nuques; Youhannaben Mâsouyeh ( ,) , Gyourgys ben Bakhtychoua’ (a)- J
ben el-Hakem (3), Zakaryâ el-Tyfoury (4) , et Yohannâ ben el-Batryq ( j j
etou son affranchi, et auquel on donne le surnom particulier de T r h i Z
parce qu il traduisit en langue Arabe une grande partie des auteurs Grecs j ont écrit sur la medecine.
' L e a T S des historiens> des grammairiens et des poëtes qui vécurent sousl S n d el'Mâm0Un’ est n op considérable pour qu’on puisse en faire ici l’én J
M I i l T 1 CIter ICi’ parmi les Premiers. el-Ouâqady (7), A ’id J
On rr W W M R*"? SeC°nds’ el'Nader (î>). Ya ’qoub ben Ishâq [J hyah ° i 3) qeI'Cheymâny (I2) ; e t enfin , parmi les derniers, Abou el-A’l
§. III.
Troisième É poque du M eqyâs : Réparation de ce M onument p a r le KhalM
el-M otaouakel.
et 2 r f V l Î ,ei'M o ta o u a k d (r4). dixième prince d e là maison des AbbassrdJ
à son R N R R H R “ R 1 R I ^846 de J’ère Chrétienne!
on frere le khalyfe e l-Ou ateq b-illah; ce prince releva encore le M eq J
vers 1 an 23 3 de 1 hegire [847 de l’ère Chrétienne], et l’on donna alors à cet édifil
le nom de nouveau Meqyâs (1 y).
Le s inscriptions du Meqyâs que l’on peut rapporter à cette époque, s o n t !
eux inscriptions Koufiques qui couvrent la frise du bassin, du côté méridio J 6 II “ S i ° mai ( ,6 )‘ Ces ^ c r ip t io n s , quoique sculptées à la s u i t e *
celles de 1 epoque précédente, dont elles forment la continuation et auxquelll
elfrs sont intimement liées par le sens, offrent cependant, dans leur n j
d oeu vre , un travail différent et évidemment postérieur.
( 0 Youhannâ ben Mâsouyeh «jj-L. ^ que
nos écrivains connoinent sous le nom de Mesuelï.
(2) Gyourgys ben Bakhtychoua’ y
(3) !> * t‘n el-Hakem
(4) Zaharii el-Tyfoury J j j ju k l f LjL ,\ .
(5) Yohannâ ben el-Batryq ¿ s J J I ^ 11^ se fit
une plus grande réputation comme philosophe que comme
medecm : ses traductions passent, en Orient, pour être
très-fidèles et très-exactes ; mais le style en est peu élégant.
(6) El-tergman c’est de ce mot que nous avons
fait notre vieux mot truchement, et ensuite celui de
drogman.
( 7 ) Mohammed, ben Omar, ben Ouâqed ^ aie
O—è _>— plus connu sous le nom A'el-Ouiqady
t s o s y i , mort l’an 207 de l’hégire [ 822 de I’ére Chré-
tienne].
(8) Abou-Mohammed A ’bd-el-Metek ben Hechim,
ben Ayoub el-Hamyary, f U ^ tilül ^ J
üje * “ cçsjjt rjs, mort au Kaire, l’an 213 de l’hérire
£ 828 de Père Chrétienne].
(9) El-Nader ben Choumyl ben Kharachah ,
Je«3 surnommé d-Basry, parce qu’il étoit
natif de Basrah 8>=j, mort l’an 204 de I’hégircfJ
de Père Chrétienne].
(lo) Ya’qoub, ben Ishâq| ben Zeyd, el-Basry, a J
t j jo d i j j ] & , mort Pan 2 0 5 de P h e J
[820 de P ’ère Chrétienne].
( 1 1 ) Mohammed ben el-Mosayrj^X! & oie, J
_ connu sous le surnom de Qottrob V J i ï , mort l’as¡Ë
de l’hégire [821 de l’ère Chrétienne],
Ü Ü ’f bo" -A ’,nrou K el-Cheymâny jjlÊ
13 t î ^ h mort l’an 206 de l’hégire [821 ielM
Chrétienne],
(13) Abou el-A’tâhyah a^UJI J , mort l’an 211J
l’hégire [826 de l’ère Chrétienne].
(14) Le nom entier de ce prince est el-MorotJÊ
a’IâallahGa’farel-A’bbâsy ^ L J I ^ jÆ
II fut tué l’an 247 de l’hégire [861 de l’ère C t f l
tienne].
A bd er-Rachyd el-Bakouy raconte que, sous lerqsj
de ce khalyfe, les peuples de Boum . [les FrsioB
s’emparèrent de Damyât L L .J [Damiette], l’an 23«!
l’hégire [852 de l’ère Chrétienne],
( t j) Meqyâs gedyd oaosn
(16) Voyez ci-après, pag. t8t etsun.
En effet, leur exécution, bien plus grossière que celle des inscriptions précédentes,
atteste d’une manière matérielle, si on peut le dire, la négligence et le
découragement où étoit tombée toute espèce de connoissances et d’arts sous le
f règne de ce khalyfe, qui, loin de suivre l’exemple qu’avoient donné el-Mâmoun
et quelques autres de ses prédécesseurs, n’accorda aucune sorte de protection
aux sciences et aux arts . loin d accueillir a sa cour, comme ces princes s’étoient
plu à le faire, les savans de toutes les nations, il les écarta, au contraire, de ses
états, par ses vexations et son fanatisme aveugle; et c’est lui qui rendit, l’an 239
de l’hégire [853 de i’ère Chrétienne], la fameuse ordonnance observée en
Égypte jusqu’à nos jours, qui assujettit les Chrétiens et les Juifs à ne se servir
que d’ânes pour monture.
Cette tyrannie prenoit sa source, non-seulement dans des idées .religieuses
mal entendues, mais encore dans l’ignorance de ce prince et dans la grossièreté
et Ja barbarie de ses moeurs naturellement féroces ; aussi les historiens nous
apprennent qu’il se signala par les cruautés qu’il exerçbit sur ses sujets, sur les
principaux de 1 Etat, et même sur sa propre famille : mais il finit par en devenir
lui-meme Ja victime; e t, après un règne de quatorze ans et quelques mois il
lut massacre, a lâge de quarante ans, dans la ville de Makhouryah (j) par ses
propres esclaves révoltés contre lui et subornés par son fils e l-M o n t r e r {2)
qui lui succéda sous le titre d’el-Mostanser b-illah.
§. IV .
Seconde Réparation du M eq y â s, sous^ le règne d ’el-M o ta ou a k el, l ’an 2q y
de l ’hégire.
On répara encore le Meqyâs vers l’an z fy de l’hégire [8 6 . de l’ère Chré-
nenne], environ cent cinquante ans après sa première construction, quelques
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postérieurement, com m e in le^ e rm c Îa P° Utre eJ' e ; méme ait renouvelée
l’indication de date qu’elle renfermoit. re,ISieusei»“ ‘
(1) Makhouryah Oj j t .
(2) El-Montasery^xA [.
(3) Voyez ci-après, pag. iyS et sut