
escnption. R é sum é du nombre de vaisseaux marchands entrés à Rio de Janeiro
Colonie portug. , . 0 >\ s >
depuis io o j jusqu a 18 20 .
805.
806.
807.
8 1 3 .
8 1 4 .
1819.
RESUME DU NOMBRE DE VAISSEAUX ENTRES.
PORTUGAIS.
642
777
76 S
8 2 2
i 2 1 4
Pendant ces cinq années,
ii est entré à-peu-près
autant de vaisseaux qu’en 18 r o.
i 3 1 3 .
i 3 1 1 .
9 0 .
83.
422.
II est entré de 1 8 11 à 18 1 5
un nombe de navires à-
peu-près égal aussi à celui
des navires étrangers entrés
en 1810.
3 4 0 .
3J4-
REMARQUES.
Avant l’arrivée du roi.au Brésil, en
i8b8, il n’était point, permis aux navires
étrangers du commerce d’enfrer
à Rio de J aneiro : le premier vai s seau de
ce genre arriva en 180.7 ; et depuis lors
jusqu’en 1810 , 'le -nombre en a été
croissant, et paraît devoir se tenir annuellement
aujourd’hui entre 350 et
4j o vaisseaux.
Poste aux lettres et paquebots. -— On ne peut pas dire absolument que
le service de la poste aux lettres ne soit pas établi au Brésil ; mais il est
certain que rien n’est plus irrégulier : aussi les personnes qui tiennent
à recevoir réponse à leurs lettres, prennent-elles le parti d’envoyer des
nègres qui portent et rapportent les paquets à leur destination.
Les paquebots pour l’Europe n’étoient pas organisés d’abord sur des
principes beaucoup meilleurs, quand depuis quelques années les Anglais
se sont emparés de cette entreprise, qui est aujourd’hui bien montée. Le
paquebot se charge des lettres ainsi que de quelques objets de commerce
ayant peu de volume. II arrive et il part un de ces navires tous les mois.
Vigies de la cote. — Autrefois on tenoit, sur plusieurs points de la
cote, huit grandes pirogues destinées à porter à Rio de Janeiro la nouvelle
des navires aperçus par la vigie du cap Frio ; elles sont remplacées
LIVRE I.cr — De F r a n c e a u B r é s i l i n c l u s i v e m e n t . 253
aujourd’hui par des télégraphes, qui remplissent le même objet avec une
célérité incomparablement plus grande.
Commerçons. — « Beaucoup de négocians portugais, français, anglais,
quelques autres espagnols et anglo-américains, habitent a Rio de Janeiro,
dit M. Requin ; cependant les principales maisons de banque, et celles
dont le commerce est le plus étendu , sont anglaises. II y a peu de courtiers
et d’agens de change, et ces derniers même ne sont pas reconnus
du Gouvernement; on accorde aux autres un bénéfice de 2 -j- p. 0/0 sur
le prix total des marchandises achetées, et-c’est le vendeur qui le paie,
à moins- de conditions contraires.
Intérêt de l’argent. — » L’intérêt légal de l’argent est à j p. 0/0 par an;
et quoique, d’après les réglemens, la banque doive escompter les effets
de commerce à fi , il n’est pas rare d’éprouver à cet égard d’assez
grandes difficultés. Quelques-uns de ses agens, assure-t-on, escomptent
pour leur compte particulier les effets qu’on leur présente, au taux ordinaire
du commerce, c’est-à-dire, parfois à 1 2 , 15 f t 18 p. 0/0, et,
par un abus inoui, trouvent ensuite les moyens de faire admettre à la
banque ces mêmes papiers au taux de fi p. 0/0 seulement, et de faire
ainsi., par conséquent, un gain illicite très-considérable. »
Les spéculations pour la côte de Mozambique, l’Inde et la Chine, sont
les seules où l’on puisse placer son argent à un fort intérêt indéterminé :
la loi l’autorise, à cause des risques que l’on court dans cette navigation.
On peut compter que, dans les relations commerciales avec Mozambique,
les fonds seront employés pendant sept à neuf mois, et qu’on aura un
bénéfice de 18 à 24 p- 0/0 : les voyages de l’Inde durent de douze à
quatorze mois ; ceux de Chine, de quatorze à seize; et les bénéfices ,
dans les deux cas, s’élèvent ordinairement de 20 à 28 p. 0/0 ; sur quoi,
ôtant les assurances, les frets, & c ., on peut compter sur un avantage
net de 18 à 20 p. 0/0.
L’intérêt de l’argent, selon le cours du commerce, 'est , comme on
vient de le voir, fort élevé à Rio de Janeiro; aussi un particulier, à moins
d’excellentes hypothèques, ne trouveroit-il pas à emprunter au-dessous
de 20 p. 0/0.
Transactions commerciales. — « Assez ordinairement, dit M. Requin,
Colonie portug.
Com mer çans;
rapports
commerciaux.