y j f MEMOI R E S U R LE ME Q Y Â S
premier, i . , fes lettres Djytn, ^ Ha et Kha; et le second,^j», |es
lettres ^ Syn et ^ Chyn. Ce mot pourroit donc former les six combinaissons
suivantes :
lT".j?- H-M-S,
H-M-Ch,
lT"3 ■ Kh-M-S,
Kh-M -C h .
D j-M-S,
D j-m -C h , M Ê H . . . j | ^
Cependant il ne peut se former ici d’équivoque, parce que les ftiôts formés par les
combinaisons ci-dessus ne présentent aucun sens raisonnable, excepté seulement la
cinquième combinaison khams; et l’on ne peut alors, en réunissant ce
mot aux deux précédens, donner à l’inscription entière d’autre sens que celui de
Ip _I/ô _ khams acherah derâan, QUINZIEME C O U D É E ..
Il faut observer ici que la forme du Kha est mal rendue dans la gravure, où
le trait diagonal supérieur, traversant mal-à-propos la ligne horizontale, à laquelle
il devoit s arrêter, se présente de cette manière Je l’ai rétablie dans la copie
ci-dessus, telle que l’inscription doit la présenter.
CHAPITRE II.
Inscriptions de la seconde Époque du M eqyâs.
L e s inscriptions qui ont rapport à la seconde époque du Meqyâs, sont
nombre de sept : la première se trouve au-dessus de l’entrée de l’aqueduc, dans l’intérieur
du bassin ; quatre autres sont placées au-dessus des quatre arcades latérales;
les deux autres couvrent la frise de deux faces du bassin, du côté oriental et J
côté septentrional : ces six dernières ne renferment que des versets du Qor
relatifs à l’inondation du Nil.
Je vais donner la transcription et la traduction de ces inscriptions, suivant
l’ordre dans lequel je viens de les indiquer.
s. I-ir
Inscription Koufique au-dessus de l ’entrée de l ’aqueduc, à l ’intérieur.
C e t t e inscription est placée, comme nous l’avons dit ci-dessus (i), dans l’in-
terieur de 1 arcade latérale de la face de l’orient, au-dessus de l’extrémité intérieure
du canal supérieur qui donne l’entrée du bassin à l’eau du Nil. Ses caractères
ont y pouces [ 13 5 millimètres] de proportion en hauteur, sur 8 lignes
[ 18 millimètres] d’épaisseur.
Elle ne renferme que la sentence suivante, qui est tirée du verset 37 de la
x v ili. sourate, intitulée Sourat el-Kalif [Chapitre de la Caverne] (2):!
(1) Page 123.
(2) Donnée à la Mekke, excepté la phrase suivante :
¿jpS— »ta— ¿JU jÿ—j j — Jî osLjü
« Montre de la patierice envers ceux qui invoquent leur
» Seigneur matin et soir. » Elle contient cent dix versets,
suivant 1 édition d Hinckelman ; les exemplaires Koufiques
ne lui en donnent que cent cinq ; et -, suivant Beydâouy, elle I
en a cent onze. Cette sourate est ainsi intitulée parce que
Mahomety fait mention dëplusieürsenfans qui s’ctôientre- j
tirés dans une caverne pout conserver leur foi. Cette fhble
a beaucoup de rapport avec l’histoire des sept dormans I
d’Ephèse, rapportée dans nos anciennes légendes.
Transcription.
p J j i y ’i l ¡ 1 1
Traduction.
LA VOLONTÉ DE DIEU SOIT FAITE (2) ; IL N*Y A DE FORCE QUE DANS DIE
§• II.
Inscription Koufique au-dessus de Varcade orientale.
A u -d e s s u s des quatre arcades qui décorent les quatre feces intérieures du bassin
se trouvent encastrees, comme nous lavons vu ci-dessus (3), quatre autres ins-
criptions, dont la gravure offre autant d’élégance , et de fini que celle que nous
venons d examiner, et qui, d’après la forme générale des lettres qui les composent,
doivent etre rangées dans la même époque. Ces inscriptions sont les suivantes :
D’abord, la première est placée au-dessus de l’arcade de la face de l’orient;
elle contient premièrement la formule ordinaire qui précède toutes les sourates
et presque toutes les inscriptions musulmanes :
(4)
Transcription.
dlll
Traduction.
AU NOM DE DIEU CLEMENT ET MISÉRICORDIEUX.
Puis on lit les passages suivans, qui composent le verset 9 de la L .e sourate (5),
intitulée : <3 ¿ 3 ^ Sourat (^ [C h a p i t r e de la lettre Q â f] (6). Dans ce verset, Dieu'
est introduit adressant lui-même la parole aux hommes.
(1) Lecture : Ma châ Allah, lâ qouet ellâ b-illah.
•(2) On peut traduite aussi : « Rien n’arrivé que par
» la volonté de Dieu. » Et cette leçon se rapporte alors
aux idées de prédestination qui font la base de la croyance
musulmane.
(3) Page ijj.
(4) Lecture : b-isih illah er-ràhinân er-ràhyin.
(5) Donnée à la Mekke, et contenant quarante-cinq
versets, suivant Hinckelman; cependant quelques manuscrits
lui en donnent cinquante-quatre.
(6) Suivant quelques auteurs, cette lettre Q û / ^ e s t
la lettre initiale du nom d’une montagne par laquelle
juré Mahomet : suivant d autres, cette lettre est l’abré-
viatioH des mots j* i\ jpS déôrets, sentences, jttgetnens.
En effet, Mahomet jrfàit mention de la résurrection et
du jugement dernier.