
barraflàns qu’offrait la Surface de la Terre ; &
c’eft elle maintenSnt qui va expliquer le D e’l uge,
avec .toutes les çirconftances que rapporte
M ' o y s e . .
. .Quelques, parties des anciens Continens s’abais-
fèrent, un certain tems qvant que VArche fût mife
à'flot. C ’elt ce qu’exige VHistoire naturelle ,
qui nous apprend , que quoique nos Continent
aycnt été, mis à fec en une feule 'Révolution, elle
ne fut pas rapide ,; puisque tant de Couches régu.
lières de fable que nous y voyons., en Collines
comme en Plaines, euflènt été emportées... oit
bouleverfees, fi, par une Chute fubite des ■anciens
Continens, la M e r s’y fûti portée avec îm-
pétuofité. . ' ; : . ,
Les bords de ces anciens. C o n t in e n s {ou de.
Y-ancien,- fi toute la terre fèche continue n’en
formoit,qu’un) s’enfoncèrent donc d’abord; & les
Eaux de la M e r s’y verfèrent par la.furfâce; fans
beaucoup labourer le fond. Leur poids en fuite,
ajouté à celui de . la mafîè des voûtes tombées,
chargea celles qui étoient immédiatement inférieures;*
& les,enfonça; ce qui fit abaiiTer encore le
niveau de la Mer.. Ses Eaux alors, fe faifant
jour fous les parties des anciens Continens qui.
étoient encore debout , chargèrent de nouvelles
voûtes, qui s’enfoncèrent encore & entraînèrent
les parties fupérieures ; tellement que de nouvelles
Zones de/ces Contin,ens disparurent. La Mer
donc s’avança vers le milieu des Continens r en
■’étendant ôt .s ’abai f f i int fans que fon Fond pri-
in it if 'éprouvât de grands changeraens parles Cou -
■ans : & ce fut airifi. qu’elle put s’approcher du
lie u qu’habitoient"N V e ’ & f e s ’Compatriotes/
i C ’ell donc, à la fin de la Cdtaflrophc ( dont la
I Jurée antérieure n’èfl: point connue.) / que fe rap-
I jôr.te le Chapitre^ v ile . dè ïa G e n e s e , où
I b y s e dépeint, : auffi vivement que clairement ,
fes,.Phénomènes qui frappèrent N o V ,. qu’il.v it
Teuls. Il n’en connut l ’approche ' que fép f jours à' l’a-
■ancc ; & il les. employa à faire entrer dans V-Arr
f^ '.to u s l e s Animaux', raflembles p ou r cet effet ;
»prç.s quoi il s’y- renferma avec' la Famille ; &
■tlors .,, touteséles fontaines du ”g r À n d A b ÿ -
I , me furent r o m p u t s ) & les bondes dès Cîéu x
l , furent onvertes/’ . Voila tout ce. que ndus fa-
wons des apparences qui accompagnèrent cette
jmrtie fie .la' Cataftrophe^ Noéx renfermé, erifuitè
■kns Y A rch e , ’n’en'vi t plus, rien que lorsqu’ il
prit terre de nouveau.
, Voici 4 dnc une Première Circonftànce f d r iic ü - f'è re ,, qui lie le R écit de M o y s e ' L YHiftoire
aturelle.. Suivant tous les Interprètes (qui n’ont
as fongé a appuyer mon Syitême, puisqu’ils ne
; CQHpoiffoient pas), le Grand Abyme eil là
(ter. dans le ftile de là Bible. Lors donc que
1 Arche fut fermée *, le relie du Continent s’enfonça;
l’eau fe fit, jour en quelques endroits au-travèrs
I [de la croûte reliante) en même tems qu’èlle arriva
I de toute part pour remplirTefpacé enfoncé': car
I le s