
& t#us les Corps en général, devraient auffi tom.
ber: mais par la C o h e s o n , Caufe fécondé particulière
, elles relient attachées à leurs maffes. Je n’en,
tre pas ici dans la Queltion, fi la Gaufe immédiate de la
G r a v i t e ’ eft en même tems Caufe médiate de I’E l a s -
t i c i t e ’ & devla C o h e s o n , comme je le crois (a);
i l fuffit que nous y voyons une Caufe fécondé très
générale , & des Caufes feconàes particulières ; &'
que nous fâchions de plus , que tout s’opère mécha-
niquemcnt dans l ’U n i v e r s p h y s i q u e . Quant à h
fubordination de ces Caufes , l’idée en naîtra aifé-
ment du dernier exemple que je vais donner.*
Comme cet exemple étoit très intéreflant en ■ luq
même , & qu’il m’a paru plus propre , qu’aucun, autre
à .dévoiler les actions cachées des Caufes fécondés,
j’ai pris quelque foin à le développer. On juge
déjà qu’il s’agit des Phénomènes de la Chaleur
& de leurs Caufes. 1 (
5, La C h a l e u r eft un Effet pliyfeque, qui. devient
Caufe de mille autres Phénomènes, en même tems
qu’ il eft opéré par des Caufes plus ou moins prochaines.
Sa Caufe immédiate eft un Fluide élafti-,
que, qui lui-même n’eft élaftique que par une. autre
Caufe. Il ne peut agir pour produire la C h a t ^ jr .
que lorfqu’il eft mis en liberté, & les Caufes qui
lè libèrent font encore plus ou moins prochaines.
Entre ces Caufes font les Rayons du Soleil. Ceux-
ci font une Caufe fécondé, particulière quant, à l’Üwii
v e r s , mais générale quant à ce grouppe de Corps
que nous nommons le Syftême folaire. Ils produi-,
, : , irr, " - t fent
( a ) Mr. L e Sage démontrera, que la Gra vite ’ , conçue
comme Lei, n’expliqué ni la Cohésion ni ^Ela s tic ité ’ * mais
qu’envifagée dans fa Caufe miçhanique, elle explique l’une
& l’autre par des Agens intermédiaire*.
REM. s u r l a R E V E L . jog
I f ' ;• } If f.%ftiSSif &§É
lent d’abord immédiatement la Lumière dans tout
ce grouppe ; ils y produifént enfuitè mécliatemeni
une multitude d’autres Effets; &: en particulier*
mettant eu liberté un cfertâih Fluide e ’xastïqu»
qui appartient à notre Globe & à fbri. Àtmofjbhè;-
r e , ils y produifént par lui de la Chaleur .
Je crôis que ces exemples font fuffifahs pour íair¿
cómpreñdré t'out èe que dit èn mille manières 14
Phyliqué expérimentale ,; dont le 'rlfiiltat fo'mmaire
; eft : „ qüe les Caufes fécondés phÿfiques font diviféei
I en une multitude de Claffes de plus en plus fùbor-
„ données ; & que c’ eft eh àgiffant les unes fur les
i „ les autres'! c’eft à - dire, les plus générales fût
„ les plus particulières ; qu’elles produifént lai
„ P h é n o m è n e s f , : 1 -
C!é Priûcipe établi i je vieniS à une première èkôd*
jitiou de ce que j ’entends par là Providence''/ Ces
n*eft pas eri àgiffant fqr les Caufes fécondes genérales*
que D i e u opère fucceiîlvement ce qui n’aurolt pui
être opéré,1 oui opéré fagèment, err Une feule fois j,
car- il en réfultèrôit cet inconvénient ; que poUé
produire un bien particulier,; il. dérattgero.it l’action!
de Caufes qui doivent opérer ailleurs.1 Il agît donc!
par leâ Caufes fécondés ' immédiàteS f qui n’opèrent
4'u’àu lieu ¿uême ; il le fait , foít par lès Caufes
immedïaûs elles-mêmes,Toit èn lès dispofanfà tèce*1
voir lës! impréffions des Caü'fes plus générales, conformément
U fon but. -Àinfi p’ar exemple’; s’i l’eft çohvè-
nable qu’úne pierre fe détaché':d’u‘n Bâtiment*. plu¡|
têt ou plus tàrd que Cela rie ’ feroit arrive dàris 1er
cours , desí effets des impréffioris précédentes , Dieit
ne produit pas ce changement par fes' À!gens: de la
GraívÍTe’; pi'afce qu’ils doivent continuer leur kâien
ailleurs il le produit par les ' Âgéhs de là (SdkS*
sïonV dont' Í’áéiiorií fé borhé à ' notre1 Calobè ; çÿE ffa
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