
De^I’homme
en société.
Agriculture.
TABLEAU indicatif de l ’ordre dans lequel les billes du tchonka doivent
être successivement levées, pour arriver à la fin du jeu avec le plus
de promptitude possible.
INDICATION
DES TOURSl
7 djalan f ¡
NUMEROS DES CASES DU TCHONKA
DONT LES BILLES DOIVENT ETRE SUCCESSIVEMENT LEVEES..-
I i ■3 5 3 BKw| i 4 5 4 3 7
2 3 S I i I 3x 5 7 3 4 i
4 S 3 7 2 4 6 4 5 4 3
2 4 6 2 4 2 i 3 S 3 2 2 s 4
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i 2 i 7 i 4 i 3 i 6 2 r i 4
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; 4 S 2 4 3 i 6 6
4 5 2 4 3 . i 1 6 y 1: 2 6 , 2 3 i
6
1 : 2 3 : 2
REMARQUES.
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dpaans tl,’ ajeff irnme evro.udrais
§. VIII.
Industrie agricole et manufacturière.
Quelque grossiers que soient les procédés de culture chez les peuples
les moins civilisés, ils offrent toujours à l’observateur des points de comparaison
dignes de son intérêt; il se plaît à méditer sur l’énorme distance
qui se trouve entre les expédions que le génie encore brut de l’homme
parvient à lui suggérer, et ces inventions admirables qu’il est capable de
produire lorsqu’il a acquis tout son développement au sein d’un état
social perfectionné. Les habitans de Timor, ainsi que nous l’avons dit,
composent en grande partie leur nourriture de produits végétaux; et cependant
on va voir que les moyens qu’ils consacrent à leur reproduction
sont bien loin d’être parfaits.
Outils. —* Un simple piquet de bois dur, médiocrement gros, et pointu
à l’une dé ses extrémités, est le seul outil qu’on emploie pour façonner les
terres de l’intérieur, même celles qui sont destinées à recevoir la semence
des céréales. Il fait aussi fonction de pioche. A Coupang et dans les environs,
la houe à long manche , que les Européens y ont introduite,
sert à-ia-fois pour la culture du riz et pour celle des plantes potagères ;
cependant D. José Pinto, gouverneur de Dillé, a fait venir de Macao, et
mêrrje confectionner à Timor, pour l’usage de ses domaines, d’autres
instrumens aratoires semblables à ceux: d’Europe. -
Engrais. —- Les colons chinois, qui dirigent ici la plupart des cultures
les plus productives, emploient quelquefois comme engrais le fumier
de cheval et celui de buffle, sur-tout dans les plantations de tabac,
qui se font régulièrement en juillet ou en août : mais rarement, dans un
pays où le terrain propre à l’agriculture est surabondant (1), se donne-t-on
la peine d’amender le sol; on aime mieux défricher un nouveau champ.
Les. terrains destinés à la culture du riz de marais ¿ exigeant des conditions
d’arrosage difficiles à rencontrer, sont, avec les jardins potagers,
les seules propriétés particulières ; pour le maïs , chacun est libre d’envoyer
ses esclaves- en semer où bon lui semblé ; jamais, à cet égard, il n’y
a de contestation.
Travaux de culture. —- Les procédés de défrichement sont à Timor
d’une extrême • simplicité ; ils ont seulement l’avantage d’être expéditifs.
Dans les terrains boisés, on fait consumer par le feu, après les avoir
coupés, les arbres et leurs racines ; dans les autres ■, on a recours au même
expédient pendant la sécheresse, pour les débarrasser des herbes et des
broussailles qui couvrent leur surface. Telle est la disposition unique
donnée aux champs qui, à la saison humide suivante, doivent recevoir
les plantations de maïs. On procède à la préparation des rizières avec
plus de soin' : des troupeaux de buffles sont avant tout envoyés sur le ter-
( i ) II n’y a pas une île dans l’archipel d’Asie tout entier, dont la cinquième partie soit occupée;
et dans la plupart, la centième partie des terres n’est pas encore en culture. (Crawfurd
op. cit. t. III. ].
Voyage de VUranie. -— Historique. q çj ( j ^
De l’homme
en société.