
voir plus dé Moplins - à * vent. Ce n’eil pas
pour moi une compenfation, que de Tavoir
qu’il en vit plus d’hommes dans les Villes-
car ils n'y font pas nombreux en proportion
ni aüfli heureux qu’en vivant aux champs,
Puiflent les Bruyères ne pas dégénérer ! ]e
les revis avéc plaifir g Quoiqu’encore fi ftéri-
les , en revenant du riche Pays des Marfchs;
car partout où elle font cultivée, on voit le
bonheur avéc la {implicite.
Nous allons maintenant partir, Mr. le Dr;
Marcard, fon frère cadet & moi, pour Bn\
mnxordc, où nous ferons dans le Lac de Tout-
ie. C’eft un phémomène auquel je commence
à prendre un très grand intérêt;/car il ap.
partient auffi à notre Chronologie phÿ.fique.
Cette tourbe s’eft formée depuis que nos Çon-
tinens font à fec ; & il efl intéreflant de voir,
iî cette claflede Phénomènes tendra au même
point d’ancienneté que les autres.
LETTRE
l e t t r e c x x i i i .
I /i • * nâÉIl/'-
I Première Idée de la D ü v e l s ^Mo or B* des
étabi'ifjemens quon y a commencés — *• Phénomènes
Cosmologiquès.
I '''U t.1 ^.
S r e m e r v ô r d e , le i%e. ybre. 1778:
I M A D A M E ,
A rrivé hiër au foir à Brèmervorde, je me I A V fentis de nouveau fous les auspices de
[Mi. le Baron de Brémèr, par l’accueil que me
[fit Mr. le Baillif Mayér, & en trouvant déjà
[chez lüi Mr. Piridorff , le ComUliflaire des
| Moors * &"'l’àme de tout ce qui s’exécute fous les
| ordres de la Régence dans ce département de
| Mr. de Bréther. ;? j ’ai déjà recueilli aifez de
| chofes dans cette feule lhïrée, pour qu’il
I vaille la peine dè les fixer fur lè papier, avant
| que de palier aux obfervations ; ce fera un ca-
[ nevas auquel les obfervations particulières fe
joindront avec plus d’ordre. C ’eft donc une
idée générale de ce Pays-ci, & des défriche-
R 4 mens