
des matériaux précieux, dont d’autres plus heureux que nous pourront tireJ
parti. Si nous regrettons de n’être pas restés plus long-temps dans ce pays, noJ
ne craignons pas qu’on nous reproche de jamais induire en erreur ceux
s’y rendront après nous, attendu que nous avons exposé avec vérité commet
nous avons opéré et rédigé nos observations.
On va maintenant indiquer ce qui a été fait pour établir les cinq feuillu!
suivantes, qui comprennent la partie de la Syrie dont il est question.
F.11' 43-') G a z a .
O n a exposé, feuille 32, par quels moyens a été fixée la position d’el-A’rycl
C e point et celui de Gaza ont servi pour rattacher à la carte d’Égypte j
reconnoissance de la route de Syrie comprise entre ces lieux, et levée au pJ
et à la boussole.
Les routes de Gaza à Ebneh, de ce village à Ramleh et à Jafïk, enfin cellJ
de Ramleh à Jaffà et les objets qui sont à leur proximité, ont été égalemeti
levés au pas et à la boussole, et tracés sur la carte au moyen des points dJ
Gaza et de Jafïà.
Malgré nos efforts pour,, reconnoître la c ô te , particulièrement les ruinJ
d Ascalon, nous n avons pu voir la mer qu’aux embouchures des rivières et dtJ
ruisseaux qui s’y jettent, ni indiquer les sinuosités qu’elle forme ; nous nous somma
donc contentés de la ponctuer. Pour nous guider dans ce travail, et pour plaça!
les objets ruinés qui existent encore sur ses bords et que nous n’avons pu aperl
cevoir, nous avons consulté les meilleures cartes existantes au moment delj
rédaction des matériaux.
F.llc 44-e> J é r u s a l e m e t J a f f a .
P o u r tracer et indiquer les parties de côte qui portent sur cette feuille, onl
éprouvé les mêmes difficultés et employé les mêmes moyens que dans la préctl
dente , à l’exception cependant du littoral compris entre l’embouchure du Rutol
et la partie au-delà d’A c re , lequel a été suivi et levé au pas et à la boussole. I
Les deux routes que l’armée a suivies pour aller de Jaffa à A c re et poil
en revenir, ont été levées par nous, aussi au pas et à la boussole, de même qui
les pays entre ces routes et la mer, et celui qui est à l’est, à 4 ou ; kilomètre!
de distance. Les points de Jaffa, d’Acre et du mont Carmel, ont servi de basel
pour fixer ces levés sur la carte.
Les environs de Jaffà, à la distance de 3 kilomètres, ont été réduits, d’aprel
le plan que nous en avons fait, à l’échelle d’un pour J 000.
Nous nous étions bornés d’abord à tracer sur cette feuille les routes et Ici
pays que l’armée a parcourus ; mais la question qu’on nous a souvent faite a l
voyant cette feu ille , Où est Jérusalem ! nous a déterminés à placer cette villtl
L a chaîne de montagnes près de laquelle elle est située, traverse toute la Pales|
tine ; en allant de Gaza à Acre, on a pu en apercevoir plusieurs sommets, sur
lesquels on a tiré quelques rayons visuels. On connoissoit la latitude de Jérusalem
donnée par Niebuhr ; sa longitude a été obtenue, comme on l’a dit ci-
dessus , d’après des itinéraires et d’après les ouvrages des voyageurs. On a tracé
les routes qui conduisent à cette ville ; et les mêmes ouvrages, notamment
ceux de Pocockey ont mis à même d’en tracer les environs et d’y indiquer tous
les lieux que la religion chrétienne a en vénération : mais, ne regardant ce
travail que comme un essai, nous nous sommes bornés à le ponctuer. Les
mêmes élémens, et les cartes publiées sur ce pays, nous ont servi pour indiquer
la chaîne de montagnes qui traverse la Palestine.
Pour remplir, autant que possible, les nombreuses lacunes que présentent cette
feuille et la suivante, on y a placé, d’après d’Anville, les lieux anciens ; ils sont
seulement pointillés, et les noms sont soulignés pour les distinguer des noms
modernes.
F.11' 45-'> C é s a r é e .
D a n s la description que l’on vient de donner de la feuille 44 > on a dk
comment les routes suivies par l’armée d’Orient pour aller de Jaffa à A c re ,
et pour retourner de cette ville à Jaffa, ont été levées et fixées sur la carte,
ainsi que les objets visibles qui n’en sont éloignés que de 4 à 5 kilomètres :
mais entre ces routes, quoique peu distantes l’une de l’autre, il y a trois petites
rivières ou ruisseaux dont le cours n’a pu être entièrement déteiminé ; on s’est
■contenté de les ponctuer. Nous avons fait de vains efforts, en parcourant le
pays, pour, voir ces ruisseaux dans tout leur cours ; les Arabes qui marchoient
sur les flancs de l’armée, ne nous ont pas permis de nous écarter.
La route suivie par le général Junot, depuis le village de Mesky jusqu’au
pied du mont Carmel, vers le sud, a été tracée d’après une reconnoissance
•faite par M. Horace Say.
Les positions des villages de Soufy, Hazoun, celles de Gelgely et de Hableh,
qui se trouvent sur la feuille précédente, la route qui conduit à ces deux
derniers villages, depuis la rivière d’O ’ugeh, et les environs de ces lieux, ont
ete traces d après une reconnoissance faite par M. Ferrus, capitaine du génie.
La route ponctuée sur la carte, qui conduit de Nazareth à Jérusalem, et
qui passe par Nâbjous, a été dessinée d’après un itinéraire très-détaillé donné par
M. Jacob Habayb, habitant de Chafa-A’mr, près d’A c re , et depuis colonel dans
le corps des Mamlouks : on a eu occasion d’en reconnoître l’exactitude.
F.llc 46.', A c r e , N a z a r e t h , l e J o u r d a i n .
L e séjour de 1 armee dans la partie de la Syrie que cette feuille embrasse
a mis a portée d en lever la plus grande partie, et de donner aux opérations
plus d exactitude qu a celles qu on a faites en suivant la marche des troupes.
Notre premier soin, en arrivant devant A c re , fut de reconnoître précisément
Ê .M . TOME I I , »■partie. . M ,