
s5
*
0'
NOMS
D E S O B JE T S
d’exportation.
REMARQUES.
3 » Maïs............. .. Exporté principalement par ies vaisseaux étrangers et pour
leur approvisionnement ; nous l’avons payé le pikol [ 9 fr. les roo" kilogrammes. ] une piastre 1/2
3 2 Miel............ On en exporte beaucoup.
33 Nacre de perle. J ignore quelle importance pourroit recevoir ou possède"
déjà le commerce de cette précieuse substance.^ Crawfurd
nous apprend quelle se vend en Chine 14, piastres le pikol
[à-peu-près 126 francs les 100 kilogrammes ].
3 4 Nids géiati -
neux.
Cette denrée valoit, en 1818, à Macassar, 40 piètres le pikol
m[ 3e5n9t àfr Man.c sle lceas p1i0ta0i nkei lboaglreaimnimere sH ]a. mJem adto.is « renseigne3
5 O r ................... Un.e petite quantité de ce métal entre dans la composition des
cargaisons qu’on expédie.en Chine.
Ì 6 Parfums.......... Il seroit possible de retirer, par i* distillation des fleurs
suaves qu’on recueille à Timor, d’intéressans parfums.
3 7 Peaux de buffle.
Matières qu’il seroit fort utile d’exporter ; je ne sais si les négociais
de Timor en font l’objet de leurs spéculations.
3# Perles............... Genre de commerce presque entièrement nul, peut-être à
cdauucsteio dne. la rareté ou -des qualités inférieures de cette pro39
Plantes textiles,
•
Le coton et la ouate pour les étoffés ; l’abaca i le bahou le
cocotier, et le gomouti pour les cordages'; telles sont
lpeusi spslea notfefrsi rt.extiles les plus importantes que l’île Timor
4 ° Plantes rincto*-
riales.
Dans cette classevieanent se ranger le bois rouge, une sorte de
dbeo itsa rdoeu ceatm lep cêuchrceu, mleas. bois de fok, de lobak, de morinde, ,
# Poissons séchés. Grand objet d’exportation-dans l’état actuel des choses, malgré -
la consommation que l’on fait de cette denrée dans l’île
même. Nous avons vu vendre le pikol de poisson salé à
Coupang 7 piastres [ 63 francs les ï 00 kilogramm. ] ; cependant
Crawfurd (op. cit. t. III), assure que le prix -
ordinaire, dans les marchés de l'archipel d ’A s i e , n’est
que de 2 piastres par pikol [ou environ 18 francs les
f1a0v0o rik sioloiegnrta mpemu.es] : il paroît que nos marchands nous % 42 Potèries. . . . . Si 1 on mettoit plus d’art dans la confection des poteries, il seroit
facile d’en faire ici un objet intéressant de commerce.
zc
NOMS
0b
0 D ES OBJETS d’exportation.
!”
43 Riz...................
■44 Sagou.............
45 Salpêtre. . . . .
4 6 Sandal. ; . . . .
•47 S e l . . . . . . . . .
48 Soufre..............
49 Sucre..........
5° Tabac . . . . . .
5! Tamarin.........
52 Tripangs . . . .
53 Végétaux frais.
REMARQUES.
Nous avons acheté^duriz en p aille à Timor à environ une demi-piastre ie p ik o l. Celui qui étoit pilé et dépouillé de-sa glume, valoir de i à 3 piastres le pikol [ de 9 à 27 fi.
les 10Q kilogrammes ]. Ce qu’on ne vend pas d e cette denrée
pour 1’appro.visionnement dçs vaisseaux, et ce qui n’est pas utile à la-consommation intérieure des habitans) est exporté
à. Batavia ou en Chine; mais c’est toujours en petite quantité.
Cette substance est peu employée pour la nourriture des
dhéarbaibtlaen.'s; l’extraction qui s’en fait n'est donc pas consi
Je n’ai pas ouï dire qu’aucune portion du salpêtre qu’on trouv dans- cette île ait été jusqu’à présent répandue dans, H commerce, quelque avantage qui eût pu en résulter poJ les habitans.
Il-pSl uens gerxapnodrete p aarntineu veall eemn eCnhti nde’é.normes quantités, dont 1
Le sel qui se fabrique à Timor, et celui que la nature y .fournil $e répandent depuis long—temps dans le commerce : j’ignorl
quelle peut être l’importance de cette branche de spéculanmei
npea droeî ts opuafsr eq.ue les habitans aient encore exploité aucun
On exporte un peu de sucre de palmier : si les essais que faisoi le gouverneur de Dilié ont été continués, peut-être les ha-
..bitans de Timor ont-ils trouvé 7 dans la vente du sucre d
canne, de nouveaux avantages pour le commerce.
ne s’en cultive guère quù pour la consommation , et pou
ftoauilrlenrir a, Tauimx odre.m '■a n-des des vaisseaux qui viennent se raviî
Jruitdu tamarinjer est exporté, soit confit, soit en nature.
Les habitans de Coupang recueillent une petite quantité de c précieux mollùsqye,'qu’ils joignent à leurs cargaisons pour!; Chine. On a vu pl us haut quels étoient les prix de cette denrée
e se.vendent, à l’e x té r ieu r, qu’aux navires qui relâchen à Timor pour s’y ravitailler : les plus importons de ces végétaux
sont les choux-palmistes, les giraumons'et autret cuçurbitacécs, Jcs ignames, les melons d’eau, les ognons, l’ail, la patate douce et le piment.
Marchandises
d’importation. L empressement des insulaires indiens à se procurer les objets étrangers
de luxe , d utilité et de simple -agrément, n’a d’autres limites que les
moyens qu’ils possèdent de les acquérir ; aussi, dit Crawfurd (1), ie
trafiquant bien au fait des petits besoins locaux et des fantaisies
^de ces insulaires., sera sûr de faire avec eux un commerce facile
■et avantageux. Parmi les principaux articles d’importation, les étoffes
de coton tiennent le -premier rang. La valeur des tissus de -ce genre
provenant de l’Inde et consommés dans ces îles depuis deux siècles,
seleve a 200 000 piastres [ 1 086 000 francs]. L’importance du. commerce
des tissus de coton européens, date de la capture de Java eji 1 81 1 ,
( 1 ) Op. cit. t. III.
LIVRE II. — Du B r é s i l à T im o r i n c l u s i v e m e n t . 6 9 5
et sur-tout de l’affranchissement donné au commerce en . 1 8 1 4 - Les
progrès de ce genre de spéculation, dans le petit nombre d’années qui
se sont écoulées depuis lors, ont été d’une rapidité remarquable. Avant
1 81 1, la consommation entière des marchandises de coton européennes
n’excédoit pas 5 oôo' pièces.
«Les principaux tissus de coton quiréussisent ici sont les indiennes
ou toiles imprimées, les toiles blanches, les cambrics [toiles de coton un peu
fortes ], les mouchoirs et ies velours : les indiennes sont principalement à
l’usage de la population indigène, et fournissent par conséquent au débit
le plus considérable. Le choix de ces étoffes n’est.pas chose indifférente ;
car le goût que montrent les naturels, tant pour certaines couleurs que pour
un genre particulier de dessins, doit paroître aux étrangers aussi fantasque
que bizarre, quoiqu’il soit universel. En général, tous ont une aversion
décidée pour le noir; et aucune étoffe où cette couleur domine ne
pourra se vendre., quelque fin d’ailleurs qu’en soit le tissu. Les couleurs
favorites sont le rouge et le vert, puis le jaune et le brun. En un
mot, ces couleurs doivent être brillantes, et les dessins occuper, autant
qu'il est possible, la plus grande partie du fond, sans être néanmoins
amoncelés et confus, ni même trop larges; ceux que les insulaires préfèrent
sont les fleurs courantes (sorte d’arabesques dont nos planches
n.°s 25 et 3 1 pourront donner une idée). Là qualité qui les satisfait le
mieux est en générai celle qui coûtoit à Manchester, en 1820, depuis
1 shilling jusqu’à 1 shilling f. par yard, [ou dans nos fabriques de Rouen
depuis i f ,30e jusqu’à 1 f ,y> 5e le mètre]. Les tissus grossiers ne sont point
demandés ; mais lorsqu’un certain degré de finesse de l’étoffe a été obtenu,
les couleurs et le dessin sont de plus grande conséquence que sa contex-
ture : souvent les indiennes qui réunissent ces conditions se vendent
50 p. 0/0 de plus que celles qui ne sont pas conformes au goût des
naturels. Une très-petite .quantité de très-belles indiennes pourra aussi se
placer de temps à autre. Les étoffes dont il s’agit sont employées pour
robes de femmes et d’hommes : quant aux vétemens de dessous, c’est-à-
dire ceux qui, nommés sarong, sont destinés à couvrir les hanches et
les parties inférieures du corps, nos fabriques n’en produisent actuellement
( ep 1820 ) aucune qui soit propre à cet usage : cependant les
Ile Timor.
De l’homme
en société.