Ici se termine la construction de la feuille 37. La carte que M. Legentil a faite
des environs d’Alexandrie à l’échelle d’un pour 100000, qui s’étend depuis la
branche de Rosette jusqu’au-delà de la tour des Arabes, et depuis le canal d’el-
A ’sarah jusqu’à la mer, a été très-utile pour cette opération ; et si l’on n’en a pas fait
constamment usage, c’est qu’on avoit d’autres matériaux à des échelles beaucoup
plus grandes, qu’on a dû parfois employer de préférence.
Les sondes du port vieux ont été prises sur une carte dressée par MM. les officiers
de la marine ; ce travail a été fait avec soin et exactitude.
Les sondés du lac Bourlos et celles de son embouchure à la mer ont été
prises par M. Cazals. Celles du boghâz de Rosette sont dues à MM. les officies
du génie qui étoient en garnison à Alexandrie.
F.lle 38.'
C ette feuille renferme, ainsi que la feuille 27, la continuation de la côte depuis
la tour du Marabou jusqu’au-delà de la tour des Arabes, ainsi que celle de li
chaîne de montagnes de grès et de la vallée couverte de végétation qui lui est
parallèle, citées dans la feuille précédente. Tous ces objets sont tracés d’après la
carte de M. Legentil.
On doit aussi plusieurs renseignemens à M. Gratien Le Père et à M. Lancret,!
qui ont parcouru, l’un le désert, et l’autre la côte, gravés sur ces feuilles.
F.11' 39.°, A b o u q y r .
C ette feuille, qui ne contient que l’île d’Abouqyr, a été faite d’après la
plans de M. T ask in, levés à l’échelle d’un pour 200O0, et d’après la carte é
M. Legentil.
F."' 4 °-'> R o s e t t e , L a c B o u r l o s .
O n a fait connoître, feuille 24 , comment la branche de Rosette a été tracée!
sur la carte. Il deviendroit superflu d’entrer ici dans de nouveaux détails à et
sujet.
L e lac Bourlos et ses environs, la langue de terre entre ce lac et la mer, tout le
littoral compris entre le boghâz de Rosette et celui deDamiette ,qui forme le troisième
côté du Delta, enfin la branche de Rosette sur un développement de plus dt
six myriamètres, ont été levés à l’échelle d’un mètre pour 40000 parM. Simone!
On avoit, pour les fixer sur la carte, les positions géographiques de Rosette et dt
Damiette. Mais M. Simonel, en mesurant la côte du cap Bourlos au boghâz dt
Damiette, n’a pu déterminer la position des objets environnans qui auroient assure
l’exactitude de ses opérations; la chaîne de monticules qui règne tout le long dt
cette côte, depuis le lac Bourlos jusqu’au boghâz de Damiette, y mettoit obstacle.
Les motifs précédens ont déterminé à rattacher tout le lac Bourlos et ses environs 1 j
la branche de Rosette fixée sur les points de la grande pyramide et de Rosette. Cette
opération, aussi facile qu’exacte, au moyen de la'multitude de points communs,
au lac et a la branche, sur une étendue de plus de quatre myriamètres et demi, a
donné la position de l’embouchure du lac et celle du cap Bourlos qui se trouve
a un myriamètre à 1 est. C e point et la tour du boghâz de Damiette, dont on parlera
dans la feuille suivante, ont servi à fixer tout le littoral compris entre ces deux
points, ainsi que les chaînes des dunes qui lui sont parallèles.
L e chemin d’Alexandrie à Rosette, que l’on Voit sur cette feuille, a été levé par-
M. Schouani, depuis Rosette jusqu a la mosquée située à l’ouest du village d’Edkou,
feuille 36, ainsi que le littoral qui est à sa proximité. Cette route a été rattachée
au plan de la branche de Rosette par M. Simonel, qui a levé toute la côte depuis
le boghâz de Rosette jusqu’au point où le chemin d’Alexandrie à cette ville rejoint
la côte.
Nous ferons remarquer que plusieurs villages de cette carte, situés entre les
canaux de Châbour et de Baheyreh, et peu éloignés du N i l , n’avoient pas de
noms; mais, la carte de M. Tawiland ayant été gravée en Angleterre en 1807,
nous y avons pris tous les noms qui manquoient sur celle qu’il avoit communiquée,
de mêijie que les sondes du lac Maréotis dont nous avons fait usage.
E .IIe 4 i . e, D a m i e t t e .
E n expliquant la feuille 2 4 , on a dit comment la branche de Damiette avoit
été tracee sur la carte, et le peu de différence qui s’est trouvé entré la distance
donnée par le plan et celle qui se déduit des observations astronomiques. On
a fait connoître également, dans la construction des feuilles 34 et 35, comment
la partie du lac Menzaleh levée par M. Legentil et qui se lie à cette branche,
et celle qui a été levée par nous, se sont rattachées aux positions géographiques
de Sâlehyeh et à la ligne dp nivellement de MM. les ingénieurs des ponts et
chaussées, sans subir d'altération.
Par ces opérations, les parties méridionale et occidentale du lac et le plus
grand nombre des îles qu’il renferme, se sont trouvées fixées; il ne restoifplus,
pour avoir Je lac dans son entier et la langue de terre qui le sépare de la mer;
qua tracer les environs de Damiette, la côte depuis le boghâz jusqu’à la bouche’
e Tyneh, près des ruines de Péluse, ainsi que les îles et autres endroits du lac
qui s y rattachent. On avoit, pour .atteindre ce but, plusieurs positions géographiques,
le plan de la côte par M. le général Andréossy et celui de M. Legentil;
mais, lorsquil a fallu soumettre ces travaux aux points géographiques qui dévoient
les fixer sur la carte, on a rencontré des différences si grandes entre les
points communs donnés par les levés ou déterminés par les observations astronomiques
, que nous nous sommes trouvés embarrassés sur le parti à prendre.
La cote levée par M. le général Andréossy ne diffère de celle que donne le
plan du lac levé par M. Legentil, ni dans les longueurs, ni dans les directions;
le cours de la branche de Damiette levé aussi par ce dernier, depuis Mansourah