
sacrée dont nous avons vu que les Musulmans ont coutume de faire précédé
toutes leurs inscriptions :
l ’a n p DE LA RÉPUBLIQUE FRAN ÇA ISE , E T 1 2 1 5 DE l ’h ÉGIRE,
TRENTE MOIS APRES L EG Y P TE CONQUISE PAR BONAPARTE,
MENOU, GÉNÉRAL EN CH EF, A RÉPARÉ LE MEQYÂS.
Le Nil répondoit dans ses basses, eaux à 3 coudées 10 doigts de la colonne,
le 10.' jour après le solstice de l’an 8.
Il a commencé à croître au Kaire le if i .’ jour après ce même solstice.
II s’étoit élevé de 2 coudées 5 doigts au-dessus du fût de la colonne,
le 107.' jour après ce même solstice.
Il a commencé à décroître le. i 14,« jour après ce solstice.
Toutes les terres ont été inondées.
Cette crue extraordinaire, de i 4 coudées .7 doigts, fait espérer une année très-abondante.
Le fût de la colonne est de 16 coudées :
La coudée est de 5 4 centimètres ; elle se divise en 24 doigts.
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L ’inscription Française forme n eu f lignes : elles ont été distinguées dans cette
copie par un intervalle plus grand.
Il est a remarquer que cette première inscription, qui est, mot pour mot la
meme que Iinscription Arabe qui l’accompagne et la suit, ne présente cependant
la traduction ni du sceau du qâdy, ni de la formule Arabe qui l’accom-
pagne. 1
Jajouterai donc ici cette traduction,figurée comme dans l'inscription Arabe:
Au n o m d e D i e u c l é m e n t
E T
M I S É R I C O R D I E U X .
/ • \ Q u e l e s p r i è r e s e t l e s a l u t
e l -a r y c h y , q â d y d u K a i r e 1 S O I E N T S U R
S O N P R O P H È T E I L L U S T R E !
L inscription Arabe forme dans la pierre gravée cinq lignes seulement, contenant
le texte de suite, sans intervalle ni distinction dans les phrases qui la
composent. Afin de rendre plus facile la comparaison qu’on voudrait en faire avec
imscnption Française qui précède, et dont l’inscription Arabe n’est que la tra-
uction, ,a , eu soin, dans la copie que j’en donne, de couper les phrases comme
cette première inscription les coupe elle-même.