
la v é rité, ( & en général ceux de tous ces
nouveaux terreins extérieurs ) font d'autant
plus rapides , qu’il y a déjà plus d’Àtterris.
femens renfermés ; parce que les dépôts dei
Rivières, ne pouvant plus s’étendre fur ceux-
c i , fe portent en d’autant plus grande quantité!
vers les extrémités des Presqu’Iiles. Malt
fans cette confédération, leur commencement
ne pourroit pas même remonter aux tems oi
l’Hiiloirenous apprend qu’on èn habitoitdéjà,
Il me reiloitjà prendre toutes les informa,
tipns qui pouvoient m’éclairer fur la caufede
ce changement de Niveau re la tif, de quel-
ques terres & des Eaux qui les bordent. Ou
dit partout, autour de ces Marfchs , que le
Niveau des Eaux s’élève par les dépôts qui fe]
font dans leurs lits. Je l’ai conçu à l’égard de»
Fleuves, & je l’ai même expliqué à V . M, en!
parlant de l'Elbe. Mais cette élévation ne
peut jamais être que très petite dans les Flm
ves mêmes ; & ic i, qu’il s’agit du Zuyder-Ztt¡
vrai Golfe de la Mer, les dépôts n’expliquent
rien. Car ce Golfe, quelle que foit ia profondeur
, ne fauroit avoir d’autre Niveau que ee.
lui de la Mer mêipe. Cependant on voit aul
changer inféniiblement fon Niveau comparativement
aux Digues. E ft - c e donc la Met
qui s’élève? Mais il cela é lo it, tous Jes phè-
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homènes coucourroient à le montfef : ïa dif-
¿rence ne feroit pas, comine elle l’e f l, grande
n certains lieux, en d’autres fort petites, ailleurs
nulle : on trouVeroit atiffi le mêmè chàn-
ement de rapport, entre le Niveau de là
ér & l’Origine des Marfchs auprès du fol con-
tóent e/il n’y en apoint. Qu’eft-ce donc qui
rrive aux atterrijfemens, puisque nous y fûmes
renvoyés pour expliquer ces différences^
J’ai eu le bonheur de trouver à Franeker
"r. Van Swinden, Piofeffeür èn Philofo-
hie dans cette Univerflté ; homme bien
¡connu, & qué je n’Ofe louer comme il le mérite.
C’eft de lui que je tiens les faits fui-
ftans, tirés des Chroniques du Pays.
Il y a des Lacs dans cette Province, qui
(autrefois étoifent des Bois. Le Fljuejfen - Môer,
[par exeriiple, grand Lac à uN . E. de Stavc-
Iren, étoit èncore un Bois en 489; & ce Lac
|fie poufroit être deffèché aujourd’hui que par
■ârtifice. Il eft près de la Ùteft & fut le fable;
¡ainfi cela doit tenir à quelque cáufe particu-
llièrë, & jé më propofe d’aller le voir.
T En iè * 5 l’ífle Gryn-, fituéè au dehôrs dû
Zuyder-Zle k ÍOüeñ d'HdTlingérit étóit toute
J habitée;’ oñ ÿ àvoit même fondé une Ecole,
fameufe en ce tems-là. En 1287 cette Ifle
fut abîméè pat une violente tempête jointé
fenè V. S *