ai trouvé des corps marins, & principalement!
des entroques.
En approchant de Pyrmont, j ’étois attentif
à un autre objet. La reflemblance de fes
fources minérales, avec celles que j ’avois
vues autour des volcans du Pays de Trêves ,
m’avoit fait penfèr qu’il feroit pofiible qu’il y
eût auffi des Volcans dans ce voifinage. Ainfl
dès que nous fûmes arrivés fur les hauteurs
qui dominent Pyrmont, j ’examinai toutes les
fommités. Mais rien ne favorifa ma conjecture,
qu’une feule Montagne affez éloignée j
( probablement le Sherbolzberg , fuivant ce
qu’on me dit). Celle-là en effet paroiffoit
en forme de Cône ; & elle fe trouvoit en
même tems derrière les Collines d’où fortent
les fpurces. $infi je réfolus de la viiiter.
Je fis hier cette courie; mais je ne trouvai
rien de ce que je cherchois ; & je n’eus
que le plaifir d’une promenade dans les Montagnes.
Je montai p a r le Bomber g-, Colline
bien connue des buveurs d’eau. Elle fait face
a 1 une des promenades qui environnent
les fources. Le Prince y a fai| couper le
Bois du haut en bas : & par un bon fentier
en zig-zag, on monte à une falle de verdure,
d’où l’on jouit d’un charmant coup d’oeil. Je
trouvai la pierre Jableufe au bas de la pente;
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à laquelle füccëda la pierre colçaire; & l’on
peut juger fort aifément par cette pente, que
la pierre fctbleufe, qui compüfe le pied des Montagnes
de tout ce côté de la ya llé e , ne fai»
qu’embraffer la pierre à cbaux.
Le haut du Bomberg communique avec
toute la chaîne, fur laquelle je m’avançai
par Efchenberg autant qu’il fut befoin pour
découvrit le* derrières, où j ’attendois de
voir mon Cône. Mais arrivé de ce côté - là ,
il me fembla qu’on l’eût enlevé, J’étois fûr’
de ne m’être pas trompé lùr fa pofition ; &
cependant je ne le voyois point. Je marchai
longtems le long de la Montagne, montant
fur toutes les éminences, .& toujours fans le
découvrir. Dans cette courte je me trouvai
une fois rapproché de Pyrmont ; & j ’arrivai1
fur le Shellenberg, autre Colline où le Prince
a fait couper des promenades pour le bénéfice
des buveurs d’eau qui aiment l’exercice.
Tandis que je m’y repofois, en jouiffant d’un
beau point de vue, j ’eus le plaifir d’y voir
arriver un jeune Chevreuil. Il m’apperçue
au mouvement que me fit faire ja furprife ;
maïs comme je ne bougeai plus, il monta fur
des ruines qui couronnent cette éminence,
& nous nous contemplâmes mutuellement;
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