
mens de direction dés Courans, produits par
les élévations formées fur le fond de la Mer )
je commence d’en foupçonner. une cloymiqué.
Depuis que par l’habitude de voir des Volcans,
je fuis plus frappé; de la multitude de
ceux qui ont dû s’ouvrir fous les eaux de \'ancienne
Mery & de l ’immenfité des exhalaifons minérales
qui s’y font mêlées, je ne puis m’empêcher
de voit; dans cette circonftance une
îueut d’explication de ce^Phénomène il »remarquable
; favoir,, que' les premières accumulations
certaines de là Mer:, furent de ma?
tières calcaires; que, certainement auffi , elles
avoient ceffé longtems avant.que la Mer
fç retirât de déifias nos Continens; & qu’il ne
paroît pas qu’elle en forme aujourd’hui (a ) .
Les matières calcaires étoient - elles donc épui-
féès dans les lieux d’où la Mer les avoit enlevées
au commencement? Ce ferait une explication
; mais je çrqirois plutôt q u e , par
quelque caufe que j ’ignore, la partie molle
du fond originel .de la Mer ancienne étoit calcaire
j & que par le changement d’état de fes
eaux, celui de ce fond a changé. Les accu.
t -;■■■ mu-
(<*) Je no parle pas des Ouvrages que continuent d é faire
les Animaux marins; je île eonnois-pas'affez pdur cela lé L*«
liqxatpue organique. \ , '• 5»1 •r'1’ ;-'. ;1
mulation déjà faites, dont eil réfultée notre
pierre à chaux proprement dite, n’en auront
pas été altérées ,* ffiais bien le fond mol, ainil
que quelques accumulations de matières calcaires
différentes, telles que la craie y qui par
là auront été en partie diiToutes, laiffant leurs
pierres-à-feu & autres concrétions ifolèes.
D’autres matières calcaires auront formé du
Gyps: ce font celles qui auront été atteintes
par des exhalaifoiisi vitrioliques. Je ne pous-
fe pas plus loin les développemens , parce
qu’il faudroit pour cela plus de données que
je n’en ai. ;
En paffant dans un fond:, fépafë encore de
Vervier par une Coliihè , j ?y ai trouvé' une
matière différente ; c’étoit de la pierre* à-chaux
d’un ¿ris presque noir | qui paroiffoit s’étendre
fous les Collines. Celle que nous tfaverfâmes
pour arriver à Vervier eil d’une pierre fa-
bleuje fiffile, très femblable au Schi/le à lames
plattes ; car elle fe fend dans diveries directions
à de petites diftances.
De Vervier à Spa on traverfe encore de
fort hautes & vaftes Collines, de même nature
pour le fol que les précédentes , mais bien
différentes pour Taspeèl. Ce feroic une
recherche très ihtéreffante, que celle des cau-
fes de cette disparité. Sur les premières tout
eil