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.taux, formés de fable mouvant, & lep]ü|
fouvent recouverts des dépôts argilleux da
^Rivières: ils le font même le long d e lïtm
quoiqu’elle vienne de la Geefi ; parce que ]e|
Jimons du JVefer & de Y Elbe, qui font argü,
Jeux, fe répandent fur les côtes de la Met
fit font repoufles dans YOfie par les marées.
Les Marfchs font donc en plus grande par
tie argilleufes. Cependant il n’eft pas cje h
eflence de l’être; car on donne ce nom, aaj
près de Winfen & de Lunebourg, aux atterrit
Jemens de 1 \Aue de la Luhe & de la
qui font fablonneux dans une très grande étet
pue. s A infi, dans le fens cosmographiquel
Marfcb, lignifiera en général, tout atterrit
fement fait fur les bords du Continent dai
ces Pays - là.
Les dépôts des Fleuves de toutes ces côtes
font argilleux, & en même tems très confidt
rables. Ces eaux courantes ont dépofé Je loii|
de leur cours tout ce qu’elles ne foutiennei
qu’avec peine : d’abord le gros & menu graviei
puis le fable; & elles ne charient à la Merqo
ces particules impalpables, qui relient fus
pendues dans l’eau tant qu’elle a quelque mon
vement. Mais auprès de leurs embouchü
î v n b i ’ fA n f * n n iP e A / T o r o c s I
■ettre CXX.: d s l a T E R R E
iuatre heures, dépofe cette menue poufliè-
¡|e ; & c’eil: ordinairement une vafe argilleufe.
I Cette vafe donc, jointe au travail des va-
®ues & des Marées, à comblé une partie des
ji:ois Golfes où fe jettoient l’Elbe, YOfie & le
m / e n & ces Rivières, maintenant leurs
w urs entre^eurs dépôt, (foit lesMarfchs)l’ont
■miTé presqu’en pleine mer; furtout depuis
JBh’nn l’a confiné entre des digues. Mais f i ,
» c o r e aujourd’hui, les digues étoient enle-
S é e s , on verroit reparoître les trois Golfes
■ans les marées extraordinaires ; & la Mer
¡mbralTeroit le fol continental, de la même
anière qu’elle l’embralTa pour la première
j'ois lorsqu’elle eut changé de lit. Voilà le
J ïrand fait que mes obfervations dans cesPays-
I ii prouveront irrèfiftiblement ; ainfi que le
I jeu de diitance du tems où ces bords cora-
I jnencèrent à être prolongés par les Marfchs. I Quand on voit les produèlions végétales
fie ces atterriiîemens, on n’efl: pas furpris de
l’ardeur dés hommes à s’y jetter ; tandis qu’ils
iaiflent en arrière tant de terreins incultes.
JHeureufement, dans ce Pays-ci, on y a fon-
gé plus tard qu’ailleurs ; ce qui a donné à ces
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