
dont ils fe forment , nous voulions en déduire^,
g* de ikw Continent, fans avoir égard à ça qui a
dû retarder la Végétation dans l’origine , - nous les
ferions plus jeunes que P H i s t o i k e certainefeu-
le ne peut nous lé permettre. - - --
Mais il y eut d’abord une caiife de retardement,
lavoir, la petite quantité des'femences. Il fallut
du tems, pour que les Eaux éourantès, lés Vents,
les Oifeaux ,les Quadrupèdes,: lés Hommes, la communication
de proche eh proche , ëuffent répandu
des femences fur tout le terrein. Les Moufle s & les
Gramens, dont l’A ir feu) put çonfervqi les ferne^
tes puisqu’elles y flottent fans céllè , devinrent'
partout le berceau de la Végétation,. & rie tardèrent
pas à former des dépôts dè terre végétable:
toutes les autres femençe,s munies àé ailes, çhariées
par les vents} vinrent ejifuite y germer ; -les hommes
& les Animaux , ainfl que l@s Eaux courantes,
firent le refle. La b ru ir e , plante prodi-
gieufement multipliant^, garnît rapidement les
lieux où elle commença de pouffer ; ,& elle a con-
fervé fon empire fur d’immemfes-tejrein? où nçus
la trouvons encore»
La FeTtilifation devint donc enfin, générale; &
dès lors commencèrent les dépôts de terre végéta*
blefat çes nouveaux Ter rein s .Y .M . , f e rappelle
tout ce que j ’ai eu l’honneur de Lui faire remarquer
à ce fujet; & Elle voit maintenant l’importance
de^ longs détails dans lesquels Je fuis entr<?
pour réclaicir. Ceftpàr ces > détails que jëHùîs
maintenant * auturifé à conclure-de" cette premiérfc
Clafle de Phénomènes'^,, qiie toutes chofës dlailleurs
*| régaléstes hautes Coïliries & ïes Plaines bafféf,
H les ter reins diftàns de la Mer & ceux quién
m font prés;’ :ont été livrés en un mime tèms atíi
influencesde fA’if f & qùë'çë teñís n’eft pas extrêrriemëbti
t
La :TourhifièaVÎon dés * Végétàüx dàris les lîétfx
enfoncés fut’ des" Sols dé Jablè j commença à la
même Epoque; C*èi| Il ürie feèû'fldé "éldfle ¿ePBêhb-
î inities f l qüi éft tfès diftinéte dè. la première, car la
iriatché de 1 a Veg0àtionr y ëit pfôdigiéûfeirient dîf-
fétenteTcêpèndapt ;V l | M. a' vu encore, par lès
détails dans'‘lesquels jë fuis entré à çè fujér;
que cette èlaffe 'nous fôùrfiitla même bafe dè
Chronologie. .
Tandis qrie lès Plaines, lés Collines, lés Montagnes'
èaffes, marchoiént; àgfands pas vers lafertjfi-
fatîbri llëdf s M ef es ^ÏÏoürriééé, tés hautes Montagnes.,
perd ôiènt peu â peu leur fertilité. Se trouvant
depuis là R e ’ vpn,ut ion, dahs‘une plus, haute
Règiori dèl’ Atmôsjjhère, la Chaleur y diminua,
les AÆrér ^sîàn^fteflt‘ & y péfirérit, la Neige
s’ÿ a'écumdia $ enfin!''là ‘ .Ûüçe: '%\ jC^eft uriè. trôf-
fièmé ClaJJe Ê
nous y arrêtions.' Y ; . , * , , !
Dans mes lettres écrites de la Süiffe, j’àl eu
rkonnénr 'd’èntfeteriir Vt 'M i à è s G l a c i è r e s des
ALpes • Ëîlé dfàit dbiic:j qué 1 ii Glaces augmentent
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