
16$7'
Den 4 february, is hier aen gekomen het
schip de Geelvinck, van Amsterdam den
comander ent Schipper V7illem de Vlamingh,
van Vlielandt; adsistent Joannes Bremer,
van Coppenhagen topper stuierman, TUichiel
Bloem; van stieht Bremen. De hoecher de
Nyptangh: schipper Gerrit Colaart, van
Amsterdam ; adsistent Theodoris Hiermans,
van dito ; opper stuierman, Gerrit Gerritsen,
van Bremen. De galjoot het Weeseltje :
gesagh hebber Cornells de Vlamingh, van
Vlielandt; stuierman Coert Gerritsen, van
Bremen. En van hier, ge^eylt met on^e vlot,
den voort shet Xuydlandt verder te ondersoe-
cken, en gedistineert voor Batavia.
' 1697.
Le 4 février, est arrivé ici le vaisseau
le Geelvinck , d’Amsterdam : capitaine
commandant, Willem de Vlamingh, de
Vlielandt ; lieutenant, Joannes Bremer, de
Copenhague ; premier pilote, Miehiel
Bloem, de la ville libre de Breme. La
hourque le Nyptangh : capitaine, Gerrit
Colaart, d’Amsterdam; lieutenant, Théo-
doris Heirmans, du même lieu; premier
pilote, Gerrit Gerritsen, de Breme. La
Galiote la Weeseltje : commandant, Corne-
lis de Vlamingh ; pilote, Coert Gerritsen,
de Breme. Partis d’ici avec notre flotte
pour continuer à explorer les Terres australes,
et en destination pour Batavia.
C H A P I T R E X V I .
Traversée de la Nouvelle-Hollande à Timor; séjours dans
cette île ; incursion a l ’île Ombai.
L a nature des matières qui se rapportent a ce chapitre nous oblige
à le partager en plusieurs paragraphes, dont les intitulés feront suffisamment
connoîtr'e l’objet.
§. T . "
De la baie des Chiens-Marins à Coupang; séjour dans cette colonie.
Après avoir quitté la baie des Chiens-Marins, les côtes de la terre
d’Endracht se montrèrent encore jusqu’au 28 septembre au soir; ce fut
ensuite sans un seul regret que nous vîmes disparaître tout-a-fait ces
terres inhospitalières. Le temps le plus beau, le vent le plus favorable,
la mer la moins agitée, nous accompagnèrent jusqu’à l’île Timor. Cette
traversée agréable procura à nos observateurs une multitude d’objets
nouveaux en histoire naturelle, qui furent pour eux un sujet continuel
d’occupations.
Mais des distractions d’un autre genre vinrent bientôt s’offrir à nos
regards. Les îles Rottie , Douro, Dako, Noussaé(i), furent apèrçues
le 7 octobre ; leur verdure agréable formoit le contraste le plus frappant
avec le sol ingrat que nous venions de quitter, et que tant de souvenirs
fâcheux nous retraçoient encore. L’île Douro, sur-tout, que nous rangeâmes
à petite distance, présentoit l’aspect le plus gracieux ; cette île
ne paraît composée que de deux monticules arrondis, recouverts d’une
brillante végétation.
Le 8 octobre, à midi, nous approchâmes de l’île Simao; en sorte que,
le soir même, d’assez bonne heure, nous pouvions découvrir déjà les
hautes montagnes de Fatoumé et de Fateléou sur l’île Timor.
(1) Voyez planche n.° 15.
Voyage de V Uranie. — Historique. Q (T (T
. 18 18 .
Septembre.
Octobre;