
, couvert, la Végétation s’ÿ établit, & la Couche de
terre végétable commença fes progrès. Plufieurs
, de,ces Sols de fable font reftés incultes, & la Couche
de terre végétable y eil intâ&e. Or TépailTeur
de cette couche eft peu grande , puisque des ac-
croiiTemens obfervables en font une partie fenfi.
Ile — » Donc il n’y a pas un tems extrêmement
,, long, que ces Sables font expofés aux influenw
,, de l'A ir ” ,
Si nous examinons l’épaiffear de cette couchefi
toute hauteur & à toute diftance de la Mer, fut
des Sols femblables & où toutes les circonftances
foyent d’ailleurs égales, nous la voyons auiïi fendillement
égale partout; & les différences que nous
y remarquons ,> ne fe lient point aux différences d’élévation,
ni de diftance des Côtes —— ’’ Donc
,, tous ces terreins , ( & pafconféquent toute
„ l’étendue delà bafe nos Continens) ont été livra
en même tems aux influences de l'a ir ”
Si nous obfervons ce qui fe paffe fur les bords
de la Mer aêtuelle,* nous ÿ remarquerons deux clas*
fes de Phénomènes qui pourront nous apprendre
i l , depuis qu’elle a abandonné ces Terreins,- elle
a hauffé ou baille : favoir, cette même Couche de
terre végétable qui couvre auiîi les Terreins très baj
de la Côte, & les dépôts des Fleuves. Or nous trouvons
d’abord, que la couche de terre végétable des
lieux les plus bas du vrai Continent, ne diffère en
rien de ce qu’on voit en d’autres lieux; & quant
aux dépôts des Fleuves, tous les atterriffemèns
i -; -, ’ qu’ils
ju’ils forment font horizonteaux & fans ceife ex-
iofés à être couverts par la Mer. — ,, Donc le
I niveau de la Mer ne change plus.”
I En dbfervant encore autour des Côtes les
«Mgcmens q«’y produit la Mer elle-thêmé
jous remarquons qu’en quelques endroits elle les
itaque, tandis qu’en d’autres elle y ajoute du ter-
| in qu’elle tire de fon fond. Mais nous trouvons
As changement différens fur toute Côte, ;quelle
■efoit fa fituation relativement aux divers points
êlHorizon, & ils font toujours dépendans de
“7 — » Donc> depuis que la Mer
„ eil dans cette fituation i qui date du tems où el-
» le abandonna nos Continent, elle ne tend Doînr
J à déplacer fon L i t ” •
■Entre les Phénomènes qui peuvent nous donner
f inî ces du tems, qui s’eft écoulé depuis que la
■¿r eft en cet état, i f n’en eft aucun où l’évalua-
■n tienne à des principes pjus fiiriples, que te
■antité des matières que les Fleuves ont dépoféeS
aleurs embouchures; car ces matiéreà, très dF
■fies de tout autre terieirt,ont été accumulées
djpuisledéplacement de la Mer. L a Suture de. ces
èf enfions, avec le Continent, eft marquée ; leurs ac-
cMemensle fontauiîï par les prifes de poffeiïïons
qü en fotit farts cefTe les hôriimes;ôn peut comparer
lejconquêtes des Générations avec l’acquifition to-
R qu’â faite ainfi le Continent, & le rapport eft très
„ Donc (&fans accumnL ic i to,"
f if ? Plienomèiies qui concourent à cette même
monte F , G ît
„ COH