
17 7 2 . L e capitaine français Saint-AJIouarn visite la côte Nord-Est de Timor, et
mouille à Laga.
1 7 8 6 . Des Chinois de C o u p an g , venus à Atapoupou, sont punis par l’autorité portugaise
, et chassés pour leurs intrigues et leurs méfaits.
1 78p. Arrivée à Coupang du capitaine anglais William B lig h , le 1 4 juin; son départ
a lieu le 20 août suivant.
1 79° ’ Dillé cesse de correspondre directement avec Goa pour les affaires de la colonie
, et est astreinte à envoyer d’abord ses lettres h Macao, place secondaire.
I 793- Tremblement de terre qui cause de grands désastres à Coupang.
1 797- Les Anglais, avec deux brigs de guerre, s’emparent de C o u p an g , qui est
bientôt repris par les gens du pays.
1 8 0 1 . L e capitaine Baudin, commandant l’expédition française aux Terres australes,
relâche à Coupang du 2 2 août au 1 3 novembre.
1803 . Seconde relâche de la même expédition à C ou p an g , du 6 mai au 3 juin. —
L e capitaine anglais Flinders-, voyageant en découvertes, relâche à C o u pang
, du 3 1 mars au 8 avril.
1 808. Révolte du raja Louis cTAmanoubang contre l’autorité hollandaise. — Des
Chinois de Coupang, venus de nouveau à Atapoupou , se mutinent et sont
punis.
1 8 1 0 . Une frégate anglaise s’empare de Coupang; le gouverneur, de concert avec
les habitans, les force à se rembarquer.
1 8 1 1 . Les Anglais , à la fin de cette année, s’emparent définitivement de Coupang.
x 8 14- Les îles Panter et Adenara reconnoissent l’autorité portugaise. L e gouverneur
de Coupang cherche à s’emparer de ces îles par ruse k ' I a même
époque.
1 8 1 5 . L e gouverneur de Coupang fait une attaque infructueuse contre le raja
<FAmanoubang.
1 8 1 6 . Par suite du traité de paix de 1 8 1 4 > en Europe , Coupang est rendu aux
Hollandais. — L e résident hollandais de Coupang et ses alliés sont battus
par le raja d’Amanoubang.
1 8 1 7 . L e mauvais temps force les dexxx armées à une suspension d’armes. — L e
résident de Coupang s’empare par ruse de la ville d’Atapoupou, et tente
aussi de se rendre maître de Batouguédé.
18 1 8 . Réclamations dû gouverneur de D illé , à ce sujet, auprès de la régence de
Batavia. — Relâche du capitaine anglais P . P. King à Coupang, du 4 au
1.4 juin- — Tremblement de terre considérable à Dillé. — Relâche de
¡ ’Uranie, du 9 au 2 3 octobre, à Cou pan g , e t , du 1 7 au 2 2 novembre,
à Dillé.
C H A P I T R E X V I I I .
Description de l ’île Timor.
Nous suivrons pour cette description le même plan que nous avons
déjà adopté, pour d’autres contrées, dans cette histoire. Dix paragraphes
y seront consacrés, et comprendront successivement les faits que nous
avons recueillis sur le pays, ses habitans, les moeurs, les usages, l’industrie,
le gouvernement, &c.
§. n
Détails géographiques.
L’île Timor, située vers la partie la plus australe de l’archipel d’Asie,
a pour limites les parallèles de 8° 20' et io ° 22' Sud, et les méridiens
de i 2 i ° j ' et 12 4 ° 45' à l’Est du méridien de Paris. Sa plus grande
longueur, dirigée à-peu-près du Sud-Ouest au Nord-Est, et plus exactement
à l’E . 29° N., est de 82 lieues marines, ou 102 lieues moyennes
de France; sa plus grande largeur, perpendiculairement à cette ligne,
ne surpasse pas 20 lieues marines = 25 lieues moyennes; sa largeur
moyenne est de 15 lieues marines = 19 lieues moyennes de France;
enfin sa surface se développe sur 991 lieues marines carrées, équivalentes
à 1 548 lieues moyennes carrées.
Le pàys, en général,est montueux, d’un aspect agreste, et entrecoupé
de petites vallées. Une chaîne de hautes montagnes prolonge l’île dans
le sens de son plus grand diamètre : parmi les plus remarquables, on
cite celles de Fatoumé, Fateléou, Bolérata, au Sud-Ouest; les pitons
Tielman et Labiche, plus au Nord ; et vers la partie orientale de l’île ,
le mont Korrara, près duquel est un volcan. Il est probable qu’il en
existe d’autres qui se distinguent aussi par leur élévation, soit près des
rivages, soit dans l’intérieur; mais nos connoissances à cet égard sont
loin d’être complètes. Celles que nous venons de nommer sont d’une
Limite s,
dimensions.
Montagnes.