femmes, après avoir égorgé une victime à la porte de la chapelle, montent
sommet d’une rampe de dix à douze marches à l’entrée de la nuit- dès I
1 obscurité commence, elles glissent d’une manière mystérieuse jusque dansdal
chapelle, pour y passer le reste de la nuit avec un prêtre. Il seroit superflu d ’a jo u j
ter que ces femmes manquent rarement l’objet de leur pèlerinage.
On raconte, pour l’origine du serpent Haiydy, qu’un cheykh de ce nom re I nommé par ses vertus, reparut après sa mort sous la forme d’un reptile ¿ t t I
fable, que les prêtres du pays ont eu le plus grand intérêt à propager et à accré I diter, est devenue un aliment à la crédulité. T elle est d’ordinaire l’origine del
toutes les superstitions. Nous craignons de nous être déjà trop arrêté sur ce chai
pitre de l’ignorance et de l’aveuglement des Égyptiens ( 1 ).
(1) En terminant ce Mémoire, nous devons témoigner
notre reconnoissance à M. Fourier, secrétaire perpétuel
de l’Institut d’Egypte, pour l’obligeance qu’il a eue
de nous communiquer ses notes sur cette contrée; nous y
avons puise les notions les plus exactes. La place de commissaire
Français près le divan du Kaire, qu’il occupoit
pendant l’expédition, le mettoit journellement en rapport
avec les principaux cheykhs, les gens de loi et les hommes
les plus éclairés ou les plus influens du pays. Les manuscrits
laissés par feu M. Gloutier, membre de l’Institut d’É-
gypte, section d’économie politique, ne nous ont pas été
moins utiles : en sa qualité d’administrateur dès finances,
M. Gloutier a pu se procurer des informations précises.
Nous ne devons pas non plus passer sous silence les obligations
que nous avons à M. Jomard, membre d e l’ I n s t i . i
tut, pour tous les renseignemens précieux qu’il n o u s a l
fournis, et pour les soins particuliers qu’il a bien voulS
donner à la révision de ce Mémoire. Enfin nous a d r e s s e !
rons aussi nos rentercîmens à MM. P a r s e v a l - G r a n d m a i s o n |
Rouyer, Boudet etDalmas, qui nous ont é g a l e m e n t c o r n !
muniquédes notes intéressantes, recueillies par e u x -m ê m e s !
dans des circonstances favorables. L’article des Ophio?) J
est emprunté de la notice de M. Frank, l’un des m é d e c i !
de l’expédition. Niebuhr, voyageur judicieux, a v o i t f a !
des observations curieuses sur les jeux et les e x e r c i c e s des
Egyptiens et sur leur habillement : ayant eu l’ o c c a s i o j l
d’en vérifier l’exactitude, nous en avons extrait p l u s i e u r s !
et nous les avons fait entrer dans ce Mémoire.
TABLE
T A B L E
DES CHAPITRES.
CHAPITRE PREMIER.
Coup - d’oeil général sur le c lim a t, la population et les moeurs de
l ’É g y P t e ............................................. page 3 5 ..
S. I . " Du climat..................................................... j . . . ¡bid.
S. II. De la population et des diverses classes d ‘habitons........................................ , 5 . .
S. III. Des diferentes religions............................................................................................
S. IV. Des Qobtes en particulier..........................................................................................
S, V. Des Arabes en particulier.........................................................................................
S. VI. D e s Mamlouls, et des étrangers domiciliés en Égypte, en particulier.. . 374
S. VII. Des moeurs en général.. . ................................., . . ................................... 375
S. VIII. De s maladies principales...................................................................... 382
CHAPITRE II.
L’homme considéré dans le premier âge. — Enfance et éducation. —
Arts, sciences et littérature,..................................................................................
S. I.cr D e la fécondité des femmes, et du mode d'allaitement.................................. ¡bid
S- II. Circoncision. ................................................ t • .. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . j..p...o.
S. III. Première éducation....................................... ........................................................... ^
§. IV. Sciences et arts.................................. .. ................. ijjjf . ........................................................ 393
S* V . Littérature et p oésie....................................................... . ^
CHAPITRE III.
L homme considéré dans Vadolescence et dans Page mûr.
civils et domestiques.........................................................................
S . I.er Du mariage...................... : . .....................................................
§. II. Répudiation et divorce...................................................................
S. III. Nourriture.......................................................................
S . IV . Habillement....................................................................................
S . V . Moeurs et usages divers................................................................
S- V I . Caractère..........................................................................
S. VII. Des bestiaux, des chevaux et autres animaux de course.. .
S- VIII. Moeurs des Arabes de la Bahyreh..........................................
S- IX . Bains publics...............................................................
S . X . Cafés........................................................................................
S- X I . Jeux et exercices............................................................................
S . X I I . Fêtes publiques, divertissemens et spectacles..........................
É. M. T OM E II, a.c partie.
— Usages