal, le plus gros et le plus redoutable de tous les reptiles,
est très-commun à Timor; on le trouve communément
a l’embouchure des rivières, et dans les lieux n&pécagcux.
voisins du bord dé la mer. Ils infestent ordinairement -les.;,
marais de Babao. M. Tielman -nous a grands crocodiles de ces parages n’onta sjsaumréa iqs uaeu -ledse lpà ldues,
12 .à; Ty pieds de loiigucùr.
Espèce de lézard qui, sautant de branche en branche à l’aide de
scs membranes latérales ressemblant à des ailes, a reçu le
nom A a-dragon vo la n t.
Lézard nommé to k kay e par les.habitans de Coupang, et
réputé dangereux à cause de sa morsure, qui d’ailleurs,
dit-on, n’est pas venimeuse. Le gecko aime à se loger
dans los7 toitures de feuillage qui couvrent -les maisons ;
et dès que la nuit arrive, il commence son grognement,
qu’il'continue par intervalles.
Deux espèces. |
Nom que l’on donne à Coupang à lun des serpens ies.plus
dangereux de i’île..Sa couleur est brune ; il a environ
3 pieds de longueur' sur 1 pouce de circonférence; sa
morsure n’est pas mortelle , mais elle produit une
très - vive inflammation : telle est du moins l’opinion
> »dreeçiluvere .dans le pays. Je crois que c’est une espèce de cou-
Reptile dont il y a une très-grande variété à Timor. ,
II existe à Timor, dit-on, des serpens monstrueux et non
moins gros que le corps d’un homme; les habitans les
nomment b o a , et les Portugais Cobra d a m a d e ira . Le gouverneur
de Dillé nous a assuré en avoir vu qui, n’a—
voient que 25 pieds de longueur, et dont la grosseur
n’excédoit pas celle du bras d’un homme. M. Tielman
prétendoit au contraire qu’il n’en existoit pas ayant au-;
delà de 12 pieds de longueur. On, en trouve de gris ta—,
chctés de noir,et de 18 poueesde longueur; plusieurs sont-'
d un vert tendre, d’autres d’un vert foncé, et moins gros
que le petit doigt : ces derniers atteignent jusqu'à la longueur
de 4. pieds. Dampier en a rencontré de jaunes, qui
avoient4 pieds'de long et étoient aussi gros que le bras d’un \
homme ; ■itc un autre pas plus gros qu’un tuyau de ;.
39
m
Q U AD RU P ED E S O V IP A R E S E T R E P T IL E S .
‘ NOMS
DES ANIMAUX.
Serpent de mer,
Tortue. . . . £ i
Abeille.
Mantel.
REMARQUES.
pipe 0rdinaire et; de j pieds de -long : ce1 dernier, dit-ilj
est vert par tout le corps, et a une tête plate et rouge, de |J
grosseur du pouce. Il est probable que d’aiilrcs serpens
encore existent à "Timor ; les haïutans prétendent qu'i||
y en a dont la morsure est promptement, mortelle. 1
Quelquefois, lorsque la mer e
" ’ à la surface des* flots. • calme, on en voit qui nagent
Dans la baie de Coupatig'et sur les plages voisines de l’île Rottic, on trouve des tprtues* de mer de plusieurs sortes! telles que le caret et la tortue franche. La première est celle qui donne l’écaille: la chair ne s’en mange pas ; mais on rcJ cherche ses oeufs, qui sont estimés. Au dire des habitans] il se trouv croit aussi à Timor des tortues de rivière.
N .° V I I . — IN SE C T E S ,
Araignée.
Blatte.. . .
Cancrelas.
Fourmi.. .
Guêpe.
Lampÿr
Mouche. . . .
Moustique. .
Papillon.. . .
Punaise.. . . . .
Sauterelle.. .
Scolopendre.
Scorpion.........
Ce précieux et utile insecte est très-multiplié à Timor, |
il niche de.préference sur lîBrbre appelé ka yo u -p o u ti ; vingt essaims parfois sont établis sur le même arbre. Le miel et
la cire qu’ils produisent so n t une des principales sourc« de richesse chez les habifans, -
Une araignée célèbre, nomméepanto-mira à Timor, est citée comme fort dangereuse, à cause de sa morsure, qui, disent les naturels du -pays, pourroit être mortelle, si l'on n’y
aept pqluiqi usoonitt pprroomprpetse àm eenn tn ceeurttraailnisees rh leer bveesn qinu.’-ils connoissent,
V o y e i Cancrelas, n.° 1-44.
Jnsecte aussi nuisible qu’il est incommode, ef -pullulantici avec une effrayante facilité. Il est sur—tout redoutable aut
marins par les dégâts très-graves;qu’il leur occasionne.
Une sorte de petite fourmi .rouge, très-multipiiée à Timor, est un fléau non . moins redoutable. Elle dévore tout ce qui est à sa convenance, avec une inconcevable rapidité; en sorte qu’on est obligé d’isoler sur des- tables ou dans des armoires dorit les pieds reposent dans des augets remplis d’eau, les objets que l’on veut conserver. Cette espèce de fourmi est fort commune dans les maisons.
Probablement c’est lé la m p y ris 'ja p o n ic a de Thunberg. Lorsque,
après une journée brûlante', on respirel
a fraîcheur du soir sous le feuillage légèrement agité du tamarinier ou du figuier banian, on voit, au milieu de l’obscurité, voltiger cet insecte, qui ressemble assez bien alors à une petite étoile. errante.
Qn-4trouv<^communément à Timor une grande mante verte,
qjil n’a pàs moins d’un pied de longueur. 11 y en a aussi
dè 'quelques autres espèces.
C’est la mouche commune.
Insectes, extrêmement incommodes, et très-multipliés 1
Plusieurs beaux papille >nt ei£ vus par nous
t nombreuse et variée.
Timori
y
Indépendamment de la punâ
à Coupang, i
2 lit, qu’on nom m e h
ra m p a i tid o r ,1 a encore quelq u es a
rois espèces.
Ou bite à mille pattes, oonn
Cet insecte n’es
s à Coupang sous le nom
qûre rayi-rayé.y est venimeuse.
Le scorpion de Timor, petit et peu venimeux, ressemble*
celui de nos provinces méridionales de France.
, I le T im or.
§. V.
De l'homme considéré comme individu.
La population de Timor se compose, 1^ de nègres à cheveux crépus,
qui en sont les véritables indigènes ; 2..0 des hommes jadis leurs con-
quérans, que tout annonce être de race asiatique, qui ont la peau
basanée et les cheveux lisses; 3.° de colons chinois, portugais et hollandais;
4.0 enfin des métis résultant du croisement de ces différentes
souches.
Les hommes de la race nègre, avons-nous dit déjà (1), sont peu nombreux,
et ne se voient guère que dans les parties de l’île les plus agrestes et
les plus reculées ; mais il n’en est pas de thème des métis provenus du mélange
de'ces derniers avec les Indiens de la seconde espèce, qui, je pense,
forment dans l’intérieur une partie notable de la population. Je tire mes
argumens de la comparaison que j’ai faite du jeune Antonio, né dans
le royaume de Failacor (2.), avec le papou de la Nouvelle-Guinée, dont
sir Stamford RafHes (3) et après lui Crawfurd (4) ont donné ie dessin.
Le profil de l’un et de l’autre, ainsi que la forme du crâne, présentent
évidemment les mêmes caractères ; seulement, chez l’habitant de la
Nouvelle - Guinée, les cheveux sont crépus et la couleur d’un brun
foncé, tandis que le Timorien a les cheveux lisses et la peau d’une
teinte moins sombre : effets nécessaires du croisement des deux races
dont il s’agit (5).
( 1 j, Chap. X V I I , p. 521.
(2) Son portrait se trouve grav.é planche n.° 3 1.
(3) History o f Ja va , t. I I , p. ccxxxvj.
(4) History o f the Indian archipelago, t. I.cr, p. 17*
(5) Gejyielli Carreri, dans la relation de son Voyage autour du monde, t. V, p. 65 et 67 ,
dit, en. parlant des hommes de race nègràqui se trouvent aussi aux îles Philippines : « Les
» noirs qui vivent dans les rochers et les bois épais dont l’île de Manille (Luçon) est
»pleine, n’ont ni lois, ni lettres, ni autre gouvernement que celui de la parenté, parce que
» tous obéissent au chef de la famille. Quelques-uns de ces noirs ont les cheveux crépus comme
»ceux d’Angola; d’autres les ont longs L’opinion la plus reçue est que les noirs ont
» été les premiers habitans de ces îles, et quêtant .naturellement poltrons ,ils ont laissé prendre
Diversité des
races.