
re celte de la 'Période' de Ten exiftence où:nous
femmes encore. Depuis la R e v o I ü t i o n ^ui
ßpare les deux parties diilinéles de cette Hißoire,
tfeft-a-dire, depuis l ’exiftence de nos Continent,
toutes les Caufes qui commencèrent à y'influer,
ont continué d’agir j & en même tems que nous
Jes voyons en a&ion, nous pouvons mefurer leurs
Effets & paffés & préfens : ce qui nous donne des
prifes pour évaluer le tems qui s’eft écoulé depuis
qu’elles opèrent. C’eft de cèt objet que je vais
maintenant avoir l’honneur d’entretenir V . M.
Vanàenne Mer , ai*je dit, avoit beaucoup d'If.
¡es dès le tems primordial', c’étoient les Sommets
des plus hautes Montagnes primordiales qu’elle ren*
renfermoit dans Ton fein. Le nombre de ces Jßes
augmenta, à mefuré quefes èaux diminuèrent: les
Sommets d’autres Montagnes primordiales| & ceux
des plus hautes Montagnes fécondaires déjà formées
^ furent fucceiUvement découverts, par cet
abaiflement de l’Eau. Toutes ces Jßes fe fer tili-
fèrent.& fe peuplèrent,, à la manière dont Te font
fertilises de peuplées tant d’Jßes que nous trouvons
aujourd’hui éparfes dans la nouvelle M e r : je
n’ai pas befoip d’hypothèfes, lorsque des Faits me
çonduifent.
Durant la R b’v o l u t i o n , la Mer enleva de
déflus les terreins qui s’enfonçoient, une prodigieu-
fe quantité de Plantes & de Semeuses ; & la furfa-
ce de fes eaux en fut toute parfemée: une myïu-
' tu*
I tude àyAnimaux , d’entre -.les volatiles» les in&c*
1 tes, les petits quadrupèdes, trouvèrent kiïF falu|
fpr ees radeaux , qui * pqofles par .les vent% & les
j jemoux des eaux agitées ,t vinrent aborder ^ long
des IJlés à mëfure qu’elles, s’agrandiffoient,
1 fin fur les bords des nouveaux Continent fixés.
, Telles furent les deux fources .générales, par lesquelles
lqs nouvelles terres reçurent en plus graq?
I ¿e partie les germes de leqr fertilifation & de leur
population j je veux dire qu’ils les tinrent des /x,
\}es anciennes devenues des Sommet? de Montagnes^
& de tout <ce qui éçhappa des anciennes terres. Jq
n’entre pas ici dans des détails ; il eft. évident que
tout ce que j’ajouterois à l’indication de ces deux
origines, ne feroit que l’ouvrage de l’Imagination:
elle trouveroit fans doute des reffourçes ; mâis'il ÿ
en a bien plus encore dans la Nature. Je ne parle
pas ici de la nouvelle génération des Hommes >
il en réchappa fans doute’ dans la ReVoluVion :
(St eomm'e cela fe put de bien des manières,Me'fçi-
jet pureihent cojmplogique ne demande pas que j'entre
dans des détails fur ce point.' ......
La pouvelle Surface fèche fe peupla donc dé
Hantes: & dès ce moment commença un effet
important à examiner j je veux dire lès dépôts de
la Végétation. Ces dépôts ont continué de s'accu-
\ muler jusqu’à préfent fur les terreins, en grand
nombre, où rien encore rie les a troublés. Or fi,
partant de la quantité que nous trouvons de ces dé-
fûts, & de ce que nous connoiffons de la manière
dont