
^des. jRi'wIriîJ ,'qüe 1 a quatltiié qui pouvoit s’évapore?
. de leur- furface : ;çe fut d'origine des Lacs falès,
¡Leur étendue fe conforma peu à peu à ceîqu’elle
deVçic ètrç pour: produire cet équilibre; & de là
-réfui tèr en t différens degrés de falure, fuivant que
lés Lacs diminuèrent, par l'évaporation , avant que
la compenfation fût établie. ‘ I l
Enfin d’autres.eufoncemens,-qui fe trouvèrent
d’abord remplis d’eau de M e r, reçurent très peu
d'eau dopce, & disparurçnt -par l’évaporation ou
l ’infiltration.. Ce furent mille baffins, détruits de.
puis par les éboulemens dans les Montagnes; mil-
Je crevaiîedans-les ¡Rochers ; mille Galeries, vol-,
caniques où les- feux:: s’étofent éteints; pu|re les
terreins, profondément fpongieux , qui ne fe trouvèrent
pas à pprtée'd’être d’abord leffivés par des
eaux douces. C’eil à toutes ces variétés de la même
caufe, que nous devons les Mines de fe l mark
que renferment quelques parties de-nos Continens^
& l’abondance de ce ,même fe l que les fources'.ù-
rent aujourd’hui .pour nous en tant d’endroits du
fein.des Montagnes (a ').. 1;: -U7 | | -¡-r;-'.
. L e premier, des arrangemens dont je viens de
parler, me fournit l’explication entière d’un Phé*
i -• l i im m i b tiaé e S%
. .(<») Tel cft le .Phénomène, ¿fans Uoute bien tconnu^ que js
rappel/ois feulement dans mes L e t t r e s écrites de la 'Suifle, à
l’occafîon des Salines de Bex, comme étant un dt ccud qui fou-
dent la re4ftercfcfc''d’ÛRè';Origiii'e, ’ lorsque liutfï''èx'a'éiMbns -no's -Gon-
‘titans, - r tS 'f f- .t iM , îù ùa tt&Vb’ iü\ '
nomène d’un autre genre,dont la plupart des Cos-
hologifles n’ont point fait mention, parce qu’,apparemment
ils n’y ont trouvé aucune difficulté ,
Quoiqu’il en aît préfenté à d’autres; je veux dirç.
les -Boiflons d’eau douce. „ Comment , des Gvntinens
qui ont été Je L it de la Mer , peuvent* ils ren-
\ fermer des Espèçes de Boiffons qui ne fau-
1 roieiît vi.vre dans cet Elément ! ’ Telle eil la
ifficulté.
Nous avons d’abord une partie de l’explication
'ans:, les faits , & je vais en donner une exemple,.
’Ifle de Bourbon, dont j ’ai eu occafion dé parler'
à V. M. en traitant des Volcans, eil nneJfie volcanique
, élevée au defîus de la furface de la Mer
jpar l’accumulation des matières pouiTées du fond.
iAinfi tout ce que cette 1 fie renfermoit du règne
lvêgétal:& animal lorsqu’elle fut trouvée, lui étoit
jvenu accidentellement. Je ne m’arrête pas aux
'végétaux ni aux animaux terrefires ; elle en avoit
jeté fournie par tous les accidens qui ont fertilifé
|& peuplé tant d’autres Ifies : je rie parle que des
\Poijfons- qui furent trouvés dans fes Rivières & fes
\Lacs : & voici ce que rapporte à, ce fujet l’Equi-
ipage d’un Vaiffeau Hollandois qui y relâcha en
1618, c’eil-à-dire, âvant qu’elle fût occupée (a ).
A peu de diflanee dans les terres on rencontre
h un L a c , où l’eau n’eil pas tout à fait douce. .
; » Ori
( « ) Hifl. gtn. des Voyages.
Tome V. K k