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paffé un autre ancien Village, nommé Lübh,
fisd t, ¿«.arrivant fardes Collines aifez éle
vées , nous trouvâmes un grand espace d
teryein, tout parfemé de petites hauteurs,qi
font des tombeaux de ces anciens habita®
Les gens qui nous accompagnoient, portoie«
des inftrumens propres à remuer la terre ;iiqi
les employâmes à fonder ces élévations. I
gazon y recouvroit des monceaux de pierre
& l’on fait par expérience t que fous chacn
de ces monceaux il y a une Urne, qui renfe
ane des cendres & des os. Elle effc ordin
nairement couverte d’une pierre platte
celle-ci d’un grand monceau d’autres pierre
Nous fouillâmes un de ces monceaux ; nu
nous ne pûmes trouver l'urne. Il étoit tri
confidérable , & fes pierres , enchaffées I
unes dans les autres, étoient comme maçoi
nées par l’introdu&ion de la terre entr’ellei
Il auroit fallu fans doute fouiller plus avaoj
car nous n’avions pas encore enlevé toutes li
pierres; mais nous étions alors à 7 ou 8 lieua
àeWïnfen, &, nous voulions y retourner 1
foir. Ainfi nous abandonnâmes cette it
cherche.
Voilà donc des monumens intéreflans; j
ne dis pas pour l’hiftoire du Pays, car je n’a
pas cherché à favoir comment ils s’y lient
.ma:
mais pour l'Hifioire de la Terre & de VHommtl
ybilà de l’ouvrage de l’A r t , & de tems peu
eculés : il ne feroit pas difficile je Crois aux
ntiquaires d’en retracer à peu près l’origine,
j r nous avons trouvé ces monceaux de pier-
■e, recouverts de beaucoup de tene té gitale.
J’ai vu 4 à 5 pouces de cette terre presque
iure fous le gazon qui couvrpit de grandes
lierres. En d’autres endroits il y avoit du
'able, & alors il étoit fetj;ilifé comme le ter-
lein viergè. Oh y voyoit même dans l’inté-
fieurv, audeffous de la croûte noire , les vei-
I nés de différentes teintes jaunes que l’on trouve
dans le terrein non remué ; veines qui ne
font pas des lits de matières différentes, mais
des marques de la pénétration de quelque cho-
fe qui teint le fable en jaune. Ces veines, à
peu près parallèles,' de différentes nuanees ,,
Ifuivent affez ordinairement les contours de la
furface ; feulement elles font plus écartées
[fous les terreins creux que fous ceux qui font
en relief; & j ’ai remarqué plufieurs foi*
jdans la terre v ie rg e , qu’elles croifent en
Idiverfes manières les vrais lits du fable,
diftinfts par la différence de groffeur dès
grains. f,,:
Ce font là des preuves évidentes, que ces
Collines, quoique fort élevées, ne font pas
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