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En écartant des quarante combinaisons qu’offrent ces deux espèces d'hypothèses I
différentes, toutes celles qui ne nous fournissent aucun sens s’adaptant à Tins- I
cription, il en resterait encore deux qui nous donnent chacune un nom de nombre I
ét qui, par conséquent, sembleraient laisser de l’ambiguité.
En effet, ce mot pourrait alors être encore lu de deux manières bien différentes I
dans leur valeur, et offrir les deux conjectures suivantes :
i.° Se composer, suivant la première combinaison de la première hypothèse, I
des lettres di [** Syn\, 1 [a Be\ et g et alors former le mot sebd, I
qui, se réunissant au mot dj t l i r , achevait, dont il est suivi et qui est déjà I
connu, présenterait le nom de notnbre entier seba a ’cherah, dix- I
SEPTIÈME ;
2*° Se composer, suivant la cinquième combinaison de la deuxième hypo- I
thèse, des lettres i [ ; Te~\, ju [_ Syn\ et g [ « A 'y n ], et former ainsi le mot I
te s a : alors, se réunissant au mot djuin l e . a’citerait ] , il présen- I
teroit le nom de nombre tesa’ a citerait, d ix -n euviÈme.
Cependant on doit fixer son opinion à ce sujet en lisant les inscriptions qui II
se tiouvent dans les deux coudees inférieures, et qui ne permettent de con- I
server que la première de ces deux conjectures, qui est aussi celle que nous avons I
adoptée.
§. I I .
Inscriptions Koufiques de l ’avant-dernière coudée.
L a coudee immédiatement inférieure à celle dont nous venons d’annoncer I
I inscription, qui est la seconde au-dessous du chapiteau, offre en effet l’inscrip- I
ti°n suivante, également répétée sur les quatre faces de la colonne Nilomëtrique, I
mais alternant avec celles qui portent l’inscription précédente :
a ^ Ajtua ^
Transcription.
lp|y> CJw.
Traduction.
S E I Z IÈ M E C O U D É E .
L e troisième et le second mot de cette inscription ne forment aucune diffi- I
culte, étant les memes que dans 1 inscription précédente, et sont déjà connus I
par elle.
L e premier m ot, ] , ne peut se lire autrement que s e t, quoique I
l. i l l u t . K U U D A H . I ^ I
le s deux caractères tu [ _ ] et —t [<_>] qui le composent, soient susceptibles d’admettre
ou de rejeter les points diacritiques dans l’alphabet moderne, et d’exprimer,
le premier, les lettres ^ Syn et ^y. Cltyn, et le second, les lettres *—> B e , <-L p e
et «-> The, e t, par conséquent, de former par leur réunion les six combinaisons
suivantes dans leur transcription et leur lecture :
S-B, S -T h , C JL C h - T ,
S-T, ‘-r— C h-B, C h-T h.
Cinq des mots formés par ces combinaisons n’offrent aucun sens convenable,
et la seule combinaison admissible est celle de set, qui est la seconde - par
conséquent, l’inscription entière ne peut alors offrir d’autre signification que celle
que j ai suivie ci-dessus, CL-, set a’cherah derâa’n , SEIZIEME COUDÉE.
On ne peut d’ailleurs conserver à cet égard le moindre doute en lisant i’inscription
qu on trouve encore reconnoissable dans la coudée qui est immédiatement
au-dessous de celle-ci.
§. III.
Inscription Koufique de l ’antépénultième coudée..
L es inscriptions de la coudée qui se trouve au-dessous de la précédente
occupent les quatre faces alternant avec c e lle - c i , et se replacent, par conséquent,
immédiatement au-dessous des inscriptions de la dernière coudée • ces
inscriptions sont plus oblitérées que celles des deux autres coudées, par la plus
grande fréquence du frottement des eaux; cependant on peut encore y recon-
noître les trois mots suivans dont chacune d’elles est composée :
ISS
Transcription.
Traduction.
Q U IN Z I È M E C O U D É E .
Le troisième et le second mot sont les mêmes que nous avons déjà vus dans
a u n ü r X T T JeUX C° UdéeS Préeédemes- et i,s n’offrent par conséquent
aucune difficulté dans leur transcription et leur lecture.
Dans le premier m o t^ ju ^ les deux caractères iv fa - l et m T e-1
M B S B B S ¿ ’admettre ou de rejeter les points diacritiques dans
et moderne, e t , par ce moyen, de former plusieurs lettres, savoir : le
■É. m. t o m e 11, i l partie. • y