
line de pierre - à - chaux brifée fous íes eaux
mêmes de Vancienne Mer,'comme Ta été le
fol primordial.'
* Auprès de Tournaÿ la pierre -et-¡chaux, par
couches régulières, s’élève jusqu’à la furface *
& n’y eft recouverte, que d’une petite couché
àe fable. On en exploite de grandes Carriè-
res. J’ai regardé attentivement cette pierre ,
& je n’y ai point apperçu de corps marins. II
n'y en a pas dans toute pierre-à-cbaux, ou’ du
moins, dans toutes les couches des Collines ou
Montagnes de cette espèce.
De L fle , avançant vers Calais, âUlîeu dé
pierre- à'chaux fous le f a b l e nous n'avons
presque plus trouvé que de la craie ; & les ha*
bitans de la Campagne Pemployent très utilement
à bâtir.- Ils en coupent de petits -qùap
tiers réguliers, dont ils font des affifes entremêlées
de brique ; ou même ils fe contentent
de faire dé brique les angles des bâtimens &
de leurs portes , où la craie ne refiileroit pas
affez. Par ce moyen ils ont des Maifons bien
fermées & qui me pàroiiTent folides. Je voudrais
que dans lés Provinces d’Angleterre où
la craie abonde, les habitans de la Campagne
adoptaflent cette méthode : il mè Temblé que
leurs Maifons en vaudraient bien mieux, qu’é-
taht , comme elles le font lé plus fouvent, de
mauvaife brique ou de bois. Lors
Lorsqu’on approche de St. Orner le fable
commence à être mêlé de gravier de ftlex,
femblâble à,celui qui eft ii commun dans Pis*
le de la Grande Brétagne; & il continue jusqu’à
Calais : je l’ai vu auffi précédemment
dans d’autreé parties de la Picardie* Il e ft,
ou mêlé dans le fable même à l’intérieur *
;ou par couches dîilinêles ; & il recouvre ,
tantôt la craie, tantôt la pierre- à-chaux , &
¡quelquefois une pierre fableufe très dure qui
Renferme auflï des corps marins. • '
Ce fol fuperficîel, quoique très bas, n’appartient
point au fond de la Mer voifinei
fcelui-ci eft de fable fin , & il forme un cordon
de Dunes fur les Côtes* Or la latgeur
!dé ce cordon, qui eft le feul ouvrage de
la nouvelle Mer lur , cette Plage , comparé
jà l’âftivité des câufes qui le produifent,
bontre encore que la Mer ne borde pas
bos Continens depuis un bien grand nombre
de iiècles.
Jè termine alnil cè long cours de nouvelles
obfervations Comme je Pavois commencé.
Le premier objet qui me frappa au début,
fut pétat de la tVeftphalie, qui, de toute manière
, montre le peu d’ancienneté de nos
Continens : & dans lé cours des quatre autres
Voyages, je n’ai trouvé que des confirma*.
B b z liQns